Une base de drones américaine au maroc pour traquer "daech"

Les premières opérations militaires en Afrique contre l'organisation terroriste "Daech" seront lancées à partir du Maroc, d'après le Wall Street Journal, cité par le quotidien Assabah.
Des négociations secrètes sont en cours entre le Maroc et les Etats-Unis d'Amérique. Les deux pays mettent même les touches finales en vue de l'installation d'une base aérienne mobile dédiée aux drones.
L'objectif de cette base est de surveiller et pourchasser les extrémistes de l'organisation terroriste appelée "Etat (...)

- Maroc / Terrorisme, États-Unis, Sahara Marocain, Libye, Etat islamique, Défense

Une base de drones américaine au Maroc pour traquer "Daech"
 
Je vois ou tu veux en venir. Mais personnellement je me dit, en politique, il n'y a pas d'amis. Seulement des intérêts mutuels.
Si je prenais les décisions au Maroc, j'aurai aussi accepté. Car dans mon intérêt personnel d'empêcher les dangereux psychopathes de Daech de m'atteindre. Et s'il faut que je m’associe à un autre genre de psychopathe (qui me menace moins directement) je dit lets go !

En politique y'a plus de place pour les quand dira t on. Chacun pour sa gueule.

Puisque c'est ca les règles du jeu. Jouons.

Je suis pas du tout contre hein, y a pas de souci, si on peut participer à notre manière à détruire daech, ça m'attristera pas au contraire.
 
Comment tu peux critiquer un pays alors ta un point de vue pas neutre déjà
Deux ton nationalisme permette de pas voir les. Point positives et de fais focaliser sur les négative 3 à la place de critique ou même si ces vrais occupé toi du maroc dans certain endroit surtout les berbère dans leur montagne qui on accès à rien occupé toi de à la place de te voisin sui s'en fou de toi

Rien compris à ton charabia ...retournes à l’école, apprends et sois sage ;) Après reviens commenter :)
Je m’excuse si tu es anglophone, ou hispanophone ..là je retire
 
Salut,
La solution des drones ?
Je me hasarde en reprenant clairement ce que certains pensent tout bas.

En termes de lecture prospective, pour la région du Maghreb/Sahel/Subsahara, c'est une information qui doit retenir toute notre attention en termes de perspectives, car elle signe une prise de position par rapport aux divers scénarios futurs, éventuels, potentiels, probables ou possibles.

Par ailleurs, la nature même des équipements, vu qu'il ne s'agit pas d'un déploiement en règle de forces, témoigne d'une approche en termes de conflits dissymétriques, non conventionnels, d'usure signant en général une "fitna" sur la durée, porteuse de risques de contamination, impliquant une nécessaire et extrême vigilance, au niveau sécuritaire.

Là, où des drones opèrent en traitement palliatif, au lieu de solutions chirurgicales radicales, le chaos se perpétue et les métastases se multiplient dans des conflits et des tensions sans fin.

La question qui se pose est relative à l’existence même d’une volonté d’éradiquer le mal dans ses racines ou bien de le laisser s’entretenir, tout en le confinant ?
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
@Jokeur, tu as raison de comparer les drones a un traitement palliatif. Le veritable traitement chirurgical a ce probleme n'a pas encore ete decouvert: une contre-ideologie plus potente qui detournera les jeunes attires par l'ideologie daeshiste vers cette nouvelle contre-ideologie. On ne peut combattre une ideologie que par une autre ideologie plus attractive pour le groupe-cible. En attendant de trouver ce remede ideologique (et idealement une contre-ideologie sans effets secondaires eux-aussi nocifs ou inattendus), il faudra continuer le traitement palliatif avec les drones, les arrestations, etc...
 

