Après le retrait de Aziz Rabbah, ministre de lEquipement et du Transport, de la rencontre avec le collectif associatif sur le TGV, il a tenu, deux jours après, une deuxième conférence, samedi dernier à Rabat. Lobjectif est dexpliquer les causes de son repli et démonter «les informations erronées, véhiculées par le collectif». Rabbah a été on ne peut plus clair. Pour lui, «la communication régulière avec lopinion publique est une tradition du gouvernement. Tous les projets lancés appartiennent au peuple, qui a le droit dêtre informé sur leur contenu et leur état davancement, à travers les parlementaires, mais aussi de la société civile. Toutefois, le débat doit avoir lieu dans un esprit de respect mutuel». Evoquant le contenu de larticle de presse qui a déclenché cette polémique, le ministre a noté quil «ne peut accepter aucun dépassement, ni tolérer que le projet et ses porteurs soient insultés». Il considère quil est «normal que ce projet fasse lobjet de critiques et de résistance, comme cela a été le cas dans les années 60 pour la politique des barrages, dans les années 80 pour les autoroutes, et dans les années 90 pour la privatisation».
http://www.leconomiste.com/article/893640-tgv-les-vrais-chiffres-de-la-pol-mique
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