La tyrannie de la beauté

Un peu long mais intéressant ....


La beauté est injuste. Elle crée des inégalités entre individus qui, bien que non dites, ont de très fortes implications sur le marché de l’amour ou sur celui du travail. Par Jean-François Dortier.

On peut débattre sans fin de la beauté. La laideur, elle, est indiscutable.

Dans Les Mots (1964), Jean-Paul Sartre se rappelle comme d’un véritable traumatisme le jour où, à l’âge de 7 ans, on lui a coupé les cheveux. Jusque-là, il portait une longue chevelure blonde et bouclée qui cachait un visage enfantin. Mais d’un seul coup sa nouvelle coiffure va révéler à la famille ce qu’elle n’avait pas voulu reconnaître : l’enfant est très laid et il louche. C’est l’effroi quand il rentre à la maison, tondu. Sa mère s’enferme dans sa chambre pour pleurer. Son grand-père est atterré. Il « avait confié au coiffeur une petite merveille, on lui avait rendu un crapaud : c’était saper à la base ses futurs émerveillements. » Plus tard, grâce à son génie, Sartre saura compenser sa laideur – sa taille de nabot, son regard de travers, sa voix nasillarde – et deviendra un vrai séducteur.

Mais tous les laiderons n’ont pas du génie, et sur eux pèse une malédiction. Car la laideur physique est un lourd handicap, sur le marché de l’amour comme sur le marché du travail. Dans L’Histoire de la laideur (1), Umberto Eco rapporte le destin peu enviable de ceux que la nature a défavorisés. L’histoire réserve un sort piteux à ceux qui ont eu le malheur de naître difformes, hideux, sans grâce. Dans la peinture occidentale, la laideur est associée à la souffrance, l’enfer, les monstres, l’obscène, le diable, la sorcellerie, le satanisme. Car la laideur suscite le dégoût, mais aussi la peur, la dérision, au mieux la compassion. Dans l’imaginaire populaire, la laideur a toujours été associée à la méchanceté, à la folie, à la bêtise. Jérôme Bosch peint des êtres difformes qui peuplent l’enfer. Dans les contes populaires, la sorcière a toujours été dépeinte comme une femme vieille, méchante et « laide » : nez crochu, sourire satanique, dos courbé, menton en galoche. La laideur a souvent été assimilée à ce qui est tordu, courbé, fripé, ridé, balafré, difforme, petit, gros, gras et vieux.

La beauté est-elle universelle ?

Les traits associés à la laideur dessinent en creux les critères de la beauté que l’on assimile souvent à un corps jeune, symétrique, lisse, droit, mince, grand. Reste à savoir si ces canons sont universels. La question oppose deux camps. Pour les historiens comme Georges Vigarello, « rien de plus culturel que la beauté physique   » (2). La peinture fournit des preuves évidentes de la relativité des canons de beauté selon les époques. Il suffit de voir comment l’on a peint les Trois Grâces au fil du temps (encadré p. 40) . La littérature fournit aussi un précieux témoignage : Ronsart vante la « divine corpulence » de sa belle ; Alexandre Dumas s’extasie sur les charmes d’une amoureuse « hardie de poitrine et cambrée de hanches » .

Les anthropologues ont de nombreux arguments montrant la relativité des critères selon les sociétés. Les femmes mursi appelées « négresses à plateau » n’ont rien pour charmer le regard des Occidentaux ; les pieds de certaines Chinoises, atrophiés par des bandages, avaient, paraît-il, leur charme au regard des hommes ; les vénus hottentotes arborent des fessiers hypertrophiés très prisés des Bushmen, etc.
 
Mais au-delà des variations historiques et sociales, n’existerait-il pas tout de même des critères de beauté universels ? C’est ce que pensent beaucoup de psychologues adeptes de l’approche évolutionniste. Leurs arguments ? Depuis une vingtaine d’années, de très nombreuses expériences ont été menées sur les critères de physical attractiveness (3). La méthode la plus courante consiste à proposer à des personnes de comparer deux portraits pour choisir le plus attirant. Il est même possible de modifier les paramètres d’un visage par ordinateur pour voir comment telle ou telle modification opère. Plus ou moins rond, plus ou moins jeune…, à ce jeu, des constantes se dégagent nettement.

