Une jeune femme intégralement voilée a été exclue, vendredi 8 octobre, d'une salle d'audience du tribunal de Bobigny. La loi interdisant le port de la burqa avait été validée la veille par le Conseil constitutionnel. Mais le texte n'est pas encore promulgué. Il n'était donc théoriquement pas applicable
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Visiblement peu convaincue, la présidente suspend la séance afin de délibérer sur le sujet. Les trois juges reviennent quelques minutes plus tard, et devant une salle plutôt hostile, le magistrat prononce: "Les personnes dont le visage est visible sont autorisées à rester dans la salle en conservant leur foulard. En revanche, pas celle au premier rang dont seuls les yeux sont visibles", ajoutant "Elle est invitée à quitter la salle ou à quitter son voile".
Stupeur dans la le public, où les membres du collectif râlent mais se contiennent au maximum de peur que les juges ne demandent l'évacuation de la salle. Le plus important pour ces militants reste que le procès ait bien lieu.
Peine perdue, il sera ajourné, au grand dam d'Abdelhakim Sefrioui, qui refusera de commenter à chaud cette audience plutôt houleuse. Pas étonnant lorsque l'on se souvient des tensions du début de l'année à la mosquée de Drancy entre l'imam Chalghoumi et le collectif Cheikh Yassine.
http://www.lexpress.fr/actualite/so...a-loi-n-est-pas-encore-applicable_926242.html