Jiimmy
Vergissmeinnicht
Salam Aleykoum
On peut justifier traditionnellement un mal par le fait que ses effets peuvent être réduits en comparaison avec un mal auquel il se substitue.
Pour autant, est-ce acceptable que de se résoudre à l'idée qu'il faut supporter ce qui s'identifie clairement comme un mal dans le désespoir de parvenir à une solution qui soit meilleure et donc plus adaptée.
Nous pouvons illustrer cette problématique avec les dictateurs Arabes qui semblent être, à tort ou à raison, considérés par certains comme des maux nécessaires car moins néfastes que ce qu'il résulterait d'une destitution de ceux-ci.
On arguera du fait que l'exemple Irakien (Saddam Hussein) et Libyen (Khaddafi) se trouvent êtres de parfaites illustrations d'une situation qui s'envenime gravement lorsque les dirigeants despotes sont chassés du pouvoir. On en conclura qu'il est essentiel, afin de préserver la prospérité et la stabilité, que ces maux, incarnés par ces dirigeants dictateurs, perdurent afin de ne pas détériorer une situation qui n'est pourtant pas si reluisante que cela.
Ce pessimisme me parait être une défaite intellectuelle. S'il est vrai que la chute d'un dictateur inaugure inévitablement une période de troubles dont la durée sera indéterminée, peut-on néanmoins se contenter de cette sentence pour sombrer dans l'immobilisme et ne pas agir face à ce qui est néfaste.
La révolution Française et bien d'autres pourraient montrer l'exemple de révoltes qui ont permis à une société d'accéder à la paix et à la prospérité malgré une très longue période de troubles. Celui qui n'a pas d'objectif ne risque pas de les atteindre dit un proverbe Africain et il est effectif que celui qui n'agit pas ne changera pas sa condition et restera asservi à vie dans l'espoir qu'un autre bouge à sa place et vienne le libérer de ses chaines, tout aussi auréolées de fleurs celles-ci soient-elles.
Mais j'ai la sensation que cet autre ne viendra jamais et qu'il est donc nécessaire que le travail soit fait par soi-même quitte à vivre une période d'intenses troubles qui, nécessairement, finiront par survenir un jour car la dictature ne peut assurer la stabilité à long terme. Depuis la nuit des temps les sociétés ont alterné les périodes de troubles et de paix, c'est cyclique et ces maux, soi-disant nécessaires, ne sont aucunement gage d'assurance de paix pour l'avenir.
On peut justifier traditionnellement un mal par le fait que ses effets peuvent être réduits en comparaison avec un mal auquel il se substitue.
Pour autant, est-ce acceptable que de se résoudre à l'idée qu'il faut supporter ce qui s'identifie clairement comme un mal dans le désespoir de parvenir à une solution qui soit meilleure et donc plus adaptée.
Nous pouvons illustrer cette problématique avec les dictateurs Arabes qui semblent être, à tort ou à raison, considérés par certains comme des maux nécessaires car moins néfastes que ce qu'il résulterait d'une destitution de ceux-ci.
On arguera du fait que l'exemple Irakien (Saddam Hussein) et Libyen (Khaddafi) se trouvent êtres de parfaites illustrations d'une situation qui s'envenime gravement lorsque les dirigeants despotes sont chassés du pouvoir. On en conclura qu'il est essentiel, afin de préserver la prospérité et la stabilité, que ces maux, incarnés par ces dirigeants dictateurs, perdurent afin de ne pas détériorer une situation qui n'est pourtant pas si reluisante que cela.
Ce pessimisme me parait être une défaite intellectuelle. S'il est vrai que la chute d'un dictateur inaugure inévitablement une période de troubles dont la durée sera indéterminée, peut-on néanmoins se contenter de cette sentence pour sombrer dans l'immobilisme et ne pas agir face à ce qui est néfaste.
La révolution Française et bien d'autres pourraient montrer l'exemple de révoltes qui ont permis à une société d'accéder à la paix et à la prospérité malgré une très longue période de troubles. Celui qui n'a pas d'objectif ne risque pas de les atteindre dit un proverbe Africain et il est effectif que celui qui n'agit pas ne changera pas sa condition et restera asservi à vie dans l'espoir qu'un autre bouge à sa place et vienne le libérer de ses chaines, tout aussi auréolées de fleurs celles-ci soient-elles.
Mais j'ai la sensation que cet autre ne viendra jamais et qu'il est donc nécessaire que le travail soit fait par soi-même quitte à vivre une période d'intenses troubles qui, nécessairement, finiront par survenir un jour car la dictature ne peut assurer la stabilité à long terme. Depuis la nuit des temps les sociétés ont alterné les périodes de troubles et de paix, c'est cyclique et ces maux, soi-disant nécessaires, ne sont aucunement gage d'assurance de paix pour l'avenir.