Islamogeek

Fissoul
Depuis des années, les drones américains ont réussi à stopper Al Qaïda qui désormais se focalisent que sur les guerres civiles entre arabes et musulmans pourquoi pas Daesh :p

hélas guerres civiles qui ne finissent pas.....chose que les américains et leurs drones n'arrivent pas à stopper pour le moment. :D
 
Dernière édition:
@Jokeur, tu as raison de comparer les drones a un traitement palliatif. Le veritable traitement chirurgical a ce probleme n'a pas encore ete decouvert: une contre-ideologie plus potente qui detournera les jeunes attires par l'ideologie daeshiste vers cette nouvelle contre-ideologie. On ne peut combattre une ideologie que par une autre ideologie plus attractive pour le groupe-cible. En attendant de trouver ce remede ideologique (et idealement une contre-ideologie sans effets secondaires eux-aussi nocifs ou inattendus), il faudra continuer le traitement palliatif avec les drones, les arrestations, etc...
Ce n'est pas la meilleure solution, car il y a les effets secondaires, avec apparition de résistances comme avec les traitements "antibiotiques", l'entretien des illusions et de l'espoir en prime.
Seule l'impasse idéologique permet d'en finir avec l'effondrement sous son propre poids et la perte définitive de l'espoir de la réussite. Une route qui mène à l'échec est toujours finalement désertée : Staline, Pol Pot, Serbie etc, des chemins parcourus par des millions de partisans, ont été à terme, abandonnés ..... sans drones. Le traitement chirurgical permet de réduire la durée de la maladie et d'éviter qu'elle ne s'étende alors que les drones, avec leurs dégâts ciblés collatéraux sur les populations civiles, ne font qu'amplifier les velléités.
Comme on dit chez nous, li leha, leha, quand il faut y aller, il faut y aller, sans détours ni réserves ou demi-mesures ...
 
Dernière édition:

farid_h

<defunct>
Contributeur
Ce n'est pas la meilleure solution, car il y a les effets secondaires, avec apparition de résistances comme avec les traitements "antibiotiques", l'entretien des illusions en prime.
Seule l'impasse idéologique permet d'en finir avec l'effondrement sous son propre poids : une route qui mène à l'échec est toujours finalement désertée : Staline, Pol Pot, Serbie etc, des chemins parcourus par des millions de partisans, ont été à terme, abandonnés ..... sans drones.
C'est le probleme des effets secondaires indesirables d'une contre-ideologie... Malheureusement, tu n'as pas besoin d'un immense think-tank gouvernemental pour developper, tester, puis deployer une ideologie. Un think-tank qui considere meticuleusement les effets secondaires des constructions qu'il produit, et qui renoncerait le cas echeant a les deployer. N'importe qui aujourd'hui peut avoir de la chance de decouvrir par hasard une ideologie qui fonctionne... sans peut etre meme en etre conscient; et son deploiment se fera comme un feu de brousse par les reseaux sociaux de facon virale. Personne ne pourra l'arreter a temps. On pourrait donc arriver a une situation ou on aura deux ideologies duellantes... ou peut etre pas.
 
C'est le probleme des effets secondaires indesirables d'une contre-ideologie... Malheureusement, tu n'as pas besoin d'un immense think-tank gouvernemental pour developper, tester, puis deployer une ideologie. Un think-tank qui considere meticuleusement les effets secondaires des constructions qu'il produit, et qui renoncerait le cas echeant a les deployer. N'importe qui aujourd'hui peut avoir de la chance de decouvrir par hasard une ideologie qui fonctionne... sans peut etre meme en etre conscient; et son deploiment se fera comme un feu de brousse par les reseaux sociaux de facon virale. Personne ne pourra l'arreter a temps. On pourrait donc arriver a une situation ou on aura deux ideologies duellantes... ou peut etre pas.
L'erreur de diagnostic, le choix d'un traitement inadapté ou inadéquat, un traitement de cheval peuvent nuire gravement à la santé : choc anaphylactique, hypersensibilité avec une réaction immunitaire disproportionnée. Des réactions imprévisibles même par les meilleurs think-tank.
Une focalisation maladive sur des marginalités circonscrites ?
Une observation déformée ou déformante de l'observable ?
Une "épuration" ou purge idéologique ?
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
L'erreur de diagnostic, le choix d'un traitement inadapté ou inadéquat, un traitement de cheval peuvent nuire gravement à la santé : choc anaphylactique, hypersensibilité avec une réaction immunitaire disproportionnée. Des réactions imprévisibles même par les meilleurs think-tank.
Une focalisation maladive sur des marginalités circonscrites ?
Une observation déformée ou déformante de l'observable ?
Une "épuration" ou purge idéologique ?
Eh oui...

