· Un écart de 3,2 milliards de DH par rapport à la même période de 2008
· A partir de 7% de baisse, les difficultés samplifient selon la Banque mondiale
Les transferts des MRE subissent de plein fouet les effets de la crise économique internationale. En effet, au terme du premier semestre 2009, ils ont enregistré un reflux de 12,5%, à 22,49 milliards de dirhams contre 25,7 milliards à fin juin 2008. Entre les deux périodes, il manque donc 3,22 milliards de dirhams, et les réserves de changes sen ressentent. Les avoirs extérieurs nets de la Banque centrale, 188,23 milliards de dirhams, accusent une baisse de 4,7% depuis le début de lannée.
La tendance nest pas propre au Maroc. Les envois de fonds à destination des pays en développement devraient sétablir à 320 milliards de dollars en 2009, en baisse par rapport aux 328 milliards de dollars enregistrés en 2008. Le dernier rapport de la Banque mondiale (BM) indique que la baisse prévue de 7,3% des envois de fonds en 2009 est bien inférieure à celle des investissements privés dans les pays en développement. Selon la BM, les transferts de fonds résistent bien que les flux migratoires aient baissé, le nombre de migrants vivant à létranger nayant pas été fortement touché par la crise.
Toutefois, plusieurs facteurs peuvent affecter négativement cette situation: la profondeur et la durée de la crise actuelle, les variations imprévues des taux de change et le renforcement éventuel des contrôles migratoires dans les principaux pays dimmigration. Les transferts de fonds vers lAmérique latine ont baissé en grande partie à cause du ralentissement du secteur de limmobilier aux États-Unis. Les nouvelles prévisions de la BM mettent en évidence une chute de 6,9% des envois de fonds vers lAmérique latine et les Caraïbes. Pour ce qui est de lAfrique sub-saharienne, elle devrait elle aussi connaître une baisse des transferts de lordre de 8,3%.
En revanche, bien quen baisse, les envois de fonds vers lAsie méridionale et lAsie de lEst devraient demeurer élevés en 2009. LInde (52 milliards de dollars en 2008), la Chine (40,6 milliards) et le Mexique (26,3 milliards) restent les premiers destinataires des envois de fonds parmi les pays en développement.
Selon la BM, les transferts de fonds constituent une source essentielle de revenus pour de nombreux pays pauvres et une baisse de 7 à 10% peut engendrer dimportantes difficultés pour les pays bénéficiaires.
Linstitution financière estimait déjà en mars que les pays en développement allaient faire face en 2009 à un déficit de financement de 270 à 700 milliards de dollars du fait que les investisseurs privés fuient les marchés émergents.
Au terme du premier semestre, le Maroc a enregistré une baisse de 12,5% des transferts des MRE. Ce qui ne manque pas davoir des répercussions négatives sur les avoirs extérieurs nets. A fin juin 2008, les avoirs extérieurs de lInstitut démission et des banques se sont établis à 188,233 milliards de DH contre 197,522 milliards à fin juin 2008, soit une baisse de 4,7%, ou -9,28 milliards de DH. Ce résultat a pour origine la baisse des avoirs extérieurs nets de lInstitut démission: 172,603 milliards contre 181,866 milliards, soit une baisse de 5,1% ou -9,26 milliards de DH. Les avoirs extérieurs des banques sont demeurés stables: 15,63 milliards de DH contre 15,65 milliards à fin juin 2008.
Si la manne des MRE constitue le cheval de bataille des banques nationales, cest parce quelle représente presque 70 milliards de DH à fin juin 2009 en comptes chèque MRE, 5,3 milliards de DH en comptes dépargne et 40,46 milliards en dépôts à terme.
leconomiste
· A partir de 7% de baisse, les difficultés samplifient selon la Banque mondiale
Les transferts des MRE subissent de plein fouet les effets de la crise économique internationale. En effet, au terme du premier semestre 2009, ils ont enregistré un reflux de 12,5%, à 22,49 milliards de dirhams contre 25,7 milliards à fin juin 2008. Entre les deux périodes, il manque donc 3,22 milliards de dirhams, et les réserves de changes sen ressentent. Les avoirs extérieurs nets de la Banque centrale, 188,23 milliards de dirhams, accusent une baisse de 4,7% depuis le début de lannée.
La tendance nest pas propre au Maroc. Les envois de fonds à destination des pays en développement devraient sétablir à 320 milliards de dollars en 2009, en baisse par rapport aux 328 milliards de dollars enregistrés en 2008. Le dernier rapport de la Banque mondiale (BM) indique que la baisse prévue de 7,3% des envois de fonds en 2009 est bien inférieure à celle des investissements privés dans les pays en développement. Selon la BM, les transferts de fonds résistent bien que les flux migratoires aient baissé, le nombre de migrants vivant à létranger nayant pas été fortement touché par la crise.
Toutefois, plusieurs facteurs peuvent affecter négativement cette situation: la profondeur et la durée de la crise actuelle, les variations imprévues des taux de change et le renforcement éventuel des contrôles migratoires dans les principaux pays dimmigration. Les transferts de fonds vers lAmérique latine ont baissé en grande partie à cause du ralentissement du secteur de limmobilier aux États-Unis. Les nouvelles prévisions de la BM mettent en évidence une chute de 6,9% des envois de fonds vers lAmérique latine et les Caraïbes. Pour ce qui est de lAfrique sub-saharienne, elle devrait elle aussi connaître une baisse des transferts de lordre de 8,3%.
En revanche, bien quen baisse, les envois de fonds vers lAsie méridionale et lAsie de lEst devraient demeurer élevés en 2009. LInde (52 milliards de dollars en 2008), la Chine (40,6 milliards) et le Mexique (26,3 milliards) restent les premiers destinataires des envois de fonds parmi les pays en développement.
Selon la BM, les transferts de fonds constituent une source essentielle de revenus pour de nombreux pays pauvres et une baisse de 7 à 10% peut engendrer dimportantes difficultés pour les pays bénéficiaires.
Linstitution financière estimait déjà en mars que les pays en développement allaient faire face en 2009 à un déficit de financement de 270 à 700 milliards de dollars du fait que les investisseurs privés fuient les marchés émergents.
Au terme du premier semestre, le Maroc a enregistré une baisse de 12,5% des transferts des MRE. Ce qui ne manque pas davoir des répercussions négatives sur les avoirs extérieurs nets. A fin juin 2008, les avoirs extérieurs de lInstitut démission et des banques se sont établis à 188,233 milliards de DH contre 197,522 milliards à fin juin 2008, soit une baisse de 4,7%, ou -9,28 milliards de DH. Ce résultat a pour origine la baisse des avoirs extérieurs nets de lInstitut démission: 172,603 milliards contre 181,866 milliards, soit une baisse de 5,1% ou -9,26 milliards de DH. Les avoirs extérieurs des banques sont demeurés stables: 15,63 milliards de DH contre 15,65 milliards à fin juin 2008.
Si la manne des MRE constitue le cheval de bataille des banques nationales, cest parce quelle représente presque 70 milliards de DH à fin juin 2009 en comptes chèque MRE, 5,3 milliards de DH en comptes dépargne et 40,46 milliards en dépôts à terme.
leconomiste