Tout d’abord, il apparaît que les traits « néoténiques » d’un visage (petit nez et grand yeux) sont plus attractifs que d’autres, ce qui disqualifie les visages âgés aux traits complexes. On préférera les traits « enfantins ». Les traits de la vieillesse : rides, teint de la peau, tâches sont discrédités. Inversement, la maturité de certains traits peut s’avérer plus attrayante. On préfère en général les visages sans bajoues et aux pommettes saillantes. Une autre caractéristique est la symétrie. Un visage globalement symétrique est jugé plus beau. Enfin, la forme moyenne de l’ovale fait référence en matière de beauté. Un visage « normal » n’est ni rond ni carré.

Tout bien considéré, l’opposition entre universalité et relativité de la beauté n’a rien d’irréductible. Regardons les nus féminins que nous offrent la peinture, la photographie, la mode (4). Ils peuvent présenter des femmes plus ou moins rondes, celles-ci sont jeunes. De même les hommes, de l’éphèbe grec à l’homme mûr de la Renaissance. Leurs proportions harmonieuses affichent bonne santé et vigueur. Ni les freluquets, ni les obèses ne sont jamais pris comme étalons de beauté. Voilà pourquoi les garçons savent d’instinct qu’en rentrant le ventre et gonflant les pectoraux, ils auront plus de chance de plaire.

L’appréciation de la beauté varie bien selon les époques et les cultures. Mais cette variation se fait autour de quelques attracteurs esthétiques. Jamais l’on ne verra des dents mal plantées, des boutons sur le visage, une grimace, des rides, des tâches comme canons de beauté. Il y a peu de chance pour que quelque part dans le monde les gens préfèrent le portrait de l’auteur de ces lignes à celui de George Clooney (si c’est le cas, merci de me communiquer les coordonnées de ce peuple étrange).

Ce qui est beau est bien

La beauté est injuste car très inégalitaire. Mais ce n’est pas tout. S’y ajoute un constat plus cruel encore : le beau possède le privilège supplémentaire d’être associé à ce qui est bon et bien. Le lien entre « beau » et « bien » s’ancre dans le langage, même là où les deux mots sont parfois synonymes. On dit une « belle personne » en parlant de ses qualités morales et « vilain » est synonyme de « méchant », comme s’il suffisait d’être beau pour être paré de toutes les autres qualités. Les enquêtes de psychologie sociale le confirment : la beauté est spontanément liée à l’intelligence, la gentillesse, la santé, la sympathie, etc. En somme, « ce qui est beau est bien » comme le résument Jean-Yves Baudouin et Guy Tiberghien, auteurs d’une étude sur les représentations sociales de la beauté et de ses stéréotypes associés (5).
 
On peut alors se demander quel impact la beauté a dans la vie quotidienne. Fondamental (7) ! Ses facteurs pourraient jouer, de façon plus ou moins consciente, non seulement en amour, mais aussi à l’école, sur le marché du travail ou dans la justice.

La sélection beau/laid opère dès l’école. Elle s’initie dès la cour de récréation où les attaques contre les « moches » se révèlent impitoyables. De nombreux enfants souffrent en silence des persécutions faites à ceux qui ont le malheur d’être trop gros, trop petits, de loucher ou d’avoir les dents mal plantées.

Il se peut que les enseignants – à leur corps défendant bien sûr – puissent avoir aussi une préférence pour les beaux. Prenez une pile de copies et faites la corriger par un groupe de professeurs. Relevez les notes puis proposez les mêmes copies à un autre groupe d’enseignants en y adjoignant la photographie des étudiant(e)s. Résultat : les physiques avenants améliorent leur note, les physiques ingrats perdent des points (8). À l’oral, le phénomène est évidemment encore plus marqué. L’apparence joue en faveur des plus beaux sans que les enseignants en aient conscience, bien sûr.

De l’école au travail, la sélection par le beau

Le même protocole peut être appliqué aux entretiens d’embauche. Le sociologue Jean François Amadieu, professeur à l’université de Paris-I, a réalisé des expériences au constat sans appel. Un visage disgracieux sur une photo de candidature est un handicap certain. De même, un CV avec un visage d’obèse a moins de probabilités de décrocher un entretien d’embauche qu’un autre (9). Les Anglo-Saxons ont accumulé bien d’autres travaux sur les discriminations, qu’elles soient liées à la petite taille, l’obésité ou la laideur physique et à leurs impacts sur le déroulement de carrière. Au travail, être grand et beau est un avantage, y compris en matière de salaire.

