Pfff …
Réponse simplifiée, parce que le profil psychiatrique de l’auteur est peut être spéciale, du genre psychopathe ou autre, je ne sais pas, et dans ce cas, ce qui je dis ci‑dessous ne serait pas pertinent. Ce que je dis ici, est dans l’hypothèse où on a pas à faire à un malade psychiatrique, mais à un individu lambda qui a sérieusement dérapé.
Froidement et techniquement, temps que les femmes se prendront pour des objets passifs attendant d’être prises par des chasseurs en bonne place, il y aura une probabilité non‑négligeable pour que de tels gros dérapages se produisent, comme avec tous les comportements à risque avec lesquelles on a des chances de passer entre les gouttes mais où des compagnon(e)s vont payer le prix fort (autre exemple: drogues dures, alcoolisme, conduite en excès de vitesse, etc).
Dans ce cas particulier, il faut aussi savoir si on idolâtre un statut de victime (option féministe), raison d’ailleurs pour laquelle la presse ne fait les titres que sur les femmes violées jamais sur les hommes violés qui existent pourtant, ou si on veut résoudre le problème et responsabiliser tout le monde sans distinction de sexe (option libérale).
Les gens qui disent « elle n’avait qu’à faire attention », déchargent sur une personne une responsabilité collective (dont se moquent la majorité des femmes, comme la probabilité est faible que sa leur arrive), et devraient dire « elles auraient dut faire attention à la culture, aux mœurs, modèles sociaux, auxquelles elles s’accrochent ».
Les accidents et drames qu’on a personnellement peu de chance de connaitre mais qui quand ils arrivent sont des catastrophes, ne peuvent pas être pris en charge individuellement (parce que les individus jugent peu rentable de s’y intéresser), il faut contraindre (je sais que le mot est tabou, mais c’est le mot), chaque individu à prendre sa petite part, selon un principe comparable à celui des assurances obligatoires (j’expliquerai l’analogie si elle n’est pas claire). Cette part minimaliste n’est pas prise. Cette part devrait être prise dans l’éducation et les comportements, mais elle ne l’est pas, et même si elle l’était, pas difficile de prévoir que culture féministe oblige, « on » ne la ferait reposer que sur une moitié de la population, c’est à dire que ce serait comme si on ne faisait rien.
(suite dans le message suivant)