Temps 'fortement pluvieux' au Maroc à partir de vendredi prochain

la perturbation vient de l'ouest, donc elle va pas toucher Marrakech avant Casa ou Rabat

ça commencera par la façade atlantique cette soirée (ou fin d'apres-midi), vous les Merrakchis vous n'aurez votre part du gâteau qu'a partir de demain au petit matin, les habitant de oujda et l'oriental c'est plutôt demain après-midi....chacun son tour... faut patienter les enfants :


Oui sur Casa, j ai eu les infos apparemment c a s annonce mal ewa llah yster w safi

PS: je ne suis nullement Marrakchi ;) ( m y suis installée recement )
 

petitbijou

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Avantages et inconvénients de ne pas recevoir la télé comme moi via ma Live Box !

Bon courage avec bladi... :langue:

Mais comme on dit chez moi " a falta de pan...buenas son tortas" !
je ne sui ni pan ni tortas de ttes manières

je fai comment moi maintenant??

hum les cd piratés sont en place :cool:
 

petitbijou

Casablanca d'antan
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Une jeune femme emportée par les crues dans la province de Tiznit

Une jeune femme de 28 ans a été emportée par les crues de l'Oued Boulebraj (commune rurale de Tighni) dans la province de Tiznit dans la nuit de vendredi à samedi, apprend-on auprès des autorités locales.
Des précipitations exceptionnelles se sont abattues vendredi sur la province de Tiznit. MAP : 02.11.2008 - 10:42:00

:(
 
c'est une tres bonne nouvelle...hamdoulilah

Un temps "fortement pluvieux" règnera sur le Maroc à partir de vendredi prochain, accompagné d'une importante perturbation atmosphérique, apprend-on mardi auprès de la Direction de la météorologie nationale (DMN).
Cette perturbation atmosphérique, qui sera signalée en premier lieu dans la région Nord, intéressera principalement cette zone, le Centre et l'Oriental, a expliqué à la MAP Mohamed Belouchi de la DMN, ajoutant qu'elle sera précédée de vent fort et de fortes précipitations, accompagnées d'orages ainsi que des chutes de neiges sur les reliefs des Haut et Moyen Atlas.
Ce temps instable devrait atteindre également le Souss, a poursuivi M.
Belouchi qui prévoit, pour lundi prochain, des pluies se limitant au Nord-Ouest et au Nord de l'Oriental.
Des records de pluie ont été battus durant octobre courant. Le nouveau record de pluie journalière à Tanger est désormais de 199,5 mm enregistré le 23 courant, alors que l'ancien record était de 124,5 mm observé le même mois de l'année 1997. Celui de Tétouan est de 94 mm, contre les 86,5 mm enregistrés il y a 24 ans.
Selon un bilan de la DMN, les pluies cumulées, entre le 1er septembre dernier et le 27 octobre courant, ont atteint dans la ville de Nador 439 mm, alors qu'en situation normale la quantité des pluies est de 34 mm, soit plus 1.208 pc, Al Hoceima 371 mm (+1.010 pc), Tétouan 300mm (+305 pc), Fès 219 mm (302 pc), Midelt 146 mm (+345 pc), Bouarfa 168 mm (+521), Errachidia 141 mm (+502 pc) et Guelmim 29 mm (+614 pc).
Depuis mercredi dernier, la situation météorologique du pays a connu un changement radical. L'influence maritime venant de l'Atlantique est devenue de plus en plus marquée et les perturbations qui ont commencé à toucher le Royaume proviennent du Nord-Ouest.

MAP : 28.10.2008 - 17:33:00
 

petitbijou

Casablanca d'antan
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Face aux intempéries, paysans et citadins égaux!

