David Cameron propose un référendum sur le maintien dans l'Union européenne
Source :
23/01/2013 à 09:50
David Cameron a annoncé mercredi qu'il organiserait avant fin 2017 un référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne au
sein de l'Union européenne, s'il remporte les élections législatives prévues au plus tard en 2015.
David Cameron s'est engagé mercredi à demander aux Britanniques de se prononcer par référendum sur le maintien de leur
pays dans l'Union européenne s'il gagne les élections législatives prévues au plus tard en 2015.
Mettant fin à des mois de spéculations sur le sujet, le Premier ministre conservateur a annoncé lors d'un discours à Londres
que cette consultation populaire aurait lieu avant fin 2017.
"Il est temps pour le peuple britannique d'avoir son mot à dire", a-t-il dit. "Il est temps pour nous de régler cette question
au sujet de la Grande-Bretagne et de l'Europe."
La décision du Premier ministre a été critiquée par ses partenaires européens, l'opposition travailliste et même ses
partenaires gouvernementaux, les libéraux-démocrates.
François Hollande "a manifesté son souhait que le Royaume-Uni demeure au sein de l'Union européenne et a rappelé
qu'être membre de l'UE comportait un certain nombre d'obligations", a rapporté Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole
du gouvernement français.
"L'Europe à laquelle nous croyons est un pacte de solidarité qui vaut pour tous les Etats membres, sinon elle n'est pas la
solidarité", a ajouté le président français.
Sur la même ligne, Guido Westerwelle, ministre allemand des Affaires étrangères, a estimé que "picorer à la carte n'(était)
pas une option", tout en précisant que Berlin souhaitait que "le Royaume-Uni reste un élément actif et constructif de
l'Union européenne".
Martin Schultz, président du Parlement européen, régulièrement accusé d'immobilisme par David Cameron, a accusé
Londres d'être "très largement à l'origine de tous les blocages en Europe".
"Les changements qu'il défend ne profitent qu'au seul Royaume-Uni et ce n'est pas juste", a-t-il dit à propos de David Cameron.
Allié privilégié de Londres, le gouvernement américain a fait savoir qu'il souhaitait que la Grande-Bretagne reste membre
de l'UE avec une "voix forte".
"DES ANNÉES D'INCERTITUDE"
Au Parlement britannique, Ed Milliband, chef de file de l'opposition travailliste a estimé que David Cameron engageait
l'économie britannique dans un "pari très risqué".
Peter Mandelson, un ancien commissaire européen issu du parti travailliste, a prévenu que l'UE n'apprécierait pas d'être
considérée "comme une cafétéria où l'on apporte son propre plateau et d'où on s'en va en emportant ce que l'on veut".
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Source :
23/01/2013 à 09:50
David Cameron a annoncé mercredi qu'il organiserait avant fin 2017 un référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne au
sein de l'Union européenne, s'il remporte les élections législatives prévues au plus tard en 2015.
David Cameron s'est engagé mercredi à demander aux Britanniques de se prononcer par référendum sur le maintien de leur
pays dans l'Union européenne s'il gagne les élections législatives prévues au plus tard en 2015.
Mettant fin à des mois de spéculations sur le sujet, le Premier ministre conservateur a annoncé lors d'un discours à Londres
que cette consultation populaire aurait lieu avant fin 2017.
"Il est temps pour le peuple britannique d'avoir son mot à dire", a-t-il dit. "Il est temps pour nous de régler cette question
au sujet de la Grande-Bretagne et de l'Europe."
La décision du Premier ministre a été critiquée par ses partenaires européens, l'opposition travailliste et même ses
partenaires gouvernementaux, les libéraux-démocrates.
François Hollande "a manifesté son souhait que le Royaume-Uni demeure au sein de l'Union européenne et a rappelé
qu'être membre de l'UE comportait un certain nombre d'obligations", a rapporté Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole
du gouvernement français.
"L'Europe à laquelle nous croyons est un pacte de solidarité qui vaut pour tous les Etats membres, sinon elle n'est pas la
solidarité", a ajouté le président français.
Sur la même ligne, Guido Westerwelle, ministre allemand des Affaires étrangères, a estimé que "picorer à la carte n'(était)
pas une option", tout en précisant que Berlin souhaitait que "le Royaume-Uni reste un élément actif et constructif de
l'Union européenne".
Martin Schultz, président du Parlement européen, régulièrement accusé d'immobilisme par David Cameron, a accusé
Londres d'être "très largement à l'origine de tous les blocages en Europe".
"Les changements qu'il défend ne profitent qu'au seul Royaume-Uni et ce n'est pas juste", a-t-il dit à propos de David Cameron.
Allié privilégié de Londres, le gouvernement américain a fait savoir qu'il souhaitait que la Grande-Bretagne reste membre
de l'UE avec une "voix forte".
"DES ANNÉES D'INCERTITUDE"
Au Parlement britannique, Ed Milliband, chef de file de l'opposition travailliste a estimé que David Cameron engageait
l'économie britannique dans un "pari très risqué".
Peter Mandelson, un ancien commissaire européen issu du parti travailliste, a prévenu que l'UE n'apprécierait pas d'être
considérée "comme une cafétéria où l'on apporte son propre plateau et d'où on s'en va en emportant ce que l'on veut".
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