Turquie: le bilan de l'attentat de Gaziantep s'alourdit à 9 morts

Drianke

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Le bilan de l'attentat à la voiture piégée commis lundi soir à Gaziantep, dans le sud-est de la Turquie, s'est alourdi mardi à neuf morts, une fillette de 12 ans ayant succombé des suites de ses blessures, a annoncé mardi le vice-Premier ministre turc, Besir Atalay.

"Le bilan de cet attentat terroriste est maintenant de neuf morts, dont quatre enfants", a déclaré M. Atalay à Gaziantep lors d'une déclaration télévisée.

Outre ces neuf décès, l'explosion a causé 69 blessés, a-t-il ajouté. Quatre se trouvaient mardi dans un état grave, la plupart des autres ne souffrant que de blessures légères provoquées par des éclats de verre, a précisé le vice-Premier ministre.

Un précédent bilan officiel fourni lundi soir avait fait état de huit morts et d'une cinquantaine de blessés.

M. Atalay a accusé les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) d'être à l'origine de cette attaque, survenue au deuxième jour de la fête de l'Aïd al-Fitr, qui marque la fin du ramadan.

Mais dans un communiqué publié mardi par l'agence pro-kurde Firatnews, le PKK a nié toute responsabilité dans cet attentat: "Nos forces n'ont rien à voir avec cette attaque. Nous ne nous attaquons pas aux civils", indique ce texte.

Le PKK a jusqu'à présent toujours refusé d'admettre son implication dans les attentats qui ont provoqué des pertes civiles. Un groupe radical kurde affilié au PKK, baptisé les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), revendique en général ce genre d'attentats.

Le PKK affirme que les TAK sont constitués d'éléments incontrôlés ayant quitté ses rangs.

Le vice-Premier ministre a annoncé que le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan se rendrait mercredi à Gaziantep.

Aucune arrestation n'a pour l'instant été effectuée, a-t-il ajouté.

Une puissante explosion s'était produite peu après 17H00 GMT près d'un commissariat de police du centre de cette ville, incendiant plusieurs véhicules dont un bus municipal dans lequel ont péri trois des victimes, selon M. Atalay.

Le sud-est de la Turquie, peuplé majoritairement de Kurdes, est le champ d'action du PKK. Toutefois, Gaziantep, grande ville industrielle de cette zone, avait été épargnée jusqu'à présent par les violences survenues depuis que le début en 1984 de la rébellion autonomiste du PKK contre les forces d'Ankara, qui a causé quelque 45.000 morts.

Gaziantep abrite notamment un établissement ouvert par la Turquie pour centraliser l'aide internationale destinée aux réfugiés syriens qui fuient le conflit entre le régime du président Bachar al-Assad et les insurgés.

La Turquie accueille plus de 70.000 réfugiés syriens.

Un précédent bilan fourni lundi soir par le maire de Gaziantep, Asim Güzelbey, avait fait état de huit morts et d'une cinquantaine de blessés.

Le sud-est de la Turquie, peuplé majoritairement de Kurdes, est le champ d'action du PKK. Toutefois, Gaziantep, grande ville industrielle de cette zone, avait été épargnée jusqu'à présent par les violences survenues depuis que le début en 1984 de la rébellion autonomiste du PKK contre les forces d'Ankara, qui a causé quelque 45.000 morts.

source : liberation
 

Drianke

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L'armée turque tue 16 membres du PKK après l'attaque d'un convoi
Créé le 23-08-2012 à 11h45

-Nouvel ObservateurDIYARBAKIR, Turquie (Reuters) - Des troupes turques ont tué 16 activistes kurdes lors d'une opération menée dans le sud-est de la Turquie visant des militants qui avaient attaqué à la bombe un convoi militaire tuant cinq soldats, a déclaré le bureau du gouverneur local jeudi.

L'armée a envoyé des renforts après l'attaque des militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) d'un convoi à l'aide d'une bombe déclenchée à distance, dans le quartier de Semdinli, mercredi.

Cinq soldats sont morts dans l'attaque, sept autres ont été blessés, selon le bureau du gouverneur local, qui a ajouté que les opérations contre les militants se poursuivaient.