· Des habitations construites en zones inondables

· De Driouch à Nador, les sinistrés réclament des comptes

· Des agglomérations sectionnées par plusieurs oueds


Deux mondes mais un seul calvaire. Dans la région de Nador, ni les habitants du douar Ouled Ali Ben Hammou ni ceux de la cité Sonasid -qui compte aussi une zone villa- n’y ont en effet échappé. Les habitants de la province de Nador, dans l’Oriental au nord-est du pays, n’oublieront jamais la date du 26 octobre. Une journée terrible durant laquelle des pluies diluviennes se sont abattues sur la ville, les agglomérations et villages avoisinants.
Quelques jours plus tard, dans la commune rurale de Driouch, à une soixantaine de km de Nador, des femmes s’agglutinent autour d’une flaque d’eau jaunie… Elles lavent du linge ou des ustensiles. On profite des rayons chauds du soleil, après plusieurs jours de nuages sombres. Matelas, couvertures, télé, livres scolaires… jonchent le sol pour une séance de bronzage forcée!
Une sorte de consolation climatique pour les habitants du douar Ouled Ali Ben Hammou!
Il y a moins d’une semaine, la commune rurale de Driouch a été submergée par les flots de l’oued K’ret. Avec ses 28.600 habitants et ses 424 km2, «elle est la plus grande commune de la province de Nador», commente son président, Mohammed Boukili. Elle sera promue, avec le nouveau découpage administratif, au statut de municipalité. Boukili, qui vient à peine de finir son déjeuner à la caïdat, est un peu surpris de voir débarquer des journalistes. Grâces aux crues, Driouch sort de l’anonymat.


Zones inondables


Dans cette agglomération, même la géographie a ses chouchous. Car, à Driouch, ce sont principalement les riverains de l’oued K’ret qui ont «trinqué». Au lieu de 90m3/seconde, un débit de 240 m3 par seconde a déferlé sur la zone.
Les douars de Ouled Ali Ben Hammou et de M’haned sont en bas de la colline, à la périphérie. Le centre de l’agglomération, où se trouve le Paradise, un quartier réputé «sélect», n’a pas été touché par les inondations.
Les douars de Ouled Ali Ben Hammou, de M’hamed et le côté ouest du quartier El Amal sont sur le qui-vive. Leurs populations ont dû quitter, en pleine nuit, leurs maisons pour se réfugier dans les hauteurs avoisinantes, mitoyennes à la route d’Aïn Zoura. Entre-temps, la nature a repris ses droits car un oued n’oublie jamais son lit. Aux abords du pont, les poutres -de véritables allumettes en béton- d’un immeuble R+1 ont été carrément décimées. «Le garage lui servait de manufacture de textile. 250.000 DH de matériels et de marchandises ont été engloutis par les flots», racontent des témoins, qui relatent aussi des scènes insolites: l’imam, dont la mosquée a été détruite, a dû s’agripper à une poutre pour sauver sa peau.
Amers, quelques habitants nous invitent à prendre des photos. Pour comprendre l’ampleur de leur drame. Leurs sollicitations s’accentueront au fur et à mesure que nous arpentons les ruelles boueuses du douar Ouled Ali ben Hammou. Le photographe de L’Economiste, Abdelmjid Bziouat, s’agenouille, se lève, tourne à gauche puis à droite… Comme si les flashs étaient une forme de compassion.
A l’intérieur des maisons l’on constate que la hauteur des eaux a atteint près de 2 mètres. Abdellah Matâich est l’un des sinistrés. «Pourquoi avez-vous construit au bord de l’oued», lui demande-t-on? «J’ai eu une autorisation de construire. J’habite à douar Ouled Ali ben Hammou depuis 1992», répond-il. Ce père de deux enfants nous raconte, d’une voix enrouée, ce qu’il appelle la «nuit du déluge»: «J’ai été réveillé par les cris d’une femme. Quand j’ai ouvert ma porte, il y avait des montagnes d’eau», explique-t-il.
Son récit est ponctué, de temps à autre, de sourdes protestations: «c’est quoi la différence entre une maison détruite ou celle dont les murs sont fissurés?» Une commission composée de l’ingénieur de la commune, du cheikh et du mokkadem vient recenser les logements démolis par les inondations. Et ceci en vue d’une éventuelle indemnisation. En attendant, les plus «chanceux» des sinistrés cohabitent avec un nouveau colocataire: la boue.
Car près d’une centaine de personnes ont tout perdu. Ils ont été logés au lycée Abdelaziz Amine. Hommes et femmes, à chacun sa classe. Le docteur Sidi Tarik Hamdani est l’un des deux médecins mobilisé pour les soigner. Un vrai baptême: il a été affecté à Driouch, il y a à peine un mois et demi. Il n’est pas le seul. Délégué médical, chef de cercle et caïd sont dans le même cas de figure.
Il ouvre un registre pour nous faire un bilan sanitaire de la situation: «ni épidémies, ni intoxications. L’on a surtout constaté plusieurs cas de stress post-traumatique». Juste en face de son bureau un grand placard blanc: antibiotiques, seringues, antalgiques, sérums… Au fur et à mesure que le médecin nous fait un état des lieux sous l’œil vigilant du khalifa. A quelques pas du lycée Amine Abdelaziz, la Maison des jeunes s’est muée en entrepôt d’aide aux sinistrés. Un comité de soutien s’est également constitué pour la distribution. L’un de ses membres, Rachid Hamdaoui, nous précise que c’est «une initiative spontanée». L’école Chorouk, à douar Ouled Ali ben Hammou, est devenue par la même occasion un «centre humanitaire». Les sinistrés y reçoivent un panier d’aides alimentaires de 120 DH: huile (5 litres), farine (10 kg), sucre (5l), thé…
A l’autre bout de la province, le quartier résidentiel de Selouane -cité Sonasid- qui compte 101 villas et 302 logements économiques a été endommagé par les flots torrentiels de oued Selouane. «Les quatre canalisations qui devaient en principe endiguer l’eau ont été bouchées, soit 2 m de profondeur sur 2 m de largeur», selon les résidents.
Du coup, le flux de l’oued a emporté dans son sillage des murs, des clôtures, des portes en fer forgé, des voitures... Une situation qui n’a pas manqué de déclencher l’ire des habitants de la cité Sonasid. «Si l’on faisait preuve de 10% de sérieux, notre PIB pourrait gagner 2 points de plus», commente l’un d’eux.

