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Actualités internationales
Syrie : les etats-unis et la russie tombent d'accord sur un plan
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[QUOTE="Adhrab, post: 12117028, member: 310278"] BILAN DES CONVSERSATIONS D'HIER AU SOIR - Non le Chroniqueur n'est pas mort. La connexion internet a planté à plusieurs reprises mais l'essentiel est que les conversations ont eu lieu, même hachées. Voici donc les bilans croisés de leurs réponses. J'indique ici s'il y a des divergences entre eux (je rappelle que les trois brigades concernées sont les Révolutionnaires de Shaghur, les Commandos de Sham et la Liwa Ansar al Quran. 1) Le moral, la volonté, la situation psychologique : globalement bonne. Les récentes victoires autour de Sayyidah Zaynab sont clairement le moteur de leurs ambitions à continuer la bataille dans le sud-Damas. Chez les commandos de Sham et la Liwa, le ressentiment contre les miliciens chiites irakiens, déployés dans la zone contre eux, est très fort et est mobilisateur. 2) La situation des combats au sud : pour les trois cadres, la situation est ambigüe. S'ils tiennent de manière claire et progressent à Babila et autour de Sayyidah Zaynab, ils n'ont pas pu couper la route Damas-aéroport international. Depuis leur défaite il y a plusieurs mois à Aqrab (ils s'en veulent tous, surtout la Liwa Ansar al Quran qui a longtemps été sur ce front), les loyalistes, surtout étrangers ici, ont pu les encercler par l'est et par l'ouest via la route depuis Qadam. Cette situation est gérable mais difficile. Pour Daraya, où ces trois éléments ne combattent pas, la situation est désastreuse : le comité local tient difficilement, les derniers civils sont dans des conditions de vie sans aucune comparaison (peut être si, avec ceux des quartiers du centre de Homs) quant aux rebelles locaux, ils font tout pour tenir (la moitié de la ville est entre leurs mains). Parfois, des hommes du front sud peuvent atteindre Daraya, mais ce ne sont que des individualités, pas des percées militaires. 3) Objectifs : je rappelle à chacun que ces gens, aussi difficile à assimiler tous ces noms, sont situés dans le sud-Damas (voir récente carte publiée). Ils n'ont donc pas accès à des zones occidentales comme la base de Mezzeh même s'ils se tiennent au courant des évènements dans ces zones. Ils veulent par contre toujours aboutir à trois objectifs pour leur zone : - dans un premier temps consolider leurs positions dans les quartiers sud et atteindre "l'anneau de Damas" : ce couloir routier qui contourne l'ensemble du centre de Damas. Pour cela, il leur faudra finir de prendre Yarmouk, Tadamon, Sidi Miqdad, Qadam, etc... - assiéger complètement à terme la ville de Sayyidah Zaynab : ils l'assiègent déjà par trois flancs. Ils veulent donc prendre la route de l'aéroport (objectif plus que complexe, et ils le savent bien) pour en finir avec le siège de Ghouta tout en menant à terme à la prise de Sayyidah Zaynab. - avancer enfin sur Damas centre par des couloirs qu'ils ont déjà désigné et où ils ont des hommes de confiance qui prendront les armes le moment venu. 4) Les frappes : on avait déjà pu le demander au chef des Révolutionnaires de Shahgur : pour lui, ces frappes n'ont pas d'intérêt si cosmétiques. Pour la Liwa, elles pourraient sensiblement aider. Pour les Commandos, c'est une situation qui les fait rire plus qu'autre chose. Tous s'accordent sur une chose : du matériel lourd (anti-char et anti-aérien) a plus de valeur à leurs yeux. 5) Question spécifique de Robin Galan : des médecins étrangers arrivent parfois à rejoindre les zones mais n'y sont pas établis contrairement à d'autres petits hôpitaux de campagne dans la Ghouta (qui eux même sont devenus itinérants). La plupart du temps se sont des syriens formés par des médecins européens qui reviennent sur zone. 6) Les saoudiens sont justement ceux sur lesquels ils comptent, et non sur le Qatar. La rébellion n'est plus dupe sur le Qatar. A l'inverse, tous ont entendu parler des massives livraisons saoudiennes à Daraa et Alep. Les saoudiens ne livrent par contre pas à Damas, sauf désormais à la Liwa al-Islam (querelle sur cette Liwa avec le Qatar à savoir qui finira par l'avoir...). Mais pour obtenir l'aide saoudienne, il faut montrer "patte blanche" en quelque sorte. Etre modéré, voir laïc, ou être une sorte de "salafi nationaliste" sans ambition de jihad plus global et sans idéologie radicale de facto. Dans les trois cas de ces brigades ici, elles rentreraient toutes dans ces cases. 7) Transition et relations avec les jihadis : ces trois katiba ont maintenu, malgré les évolutions, leur appartenance à l'ASL. Si certaines colaborent avec le FLSI, Harakat Ahrar al-Sham ou encore le Jabhat al-Nusra (pas d'EIIS sur ce front comme dans la majorité du gouvernorat de Damas), toutes semblent montrer leur volonté d'un Etat Islamique de type républicain par élections libres, soit le mode égyptien. Quand je leur ai rappelé le sort égyptien, ils ont tenu à me dire, dans des manières différentes, que cela n'arrivera pas en Syrie et que les choses se passeront mieux. Pour les minorités, ils y sont confrontés chaque jour : les révolutionnaires de Shahghur, sont originaires du quartier du même nom à Damas centre où vivent des chrétiens et des chiites. Pour les hommes de la Liwa Ansar al Quran, ils sont originaires de quartiers et campagnes voisins et voisines de Sayyidah Zaynab... S'il y a un ressentiment anti-chiite fort surtout étranger, ils considèrent clairement que les syriens seront encore syriens après le conflit. Pour la question avec l'EIIS, elle ne se pose pour aucun des groupes : il n'est pas présent. Il y a bien quelques étrangers, mais ils combattent chez les branches d'al Nusra locales, qui elles sont actives. Mais le champ d'opération Damas-sud, selon les trois cadres, n'est pas un grand lieu de combat d'al Nusra, sauf la zone palestinienne et autour de Zayydidah Zaynab. Les relations avec la Nusra sont bonnes : ce sont majoritairement des syriens locaux qui ont pris ces couleurs. 9) Question de Robin Galan : Yarmouk est largement sous contrôle de la rébellion. Sauf la région qu'ils disent "maudite" de la municipalité où les loyalistes ont créé une véritable forteresse. Quand des combats ont lieu, c'est dans cette zone. A noter que les hommes d'Ahmed Jibril ne servent plus à rien : déjà très peu, quelques centaines, ils ne sont plus actifs que comme "gardiens" au nord de Yarmouk et de la zone Palestine (un autre camp à ne pas oublier, voisin de Yarmouk et là aussi aux mains de la rébellion). Ils ne sont plus que quelques dizaines. Ce qui rend risible le dernier message du groupe de Jibril.. [url]https://www.facebook.com/ArabChroniclebyCedricLabrousse?fref=ts[/url] [/QUOTE]
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