Les combats s'inscrivent dans une poussée de violence dans la province reculée et montagneuse de Hakkari, proche des frontières iranienne et irakienne, qui serait liée, selon des responsables turcs et des analystes au conflit syrien.

Plus de 40.000 personnes ont été tuées dans le conflit qui oppose les forces turques au PKK depuis le début de l'insurrection, il y a 28 ans. Les militants du PKK souhaitent obtenir l'indépendance d'une partie du sud-est de la Turquie où la population est majoritairement kurde.

Le conflit se situe principalement dans la partie montagneuse bordant l'Irak et l'Iran, mais le PKK a également mené des attaques dans des villes turques.

Des responsables turcs lui attribuent l'attaque à la bombe d'une voiture qui a tué neuf personnes lundi dans la ville de Gaziantep, près de la frontière syrienne.

Le PKK, listé par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne, comme organisation terroriste, a nié être impliqué dans cette attaque.

Sur le plan diplomatique, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé le président syrienne Bachar al Assad de soutenir les activistes du PKK et a menacé d'une intervention militaire en Syrie si le PKK venait à utiliser le territoire syrien pour ses actions.

Seyhmus Cakan, Agathe Machecourt pour le service français

Le Nouvel obs...
 

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L'armée turque tue 21 membres du PKK
Créé le 23-08-2012 à 23h45 -


Nouvel ObservateurDIYARBAKIR, Turquie (Reuters) - Des soldats turcs ont tué jeudi soir cinq rebelles kurdes, ce qui élève à 21 le nombre d'activistes qui ont trouvé la mort dans une série d'opérations menées par l'armée dans le sud-est de la Turquie après l'attaque meurtrière de mercredi à la bombe contre un convoi militaire.

Les cinq militants kurdes tués jeudi soir avaient attaqué des bâtiments publics et un poste de police dans le centre de Semdinli, dans la province de Hakkari, située dans le sud-est du pays.

Quelques heures plus tôt, des combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) avaient mené d'autres assauts contre deux postes de l'armée dans la même région, tuant au moins un soldat, ont annoncé des responsables de la sécurité.

L'armée a envoyé des renforts après l'attaque mercredi par des militants du PKK d'un convoi à l'aide d'une bombe déclenchée à distance, dans ce même district de Semdinli.

Cinq soldats sont morts dans l'attaque, sept autres ont été blessés, selon le bureau du gouverneur local, qui a ajouté que les opérations contre les militants se poursuivaient.

Le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Hayri Kivrikoglu, s'est rendu jeudi sur place à Hakkari pour rassurer une opinion publique partisan de la manière forte.

"Nos opérations dans la région continueront sans relâche", a-t-il déclaré, cité par le site internet de l'agence de presse anatolienne. "L'armée sera toujours du côté du peuple, qui ne doit pas s'inquiéter", a-t-il martelé. "Les forces armées turques continueront à faire leur devoir pour assurer la sécurité de la population et de la région".

Les combats s'inscrivent dans une poussée de violence dans la province reculée et montagneuse de Hakkari, limitrophe de l'Irak et de l'Iran, qui serait liée, selon des responsables turcs et des analystes, au conflit syrien.

Plus de 40.000 personnes ont été tuées dans le conflit qui oppose les forces turques au PKK depuis le début de l'insurrection, il y a 28 ans. Les militants du PKK souhaitent obtenir l'indépendance d'une partie du sud-est de la Turquie où la population est majoritairement kurde.

Le conflit se situe principalement dans la partie montagneuse bordant l'Irak et l'Iran, mais le PKK a également mené des attaques dans des villes turques.

Des responsables turcs lui attribuent l'attaque à la bombe d'une voiture qui a tué neuf personnes lundi dans la ville de Gaziantep, près de la frontière syrienne.

Le PKK, considéré par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne comme une organisation "terroriste", a nié être impliqué dans cette attaque.

Côté diplomatique, le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a accusé le président syrienne Bachar al Assad de soutenir les activistes du PKK et a menacé d'une intervention militaire en Syrie si le PKK venait à utiliser le territoire syrien pour ses actions.

Seyhmus Cakan,; Agathe Machecourt, Jean-Loup Fiévet et Juliette Rabat pour le service français

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120823.REU4269/l-armee-turque-tue-21-membres-du-pkk.html
 
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