Faiçal FAQUIHI
 
Un temps "fortement pluvieux" règnera sur le Maroc à partir de vendredi prochain, accompagné d'une importante perturbation atmosphérique, apprend-on mardi auprès de la Direction de la météorologie nationale (DMN).
Cette perturbation atmosphérique, qui sera signalée en premier lieu dans la région Nord, intéressera principalement cette zone, le Centre et l'Oriental, a expliqué à la MAP Mohamed Belouchi de la DMN, ajoutant qu'elle sera précédée de vent fort et de fortes précipitations, accompagnées d'orages ainsi que des chutes de neiges sur les reliefs des Haut et Moyen Atlas.
Ce temps instable devrait atteindre également le Souss, a poursuivi M.
Belouchi qui prévoit, pour lundi prochain, des pluies se limitant au Nord-Ouest et au Nord de l'Oriental.
Des records de pluie ont été battus durant octobre courant. Le nouveau record de pluie journalière à Tanger est désormais de 199,5 mm enregistré le 23 courant, alors que l'ancien record était de 124,5 mm observé le même mois de l'année 1997. Celui de Tétouan est de 94 mm, contre les 86,5 mm enregistrés il y a 24 ans.
Selon un bilan de la DMN, les pluies cumulées, entre le 1er septembre dernier et le 27 octobre courant, ont atteint dans la ville de Nador 439 mm, alors qu'en situation normale la quantité des pluies est de 34 mm, soit plus 1.208 pc, Al Hoceima 371 mm (+1.010 pc), Tétouan 300mm (+305 pc), Fès 219 mm (302 pc), Midelt 146 mm (+345 pc), Bouarfa 168 mm (+521), Errachidia 141 mm (+502 pc) et Guelmim 29 mm (+614 pc).
Depuis mercredi dernier, la situation météorologique du pays a connu un changement radical. L'influence maritime venant de l'Atlantique est devenue de plus en plus marquée et les perturbations qui ont commencé à toucher le Royaume proviennent du Nord-Ouest.