La beauté joue donc dans la sélection. Ce fait est encore renforcé dans nos sociétés de services où les relations publiques sont plus importantes que dans les sociétés industrielles. Certaines entreprises recrutent en tenant compte explicitement de l’esthétique. C’est le cas pour certaines tâches de représentation : hôtesse d’accueil, de l’air, steward, présentateur de télévision, etc. Mais dans de nombreux autres cas, le critère esthétique opère sans être explicite : un manager qui recrute sa secrétaire, un chef qui recrute dans son service, un salon de coiffure ou un magasin de vêtements – il est toujours mieux pour l’image de marque d’une entreprise que les salariés qui la représentent soient beaux. Même à l’intérieur des équipes, bien qu’il n’y ait pas d’enjeu de représentation, le phénomène joue a priori . Dans les relations sociales ordinaires entre collègues, il a été démontré par des sociologues que les personnes les plus belles attirent plus de sympathie de la part de leurs collègues. On recherche plus volontiers leur compagnie. Inversement, il y a une mise à l’écart des obèses, des laids ou des handicapés. La discrimination par la beauté qui existait déjà à l’école se poursuit au travail.

Elle se retrouve aussi dans la justice. Face aux juges, le « délit de sale gueule » joue un rôle et une mine patibulaire appelle plus de suspicion qu’un visage d’ange.
 
C’est incontestablement sur le marché de l’amour que la loi de la beauté est la plus implacable. Et la plus cruelle. En dépit de « l’amoureusement correct » qui voudrait que l’on aime une personne d’abord pour sa personnalité, sa générosité, son intelligence, son humour…, la beauté reste le facteur prédominant dans l’attraction entre les êtres.

Les beaux vers les beaux, les laids vers les laids

Une belle gueule a évidemment infiniment plus de chance de pouvoir séduire la femme de ses rêves qu’un laideron. Et tout le monde n’a pas le bagout et l’intelligence de Sartre pour compenser un physique ingrat. De ce point de vue, la sélection par le beau est assez intraitable. Seuls quelques romanciers ont osé aborder sans fard ce tabou. La laideur contraint souvent à ne séduire que les personnes qui sont à sa portée, c’est-à-dire ceux qui vous ressemblent. Dans Le Goût des femmes laides (Gallimard, 2005), l’écrivain Roger Millet met en scène un personnage très laid qui, poussé par le goût de la conquête et du sexe, doit se contenter de ne séduire que des femmes laides. Il devient une sorte de Don Juan des réprouvées. Dans Extension du domaine de la lutte (Nadeau, 1994), Michel Houellebecq relate la misère sexuelle et la frustration d’un homme sans charme.

Sur ce point, le constat des sociologues rejoint celui de la psychologie évolutionniste et le constat courant que chacun peut faire. Les femmes accordent, il est vrai, un peu moins d’importance au physique dans leurs relations amoureuses. Mais, en général, une femme ne tombe amoureuse d’un homme plus laid et vieux que s’il a un statut social supérieur et une position prestigieuse. Il arrive certes parfois que la plus belle et charmante fille du lycée, du quartier, de la fac, s’entiche d’un sale type : laid, stupide et sans attraits apparents. Mais ces exceptions sont rares. Elles sont remarquables justement parce qu’exceptionnelles. De même, certains hommes préfèrent les femmes plus âgées, ou grosses, alors que l’âge et le poids constituent en général un handicap dans la séduction. Le marché de l’amour a ses lois. La beauté offre un précieux « capital de séduction » plus ou moins élevé. Ce capital est un facteur d’inégalités très fortes dans les relations humaines en général et les relations amoureuses en particulier. Injustice supplémentaire : ce capital est en partie héréditaire.

Bref, c’est triste à constater, à l’école, au travail, en amour, en amitié et dans les relations humaines en général, il vaut mieux être beau. Cela compte de façon significative dans le jugement porté sur nous. On comprend dans ces conditions que le maquillage, la musculation, les régimes amaigrissants, les produits « antiâge », antirides, la chirurgie esthétique, le Botox, bref tout ce que l’industrie de la beauté peut proposer, se portent bien. L’importance que l’on accorde aux apparences est tout sauf de la futilité. La beauté est un atout considérable dans les relations humaines.

http://www.scienceshumaines.com/la-tyrannie-de-la-beaute_fr_22384.html
 

Lila88

Bladi 2012: Qui est qui?
VIB
Un peu long mais intéressant ....


