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Soomy
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Dans un contexte de crise économique globale, les pays du Golfe restent-ils un eldorado pour les expatriés occidentaux ?
Entre mirages et réalité économique, en 2014, qu’en est-il vraiment ? Est-il encore temps de partir ?
Le mythe du pétrodollar à la dent dure
Tours vertigineuses, Palaces 5 Etoiles, qualité de services, soleil et revenus non imposables font toujours rêver. Pour les occidentaux qui souhaitent s'expatrier, les Emirats sont une destination de choix, en particulier pour les postes d'encadrement. C'est aussi une région où il fait bon vivre, avec un haut niveau de vie et une très faible délinquance. La presse occidentale continue d’ailleurs de se faire l’écho au quotidien de la bonne santé des pays du Golfe et de leur force de frappe financière: Rachat du Printemps par les Qataris, David Beckham au PSG, police patrouillant en Lamborghini et pistes de ski à Dubaï, ou encore Ferrari World à Abu Dhabi…
Mais ces effets d’annonce ne cachent-ils pas la fin d'un modèle économique rentier, dont les prémices se font d’ores et déjà sentir au niveau de la crise énergétique et au niveau de l'emploi ?
Pour preuve, le chômage frappe aujourd'hui entre 10 % et 20 % de la population active de la région. Tous les pays sont aujourd’hui concernés, et plus particulièrement à Bahreïn et Oman.
Menace ou manne pour les expatriés ?
Le nombre de travailleurs aux EAU s'élève à 3.9 millions, dont 85 % sont des travailleurs étrangers. Pour remédier au chômage, les autorités locales misent sur une politique ‘d'émiratisation’ visant à inciter le recrutement prioritaire des travailleurs nationaux, notamment avec la mise en place de quotas dans certains secteurs. Le Koweït, où résident près de deux millions d'étrangers, a annoncé son intention de réduire leur nombre de moitié d'ici à dix ans. L'Arabie saoudite aussi a pris récemment des mesures allant dans ce sens.
Le coût des logements, des écoles privées et de la vie en général reste très élevé, voire même en forte augmentation comme au Qatar ou à Dubaï depuis que la ville a remporté l’Expo 2020, freinant ainsi certains étrangers. Mais les salaires, égaux voire plus élevés que dans les pays occidentaux, restent très attractifs. La qualité de vie aussi !
Les beaux jours de l’expatriation ne sont pas encore comptés
Le nombre de Français installés à Dubaï a d’ailleurs doublé en cinq ans. Et ce n'est pas fini : 100 nouveaux ressortissants français s'inscrivent chaque mois au consulat. Si les jeunes diplômés devraient certes rencontrer plus de difficultés aujourd’hui sur le marché du travail face à la montée du chômage chez les jeunes Emiratis, les profils seniors, quant à eux, conserveront un avantage certain par rapport aux jeunes diplômés nationaux.
Les compétences françaises restent très recherchées dans tous les secteurs d'activité, du BTP, en passant par la Défense, l'Hôtellerie/Restauration ou encore l'Industrie pétrolière. De nombreux nouveaux projets prometteurs sont aussi en route, comme le Musée Guggenheim et le Louvre d’Abu Dhabi ou encore la Coupe du monde au Qatar en 2022…
Autant d’opportunités à saisir pour ceux qui veulent tenter l’aventure ! Avis aux amateurs…
http://www.culturedge.com/1/post/2014/04/travailler-au-moyen-oriententre-mythe-et-ralit.html
Entre mirages et réalité économique, en 2014, qu’en est-il vraiment ? Est-il encore temps de partir ?
Le mythe du pétrodollar à la dent dure
Tours vertigineuses, Palaces 5 Etoiles, qualité de services, soleil et revenus non imposables font toujours rêver. Pour les occidentaux qui souhaitent s'expatrier, les Emirats sont une destination de choix, en particulier pour les postes d'encadrement. C'est aussi une région où il fait bon vivre, avec un haut niveau de vie et une très faible délinquance. La presse occidentale continue d’ailleurs de se faire l’écho au quotidien de la bonne santé des pays du Golfe et de leur force de frappe financière: Rachat du Printemps par les Qataris, David Beckham au PSG, police patrouillant en Lamborghini et pistes de ski à Dubaï, ou encore Ferrari World à Abu Dhabi…
Mais ces effets d’annonce ne cachent-ils pas la fin d'un modèle économique rentier, dont les prémices se font d’ores et déjà sentir au niveau de la crise énergétique et au niveau de l'emploi ?
Pour preuve, le chômage frappe aujourd'hui entre 10 % et 20 % de la population active de la région. Tous les pays sont aujourd’hui concernés, et plus particulièrement à Bahreïn et Oman.
Menace ou manne pour les expatriés ?
Le nombre de travailleurs aux EAU s'élève à 3.9 millions, dont 85 % sont des travailleurs étrangers. Pour remédier au chômage, les autorités locales misent sur une politique ‘d'émiratisation’ visant à inciter le recrutement prioritaire des travailleurs nationaux, notamment avec la mise en place de quotas dans certains secteurs. Le Koweït, où résident près de deux millions d'étrangers, a annoncé son intention de réduire leur nombre de moitié d'ici à dix ans. L'Arabie saoudite aussi a pris récemment des mesures allant dans ce sens.
Le coût des logements, des écoles privées et de la vie en général reste très élevé, voire même en forte augmentation comme au Qatar ou à Dubaï depuis que la ville a remporté l’Expo 2020, freinant ainsi certains étrangers. Mais les salaires, égaux voire plus élevés que dans les pays occidentaux, restent très attractifs. La qualité de vie aussi !
Les beaux jours de l’expatriation ne sont pas encore comptés
Le nombre de Français installés à Dubaï a d’ailleurs doublé en cinq ans. Et ce n'est pas fini : 100 nouveaux ressortissants français s'inscrivent chaque mois au consulat. Si les jeunes diplômés devraient certes rencontrer plus de difficultés aujourd’hui sur le marché du travail face à la montée du chômage chez les jeunes Emiratis, les profils seniors, quant à eux, conserveront un avantage certain par rapport aux jeunes diplômés nationaux.
Les compétences françaises restent très recherchées dans tous les secteurs d'activité, du BTP, en passant par la Défense, l'Hôtellerie/Restauration ou encore l'Industrie pétrolière. De nombreux nouveaux projets prometteurs sont aussi en route, comme le Musée Guggenheim et le Louvre d’Abu Dhabi ou encore la Coupe du monde au Qatar en 2022…
Autant d’opportunités à saisir pour ceux qui veulent tenter l’aventure ! Avis aux amateurs…
http://www.culturedge.com/1/post/2014/04/travailler-au-moyen-oriententre-mythe-et-ralit.html