MAP : 28.10.2008 - 17:33:00

hmd lillah.
maintenant le maroc est servi:D
 

laviestbel

... Au soleil
en tt cas que ce soit grace aux douaas ou sa volonté divine tout court allah yerhamna et surtout qu Allah assiste ceux qui ont perdu des proches ces derniers gens et qu Allah nous preserve tous c'est ce qu'il faut se dire en ce moment ;)
une pensée pour ceux qui ont tout perdu depuis le début des pluies.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Le Maroc crée un Fonds spécial catastrophes naturelles: :


A la suite des fortes précipitations ayant provoqué des inondations dans certaines régions du Royaume, le Roi Abdallah Ibn Abdelaziz d'Arabie Saoudite a fait don au Maroc, de 100 millions de dollars (environ 8 millions de Dh) pour soutenir l'effort du Royaume visant à atténuer les effets de ces intempéries.

Le Roi Mohammed VI, a, à cette occasion, exprimé sa considération et sa gratitude au Souverain saoudien pour son geste noble et généreux à l'égard du Royaume du Maroc et donné ses instructions pour la création d'un Fonds spécial de lutte contre les effets des catastrophes naturelles.

Ce fonds est alimenté par le don du Souverain saoudien ainsi que par une dotation du Fonds Hassan II pour le développement économique et social d'un montant de 300 millions de dirhams et une allocation du budget de l'État de 800 millions de dirhams, à mettre en œuvre à raison de 200 millions de dirhams dans le cadre de la loi de finances 2009. Le reliquat sera, quant à lui, attribué sur les années 2010-2012.

Un appui aux corps spécialisés et aux sinistrés

Le Fonds spécial de lutte contre les effets des catastrophes naturelles est destiné au financement et à la prise en charge des opérations urgentes de secours, l'assistance aux populations sinistrées et le renforcement des ressources déjà déployées au moment des intempéries.

Le Fonds contribuera également à développer les moyens d'intervention des différents corps spécialisés et notamment celui de la protection civile. Il participera à la construction d'ouvrages de prévention ainsi qu'à la mise en place des systèmes d'alerte et de veille.

Il est à noter que ces fonds sont mobilisés en sus des budgets alloués par les différents départements ministériels à la lutte contre les effets des catastrophes naturelles.

Une telle initiative s'inscrit dans la droite ligne de l'appel lancé par le Roi Mohamed VI quant à la création d'un Centre islamique d'information en matière d'environnement, lors de l'ouverture de la troisième conférence islamique des Ministres de l'Environnement, tenue la semaine dernière à Rabat. Ce centre aurait comme mission, d'après le Roi, le suivi et le dépistage précoce des changements climatiques que connaissent ou peuvent connaître les pays musulmans.

Le Maroc a connu en douze ans trois catastrophes climatiques

Il était grand temps pour le Maroc que ce Fonds soit créé, d'autant plus que le pays a connu en douze ans 3 catastrophes climatiques.

Du 20 au 27 novembre 2002, le Maroc a connu l'une des plus importantes inondations de son histoire avec au moins 63 morts, des centaines d'hectares de terres agricoles endommagées, et des centaines de têtes de bétail emportées. Même l'industrie n'a pas été épargnée. La plus grande raffinerie du Royaume en ce moment (La Samir), avait pris feu occasionnant plus de 2,5 milliards de dirhams.

Cette année catastrophique avait succédé à plusieurs années de sécheresse et la dernière année humide, 1996, a aussi été une catastrophe naturelle. L'année 2008 connaît également son lot de victimes, plus d'une trentaine à ce jour.

Le Fonds spécial catastrophes naturelles arrive à point nommé au moment où le changement climatique occupe une place de choix dans l'agenda du Gouvernement.





Auteur : Kisito Ndour/Mohcine Lourhzal
 
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