La beauté est injuste. Elle crée des inégalités entre individus qui, bien que non dites, ont de très fortes implications sur le marché de l’amour ou sur celui du travail. Par Jean-François Dortier.

On peut débattre sans fin de la beauté. La laideur, elle, est indiscutable.
amille ce qu’elle n’avait pas voulu reconnaître : l’enfant est très laid et il louche. C’est l’effroi quand il rentre à la maison, tondu. Sa mère s’enferme dans sa chambre pour pleurer. Son grand-père est atterré. Il « avait confié au coiffeur une petite merveille, on lui avait rendu un crapaud : c’était saper à la base ses futurs émerveillements. » Plus tard, grâce à son génie, Sartre saura compenser sa laideur – sa taille de nabot, son regard de travers, sa voix nasillarde – et deviendra un vrai séducteur.

Mais tous les laiderons n’ont pas du génie, et sur eux pèse une malédiction. Car la laideur physique est un lourd handicap, sur le marché de l’amour comme sur le marché du travail. Dans L’Histoire de la laideur (1), Umberto Eco rapporte le destin peu enviable de ceux que la nature a défavorisés. L’histoire réserve un sort piteux à ceux qui ont eu le malheur de naître difformes, hideux, sans grâce. Dans la peinture occidentale, la laideur est associée à la souffrance, l’enfer, les monstres, l’obscène, le diable, la sorcellerie, le satanisme. Car la laideur suscite le dégoût, mais aussi la peur, la dérision, au mieux la compassion. Dans l’imaginaire populaire, la laideur a toujours été associée à la méchanceté, à la folie, à la bêtise. Jérôme Bosch peint des êtres difformes qui peuplent l’enfer. Dans les contes populaires, la sorcière a toujours été dépeinte comme une femme vieille, méchante et « laide » : nez crochu, sourire satanique, dos courbé, menton en galoche. La laideur a souvent été assimilée à ce qui est tordu, courbé, fripé, ridé, balafré, difforme, petit, gros, gras et vieux.

La beauté est-elle universelle ?

Les traits associés à la laideur dessinent en creux les critères de la beauté que l’on assimile souvent à un corps jeune, symétrique, lisse, droit, mince, grand. Reste à savoir si ces canons sont universels. La question oppose deux camps. Pour les historiens comme Georges Vigarello, « rien de plus culturel que la beauté physique   » (2). La peinture fournit des preuves évidentes de la relativité des canons de beauté selon les époques. Il suffit de voir comment l’on a peint les Trois Grâces au fil du temps (encadré p. 40) . La littérature fournit aussi un précieux témoignage : Ronsart vante la « divine corpulence » de sa belle ; Alexandre Dumas s’extasie sur les charmes d’une amoureuse « hardie de poitrine et cambrée de hanches » .

Les anthropologues ont de nombreux arguments montrant la relativité des critères selon les sociétés. Les femmes mursi appelées « négresses à plateau » n’ont rien pour charmer le regard des Occidentaux ; les pieds de certaines Chinoises, atrophiés par des bandages, avaient, paraît-il, leur charme au regard des hommes ; les vénus hottentotes arborent des fessiers hypertrophiés très prisés des Bushmen, etc.


C'est un article très intéressant.

Merci de l'avoir posté.

Il me rappele d'ailleurs ce que ma soeur m'a raconté hier...
 

Lila88

Bladi 2012: Qui est qui?
VIB
Un peu long mais intéressant ....


La beauté esdu. Sa mère s’enferme dans sa chambre pour pleurer. Son grand-père est atterré. Il « e de la laideur (1), Umberto Eco rapporte le destin peu enviable de ceux que la nature a défavorisés. L’histoire réserve un sort piteux à ceux qui ont eu le malheur de naître difformes, hideux, sans grâce. Dans la peinture occidentale, la laideur est associée à la souffrance, l’enfer, les monstres, l’obscène, le diable, la sorcellerie, le satanisme. Car la laideur suscite le dégoût, mais aussi la peur, la dérision, au mieux la compassion. Dans l’imaginaire populaire, la laideur a toujours été associée à la méchanceté, à la folie, à la bêtise. Jérôme Bosch peint des êtres difformes qui peuplent l’enfer. Dans les contes populaires, la sorcière a toujours été dépeinte comme une femme vieille, méchante et « laide » : nez crochu, sourire satanique, dos courbé, menton en galoche. La laideur a souvent été assimilée à ce qui est tordu, courbé, fripé, ridé, balafré, difforme, petit, gros, gras et vieux.

