Manich
@sba3doukali , hach terjama hach
Un poème d'actualité de mass boufous aziz, à propos des incendies criminels qui détruisent la palmeraie du Ghéris.
ddu a unna sghusen ul ufRukh ad ak ik rebbi Corona
iâawd ak Ebola yamZ k usram ggw ammas
ibbey ak digh jjder ad ur sar tilid lwachun
A wad i ibbin RRzeq i igujilen a ttengarafen
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Va, toi qui brûles le coeur des palmiers, que tu sois atteint de Corona
Doublé d'ebola, que la diarrhée ravage tes entrailles
Que tu sois éradiqué et sans progéniture
Toi qui prives de subsides les orphelins qui meurent de faim.
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i mayd digs ighRa baba k a chiDan bu teâbanin
Matta leHsab nna gerr winna k isghan lebrika
Ma lehbal am unnagh ur iqqimi bla imddukkal
leblan as ittugerr muHal id khs yan ighef
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Quel plan prévoyais-tu donc ô diable habillé
Que comptaient donc faire ceux qui t'ont acheté un briquet
Car une telle folie ne saurait être l'oeuvre d'une seule personne!
Une si bonne planification ne pourrait sortir d'un seul cerveau!
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Mer id afeRdiy a nini ka a kwn ittun a y-afa
nna mid zdmen ad iRgh iddu ur t isekhsiy akkw
ngh-d ka n ukemmay iZeRRden lbunt s ka n igulifen
Ngh-d ka g imeâDar ighRan ad iqelled Néron!
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S'il n'y avait qu'un incendie, on aurait dit que quelqu'un avait oublié d'éteindre un feu
Qu'il avait oublié d'éteindre après s'être chauffé avec du bois ramassé
Ou un fumeur qui aurait jeté un mégot sur un massif de palmiers
Ou encore un de ces fous lettrés qui cherchait à imiter Néron !
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Macha izdey ufurrgis ku y-ass han aâyyahu
ighud w-afa zaki sghusen awd wassadd
Allig tkhemjed a RRay temyaDar kull ddunit
Unna k inghen a y-afRukh liâdam ayd as d-yusan!
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Mais les braises n'en finissent pas de brûler, chaque jour une fournaise
Le feu a dévoré 'zaki' et a aussi dévoré 'wassadd'
Les choses ont empiré, le monde est tout retourné
Celui qui t'assassine, palmier, c'est la guillotine qu' il mérite !
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tla uya n tmazirt yut luqt ur mkaRahen
Yuwn usfeD as aghen w-almessiwn n imezdagh akkw
Mâawann as i luqt ur illi wa yili wad nnig as
Allig iger udabu tasuteft i teqbilin
Ad ur as alsen ad igheR digh i lyautey ad tn Hamman!
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Il fut un temps où dans cette contrée on ne haïssait pas
Un seul tison allumait tous les foyers des habitants
On s'entr'aidait, personne n'était au-dessus des autres
Jusqu'à ce que l'état (?) mette .....aux tribus
Pour qu'elles ne répètent ce qu'elles avaient fait et qu'on réclame la protection de Lyautey !
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illwa d leHsed ay ddegh ur yad da ttemyirin
Mdden yad akkw lkhir ittuttey asn ikhub asn
zrin kwen a y-igran lligh n zman lligh tni ittasin
qqimen iSTwan ittejgugulen iqqim chuch ddaw asn
A wa ddegh izzelfen ul i imezdagh g uyenna gan
ntter asn i rebbi ad iwt ass-a TTbel i ufDaH nk
negh digh tcheDt a n taghd ka g izerdaben a telDuDid
Uma lefDiHt nna tgid ur djin akkw lin mnid as!
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La haine a triomphé, on ne s'aime plus
Les gens ont perdu le bien, ils sont dans le malheur
Ils ont délaissé les champs qui jadis leur assurait la subsistance
Les palmes se balancent désormais et par-dessous des fruits pourris couvrent le sol
Toi qui brûles le coeur des habitants en ce qu'ils font
Nous prions dieu qu'il fasse un grand tapage de ton esclandre
Ou que tu glisses et tombes dans quelque fournaise où tu périrais
Car le scandale que tu as fait éclater, jamais ils n'y ont été confrontés !
Ismounit Chouch Froukh