Il y a quelques jours , un soldat s'est immolé par le feu à Kelaât Sraghna, dans des conditions pas encore entièrement élucidées, et pour des raisons à ce jour inconnues ; et voici quelques jours aussi des dizaines de militaires retraités sont sortis dans les rues de Taza en signe de protestation contre leurs conditions de vie, , où d'autres militaires, en retraite eux aussi, ont manifesté en compagnie de leurs épouses et de leurs enfants pour demander l'augmentation des pensions insignifiantes qui leur sont versées à chaque fin de mois ; à Oujda, des dizaines de femmes, veuves et enfants de militaires retraités et d'anciens prisonniers de guerre au Sahara ont exprimé leur colère et leurs demandes de réhabilitation. et voici un autre militaire qui s'est suicidé pour protester contre l'injustice de ce régime pourri .
Salam,
Ta liste est trop courte et décidément militarisée, tu as oublié beaucoup de marocains vivant dans des conditions difficiles.
C'est trop facile de glisser du particulier au général.
L'argent ne tombe pas du Ciel, les caisses de l'état sont ce qu'elles sont, nos conditions de changes et d'échanges qui dévalorisent notre travail et nos exportations sont ce qu'elles sont. La crise financière et économique mondiale, l'ordre économique mondial sont ce qu'ils sont.
Crois-tu que tu es le seul à avoir de la compassion pour nos confrères et concitoyens ? Qu'on ne peut comprendre la précarité, la pauvreté, le désespoir, alors que nous avons la culture solidaire des anciens ?
Le don de la divination et de la science infuse ? Qu'en sais-tu des raisons qui poussent un individu au suicide ? De son intégrité mentale, de ses émotions, de ses déconvenues ?
Tu mélanges sciemment des sujets pour politiser et orienter le regard.
D'accord, mais si le porte-monnaie est vide, que la caisse de compensation elle même est en déroute, tes paroles ne suffisent pas à créer de la monnaie, encore moins la croissance, et tu le sais ...
Les Égyptiens et les Tunisiens commencent à comprendre et apportent une réponse : le travail, car diviser Zéro par trente millions d'habitants ou quatre-vingt-millions d'habitants cela fait Zéro, les russes ont finit par le comprendre après 70 ans de communisme partageur.