La beauté est-elle universelle ?

Les traits associés à la laideur dessinent en creux les critères de la beauté que l’on assimile souvent à un corps jeune, symétrique, lisse, droit, mince, grand. Reste à savoir si ces canons sont universels. La question oppose deux camps. Pour les historiens comme Georges Vigarello, « rien de plus culturel que la beauté physique   » (2). La peinture fournit des preuves évidentes de la relativité des canons de beauté selon les époques. Il suffit de voir comment l’on a peint les Trois Grâces au fil du temps (encadré p. 40) . La littérature fournit aussi un précieux témoignage : Ronsart vante la « divine corpulence » de sa belle ; Alexandre Dumas s’extasie sur les charmes d’une amoureuse « hardie de poitrine et cambrée de hanches » .

Les anthropologues ont de nombreux arguments montrant la relativité des critères selon les sociétés. Les femmes mursi appelées « négresses à plateau » n’ont rien pour charmer le regard des Occidentaux ; les pieds de certaines Chinoises, atrophiés par des bandages, avaient, paraît-il, leur charme au regard des hommes ; les vénus hottentotes arborent des fessiers hypertrophiés très prisés des Bushmen, etc.
de rien enfin...!

Et elle t'a raconté quoi ta soeur hier? :intello:


Sans exagérer, une fille a obtenu la meilleure note d'oral alors qu'elle n'avait jamais participé et qu'elle faisait ses td à moitié. Le motif? Elle est le coup de coeur du chargé de TD (je dis pas ça façon de parler :D)
 

Kadijak

Gone
VIB
j'ai juste lu le titre en gras (désolé mais si je lis tout, je risque de faire une crise et perdre mes n euronnes)


alors je comprend mieux pourquoi j'ai pas de job :pleurs: c'est parce que je suis moche :(
 
j'ai juste lu le titre en gras (désolé mais si je lis tout, je risque de faire une crise et perdre mes n euronnes)


alors je comprend mieux pourquoi j'ai pas de job :ps: c'est parce que je suis moche (


Ca dépend dans quelle domaine tu cherches :intello:

vive les moches :t:

Yeah, moi aussi je revendique ma moche attitude :D
Au moins nous on sera pas en dépression à 50ans ( et meme avant ) parce qu'on aura perdu notre beauté niak niak niak
 
Oh c'est supeeer ça comme article pour mon projet documentaire !! :rols:

Sur quoi porte ton projet docu? :intello:


Sans exagérer, une fille a obtenu la meilleure note d'oral alors qu'elle n'avait jamais participé et qu'elle faisait ses td à moitié. Le motif? Elle est le coup de coeur du chargé de TD (je dis pas ça façon de parler )


Je me souviens d'un truc similaire quand j'etais encore en Deug :intello:
Y'avait une espéce de grande blonde toujours court vetu qui en foutait pas une, mais qui obtenait toujours la moyenne au Td de pratique de la langue ( anglais)
Le prof etait un lecteur irlandais d'à peine 27 ans et d'apres les rumeurs, il la draguait sévéremment!
 
Sur quoi porte ton projet docu? :intello:





Je me souviens d'un truc similaire quand j'etais encore en Deug :intello:
Y'avait une espéce de grande blonde toujours court vetu qui en foutait pas une, mais qui obtenait toujours la moyenne au Td de pratique de la langue ( anglais)
Le prof etait un lecteur irlandais d'à peine 27 ans et d'apres les rumeurs, il la draguait sévéremment!
peut etre qu'en pratique de la langue elle etait exceptionnellement bonne


quoiqu'il en soit quand t'es laide tu as plusieurs choix sans rentrer dans la psychologie ni la philosphie de base

faire du porno
faire du velo
arreter les chamallow
arreter la psycho



qoiqu'il en soit la beauté est subjective est on peut etre la plus belle des creatures aux yeux d'un aveugle (aveugle dans le sens aveugle aux raisons quotidienne et des standard des canons mais bien voyant dans ce qui est la beauté des sens et du coeur)


