La politique d'innovation du groupe Seb se tourne résolument vers la réparabilité du petit électroménager. Un engagement culotté, qui concerne tous les produits, toutes les marques et tous les pays.
C'est un pari. Proposer à ses clients de les aider à réparer leur électroménager en panne pourrait être une manière de perdre des ventes supplémentaires. Dès lors qu'un fer à repasser, un grille-pain, un aspirateur ou une cocotte-minute rendrait l'âme, le consommateur le donnerait à réparer, voire le réparerait lui même. Une démarche d'autrefois totalement oubliée à l'ère de la surconsommation. Pourtant, le groupe Seb a choisi de prendre cette tendance à rebours. Et d'investir lourdement dans la réparabilité de tous ses produits. Pour le groupe industriel français, c'est au contraire une promesse de ventes futures. «Chaque produit réparé c'est une vente qui ne va pas chez nos concurrents», confesse Alain Pautrot, le directeur de la satisfaction client et de l'après-vente du groupe SEB.
En investissant cette année massivement dans la conception de produits réparables, le groupe estime anticiper une véritable demande des clients, aujourd'hui conscients de la nécessité de protéger la planète. Pour l'équipe de développement, c'est un investissement du quotidien. Le patron y tient: tous les nouveaux produits - il en sort 300 chaque année - doivent être pensés pour être réparables de façon simple. Les innovations non réparables sont retoquées par le comité exécutif «ou alors il faut savoir le justifier», confie Alain Pautrot. Une équipe de 20 ingénieurs s'attelle à la conception de ces lignes de produits intégrant ces exigences.
C'est un pari. Proposer à ses clients de les aider à réparer leur électroménager en panne pourrait être une manière de perdre des ventes supplémentaires. Dès lors qu'un fer à repasser, un grille-pain, un aspirateur ou une cocotte-minute rendrait l'âme, le consommateur le donnerait à réparer, voire le réparerait lui même. Une démarche d'autrefois totalement oubliée à l'ère de la surconsommation. Pourtant, le groupe Seb a choisi de prendre cette tendance à rebours. Et d'investir lourdement dans la réparabilité de tous ses produits. Pour le groupe industriel français, c'est au contraire une promesse de ventes futures. «Chaque produit réparé c'est une vente qui ne va pas chez nos concurrents», confesse Alain Pautrot, le directeur de la satisfaction client et de l'après-vente du groupe SEB.
En investissant cette année massivement dans la conception de produits réparables, le groupe estime anticiper une véritable demande des clients, aujourd'hui conscients de la nécessité de protéger la planète. Pour l'équipe de développement, c'est un investissement du quotidien. Le patron y tient: tous les nouveaux produits - il en sort 300 chaque année - doivent être pensés pour être réparables de façon simple. Les innovations non réparables sont retoquées par le comité exécutif «ou alors il faut savoir le justifier», confie Alain Pautrot. Une équipe de 20 ingénieurs s'attelle à la conception de ces lignes de produits intégrant ces exigences.