Si même si la personne a pas dit non, elle est pas forcément consentante... Il faut qu'elle ait dit oui sincèrement ou que ce soit évident par son comportement qu'elle veut.
On peut pas parler de « consentement par défaut ».
Je le dis car il y a des cas où la femme qui est agressée est comme « sidérée », « tétanisée », incapable de repousser le mec, bien qu'elle soit de toute évidence non consentante et que ce rapport imposé soit traumatique.
Il y a d'autres cas où la victime est pas exactement sidérée, mais se plie « passivement » à un rapport sexuel avec un agresseur parce qu'elle a peur, à cause de menaces implicites ou explicites. Genre elle se dit que si elle ne cède pas, elle pourrait être tuée, ou l'agresseur pourrait faire du mal à ses proches!!
Mais je me doute que tu comprends cela aussi.
Malheureusement il y a pas mal de policiers et de juges qui ont une vision très stéréotypée du viol, et qui correspond pas à nos connaissances actuelles de la psychologie de la victime. En gros, ils croient que la victime avait le « devoir » de se débattre comme une lionne en furie au moment du viol, sans quoi on ne pourrait pas « prouver » qu'elle était pas consentante.
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