ce fut ma participation et ma BA de la journee au profit des laids et laides

fair
 

Kadijak

Gone
VIB
quoiqu'il en soit quand t'es laide tu as plusieurs choix sans rentrer dans la psychologie ni la philosphie de base

faire du porno
faire du velo
arreter les chamallow
arreter la psycho



qoiqu'il en soit la beauté est subjective est on peut etre la plus belle des creatures aux yeux d'un aveugle (aveugle dans le sens aveugle aux raisons quotidienne et des standard des canons mais bien voyant dans ce qui est la beauté des sens et du coeur)


ce fut ma participation et ma BA de la journee au profit des laids et laides

fair


mdrrrrrrrrrrrrrrrrr! le vélo rend beau???

je vais m'y mettre!!! :intello:
 
peut etre qu'en pratique de la langue elle etait exceptionnellement bonne


quoiqu'il en soit quand t'es laide tu as plusieurs choix sans rentrer dans la psychologie ni la philosphie de base

faire du porno
faire du velo
arreter les chamallow
arreter la psycho



qoiqu'il en soit la beauté est subjective est on peut etre la plus belle des creatures aux yeux d'un aveugle (aveugle dans le sens aveugle aux raisons quotidienne et des standard des canons mais bien voyant dans ce qui est la beauté des sens et du coeur)


ce fut ma participation et ma BA de la journee au profit des laids et laides

fair

Merci de ta particpitation Gharbaoui :D

En effet, concernant la brindille blonde, selon les dires d'autres collègues de classes, boutonneuses et grasses ( c'etait d'ailleurs les plus virulentes à son egard), elle etait exceptionnellement douée ( et précoce on avait 18/19 à l'epoque) en "langue" ....


Oui, un homme aveugle et avec une sacrée personnalité alors pour voir au delà des standards de la beauté que les medias nous imposent à longeur de temps.

Penses tu que le vélo rend plus beau et les chamallow moche? Que la psyho accentue la laideur?
Pour le porno je releverai pas.


See ya
 

Machupicchu89

🌻Lo mejor siempre espera adelante🌻
Salam

Et oui c'est la triste réalité de ce bas monde !
"L'habit ne fait pas le moine" est devenu "l'habit fait le moine".
Mais les gens ont tendance à oublier que la beauté physique est éphémère alors que la beauté du coeur, elle, est éternelle.
 

Lakmee

Procrastinatrice
La laideur a ceci de supérieur à la beauté : elle ne disparaît pas avec le temps.
Gainsbourg.

Tu es belle vu de l'extérieur
Hélas je connais tout ce qui se passe à l'intérieur
C'est pas beau même assez dégoûtant
Alors ne t'étonne pas si aujourd'hui je te dis va-t'en
Va te faire voir, va faire voir ailleurs
Tes roudoudous, tout mous tout doux
Et ton postérieur
Il est beau vu de l'extérieur
Malheur à moi qui ai pénétré à l'intérieur
C'était bon ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses là n'ont qu'un temps
Va te faire voir, va te faire voir ailleurs
Tes roploplos, tout beaux tout chaud
Et ton gros pétard

Il est beau vu de l'extérieur
Qu'est-ce qui m'a pris grand Dieu d'm'aventurer à l'intérieur
C'était bon ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses-là n'ont qu'un temps
Va t'faire voir, va faire voir ailleurs
Tes deux doudounes, tes gros balounes
Et ton p'tit valseur
Il est beau vu de l'extérieur
J'aurais dû me méfier pas m'risquer à l'intérieur
C'était bon ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses là n'ont qu'un temps
Va te faire voir, va te faire voir ailleurs
Et sans délai tes boîtes à lait
Et ton popotin

Il est beau vu de l'extérieur
Pauvre de moi qui m'suis risqué à l'intérieur
C'était bon ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses-là n'ont qu'un temps
Va t'faire voir, va faire voir ailleurs
Tes beaux lolos en marshmallow
Et ton p'tit panier
Il est beau vu de l'extérieur
Mais tu sais comme moi tout ce qui s'passe à l'intérieur
C'est pas beau même assez dégouttant
Alors ne t'étonne pas si aujourd'hui je te dis va-t'en
Va t'faire voir, va t'faire voir ailleurs...
 

