TGV : les travaux pour le tronçon Tanger-Kénitra débutent au 3e trimestre 2009
Les études techniques suivent leur cours conformément au calendrier du projet.
Le montage financier de linvestissement, arrêté à 20 milliards de DH, est pratiquement bouclé.
Le projet de TGV (train à grande vitesse) marocain ne connaît aucun retard et les études techniques se poursuivent selon le planning fixé initialement. Il ny a pas non plus de révision à la hausse du coût financier du premier tronçon, Tanger-Kénitra, dont lenveloppe prévue au départ sélève à 20 milliards de DH». Cest ce quannonce, sur un ton catégorique, Karim Ghellab, ministre du transport et de léquipement, que La Vie éco a rencontré lundi 13 octobre.
Il nomet pas de préciser au passage que les «experts français de la Société nationale des chemins de fer (SNCF) nont pas plié bagage, mais viennent au Maroc une fois par mois, pratiquement, pour travailler avec leurs homologues de lOffice national des chemins de fer».
LUnion européenne apportera 100 millions deuros en dons
Pour le moment, les études techniques sont en cours dachèvement. Plus précisément, explique le ministre, elles en sont à la deuxième tranche, cest-à-dire au stade des études de terrassement, de terrain notamment, et les travaux devraient commencer vers la fin du troisième trimestre 2009. Linvestissement est de lordre de 20 milliards de DH et le montage financier est pratiquement bouclé. La moitié du montant sera apportée par les partenaires européens dont, entre autres, lUnion européenne, pour 100 millions deuros de dons, la Banque européenne dinvestissement, pour 350 millions deuros sous forme de prêt et, enfin, lEtat français.
Lautre moitié sera financée par lEtat marocain au rythme de 500 millions à 1 milliard de DH par an, sur cinq à six ans, à partir de 2009, année pour laquelle le montant à allouer dans le cadre du projet de Loi de finances nest pas encore arrêté.
Pour le pilotage du projet de TGV, plusieurs conventions de partenariat ont été signées entre la France et le Maroc à différents niveaux. Il y a dabord la convention entre les deux Etats qui expriment leur volonté de réaliser ce projet et de linscrire dans le prolongement du réseau européen. Ainsi, un comité mixte, regroupant le ministre de léquipement, celui des finances et dautres départements, se réunit régulièrement pour suivre lévolution du projet. La dernière réunion de ce comité mixte a eu lieu au mois davril dernier.
Ensuite, il y a la convention dassistance entre lONCF et son homologue français, la SNCF. Quant à la partie industrielle, elle devrait faire lobjet de plusieurs conventions, la réalisation du TGV faisant naturellement appel à de multiples intervenants, à différents niveaux de réalisation.
Les études techniques suivent leur cours conformément au calendrier du projet.
Le montage financier de linvestissement, arrêté à 20 milliards de DH, est pratiquement bouclé.
Le projet de TGV (train à grande vitesse) marocain ne connaît aucun retard et les études techniques se poursuivent selon le planning fixé initialement. Il ny a pas non plus de révision à la hausse du coût financier du premier tronçon, Tanger-Kénitra, dont lenveloppe prévue au départ sélève à 20 milliards de DH». Cest ce quannonce, sur un ton catégorique, Karim Ghellab, ministre du transport et de léquipement, que La Vie éco a rencontré lundi 13 octobre.
Il nomet pas de préciser au passage que les «experts français de la Société nationale des chemins de fer (SNCF) nont pas plié bagage, mais viennent au Maroc une fois par mois, pratiquement, pour travailler avec leurs homologues de lOffice national des chemins de fer».
LUnion européenne apportera 100 millions deuros en dons
Pour le moment, les études techniques sont en cours dachèvement. Plus précisément, explique le ministre, elles en sont à la deuxième tranche, cest-à-dire au stade des études de terrassement, de terrain notamment, et les travaux devraient commencer vers la fin du troisième trimestre 2009. Linvestissement est de lordre de 20 milliards de DH et le montage financier est pratiquement bouclé. La moitié du montant sera apportée par les partenaires européens dont, entre autres, lUnion européenne, pour 100 millions deuros de dons, la Banque européenne dinvestissement, pour 350 millions deuros sous forme de prêt et, enfin, lEtat français.
Lautre moitié sera financée par lEtat marocain au rythme de 500 millions à 1 milliard de DH par an, sur cinq à six ans, à partir de 2009, année pour laquelle le montant à allouer dans le cadre du projet de Loi de finances nest pas encore arrêté.
Pour le pilotage du projet de TGV, plusieurs conventions de partenariat ont été signées entre la France et le Maroc à différents niveaux. Il y a dabord la convention entre les deux Etats qui expriment leur volonté de réaliser ce projet et de linscrire dans le prolongement du réseau européen. Ainsi, un comité mixte, regroupant le ministre de léquipement, celui des finances et dautres départements, se réunit régulièrement pour suivre lévolution du projet. La dernière réunion de ce comité mixte a eu lieu au mois davril dernier.
Ensuite, il y a la convention dassistance entre lONCF et son homologue français, la SNCF. Quant à la partie industrielle, elle devrait faire lobjet de plusieurs conventions, la réalisation du TGV faisant naturellement appel à de multiples intervenants, à différents niveaux de réalisation.