Ah ces japonais .... dents tordus, yeux débridés...décidemment :rolleyes:

La laideur a ceci de supérieur à la beauté : elle ne disparaît pas avec le temps.
Gainsbourg.

Tu es belle vu de l'extérieur
Hélas je connais tout ce qui se passe à l'intérieur
C'est pas beau même assez dégoûtant
Alors ne t'étonne pas si aujourd'hui je te dis va-t'en
Va te faire voir, va faire voir ailleurs
Tes roudoudous, tout mous tout doux
Et ton postérieur
Il est beau vu de l'extérieur
Malheur à moi qui ai pénétré à l'intérieur
C'était bon ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses là n'ont qu'un temps
Va te faire voir, va te faire voir ailleurs
Tes roploplos, tout beaux tout chaud
Et ton gros pétard

Il est beau vu de l'extérieur
Qu'est-ce qui m'a pris grand Dieu d'm'aventurer à l'intérieur
C'était bon ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses-là n'ont qu'un temps
Va t'faire voir, va faire voir ailleurs
Tes deux doudounes, tes gros balounes
Et ton p'tit valseur
Il est beau vu de l'extérieur
J'aurais dû me méfier pas m'risquer à l'intérieur
C'était bon ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses là n'ont qu'un temps
Va te faire voir, va te faire voir ailleurs
Et sans délai tes boîtes à lait
Et ton popotin

Il est beau vu de l'extérieur
Pauvre de moi qui m'suis risqué à l'intérieur
C'était bon ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses-là n'ont qu'un temps
Va t'faire voir, va faire voir ailleurs
Tes beaux lolos en marshmallow
Et ton p'tit panier
Il est beau vu de l'extérieur
Mais tu sais comme moi tout ce qui s'passe à l'intérieur
C'est pas beau même assez dégouttant
Alors ne t'étonne pas si aujourd'hui je te dis va-t'en
Va t'faire voir, va t'faire voir ailleurs...

J'aime bien Gainsbarre, l'ambassadeur des moches...::D
Justement c'est ce que je disais plus haut, au moins nous les moches ne feront pas une dépression d'avoir perdu notre beauté une fois jeunesse passée ...
 
L'adage selon lequel la beauté est intérieure ne fait pas l'unanimité dans le monde de l'entreprise. Rina Bovrisse, une salariée japonaise en a récemment fait les frais. La marque de luxe Prada qui l'employait l'a licenciée à cause de sa "laideur". Le DRH lui avait d'abord demandé de changer de coupe de cheveux. Puis vint le temps où on lui demanda de perdre du poids et de s'entretenir physiquement. Ces changements devaient lui permettre de mieux coller à l'image "glamour" de la marque. Mais le résultat n'a pas convaincu sa direction qui l'a licenciée quelques semaines plus tard. La jeune femme a porté son cas devant la justice mais sa demande a été rejetée faute de preuves.

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/faut-il-etre-beau-pour-trouver-un-job_930298.html

c'est elle :eek: mais elle est pas moche banale mais pas laide :s

http://fashaddix.com/wp-content/uploads/2010/04/rina-bovrisse.jpg
 
L'adage selon lequel la beauté est intérieure ne fait pas l'unanimité dans le monde de l'entreprise. Rina Bovrisse, une salariée japonaise en a récemment fait les frais. La marque de luxe Prada qui l'employait l'a licenciée à cause de sa "laideur". Le DRH lui avait d'abord demandé de changer de coupe de cheveux. Puis vint le temps où on lui demanda de perdre du poids et de s'entretenir physiquement. Ces changements devaient lui permettre de mieux coller à l'image "glamour" de la marque. Mais le résultat n'a pas convaincu sa direction qui l'a licenciée quelques semaines plus tard. La jeune femme a porté son cas devant la justice mais sa demande a été rejetée faute de preuves.

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/faut-il-etre-beau-pour-trouver-un-job_930298.html

c'est elle :eek: mais elle est pas moche banale mais pas laide :s

http://fashaddix.com/wp-content/uploads/2010/04/rina-bovrisse.jpg


Purée c'est grave :eek:
En effet, elle est pas laide... sont graves ceux là, en emme temps c'est Prada et dans l'univers du Luxe, ils aiment bien avoir des collaboratrices au physique de mannequin...
Mais bon pourquoi l'avoir recruté dans ce cas?
 
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