Ou, pour paraphraser Star Wars: la guerre des ideologies a commence.
 
Du point de vue essentiellement logistique, en tenant compte des délais temporels entre observations (drones, collectes des données) et frappes aériennes ultérieures successives, le choix de l'implantation d'une telle base au Maroc ne serait pas optimal.
Enfin, une autre analyse écarte même cette éventualité pour le Maroc.
http://www.hespress.com/politique/271797.html
 

tizniti

Soyons sérieux .
Est-ce qu'on a utilisé tout l'arsenal dont on dispose en matière d'exploration ou nous manquons de moyens de diagnostic?
Au fait, c'est quoi le diagnostic et de quoi s'agit-il exactement......Est-ce une maladie auto-immune en somme une maladie de système......... une poly-pathologie constitutionnelle?
 
Est-ce qu'on a utilisé tout l'arsenal dont on dispose en matière d'exploration ou nous manquons de moyens de diagnostic?
Tout dépend du "on" ...
Le "on" autochtone a une expertise indéniable, cependant il a besoin de développer des moyens en terme de collecte et traitements d'image et de big data : des photos, des empreintes, des profils ne servent, à titre préventif, que s'il y a des bases de données.

Quant au "on" étranger, il ne s'embarrasse pas de détails ou d'arsenal, le diagnostic relève plus de stéréotypes et de préjugés que d'une fine connaissance du spectre des mouvances, de leurs distributions numériques ou géographiques ...
 

Southpaw

Rebel without a Cause
A deal is a deal.
USA ne vend pas ses F16 a n importe qui, il ya des contrats de securite a signer avec le Pentagon.
Quand le pentagon demande au Maroc une base pour les drones, le Maroc peut pas dire non.
Et tant mieux pour les deux pays amis contre cet arme satanique Daesh.
 

cognito

Bladinaute averti
L'Algérie n'autorise pas que les Etats-Unis la survolent. Voici un article du très sérieux magazine américain de politique étrangère Foreign Policy (reprise par un autre site américain) qui en fait l'analyse. Pour les non-anglophones, le titre de l'article se traduit par : pourquoi nous ne pouvons tout simplement pas survoler (par drone) l'Algérie.



http://www.newsday.com/opinion/oped/why-we-can-t-just-drone-algeria-micha-zenko-1.4536641

OpEdOPINION

Zenko: Why we can't just drone Algeria


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WASHINGTON - During the four-day siege of the In Amenas gas field, which culminated in an opaque takeover by the Algerian military that reportedly killed dozens, several pundits and journalists asked why the U.S. military did not send drones or special operations forces to free the hostages or kill the Islamist militants holding them. One CNN anchor asked Mike Rogers, R-Mich., who chairs the House Permanent Select Committee on Intelligence, "I'm curious as to your perceptions whether the U.S. is taking too much of a back seat."

The following day, another CNN anchor seemed puzzled as to why Algeria would only permit the United States to fly unarmed drones over its territory, to which Pentagon correspondent Barbara Starrnoted: "The U.S. view is that the Algerians would have to grant permission for U.S. troops, U.S. military force, to go in there."

CNN should not have been surprised. Neither the Bush nor Obamaadministrations received blanket permission to transit Algerian airspace with surveillance planes or drones; instead, they received authorization only on a case-by-case basis and with advance notice.

According to Washington Post journalist Craig Whitlock, the U.S. military relies on a fleet of civilian-looking unarmed aircraft to spy on suspected Islamist groups in North Africa, because they are less conspicuous - and therefore less politically sensitive for host nations - than drones. Moreover, even if the United States received flyover rights for armed drones, it has been unable to secure a base in southern Europe or northern Africa from which it would be permitted to conduct drone strikes; and presently, U.S. armed drones cannot be launched and recovered from naval platforms.

According to Hollywood movies or television dramas, with its immense intelligence collection and military strike capabilities, the United States can locate, track, and kill anyone in the world.

This misperception is continually reinvigorated by the White House's, the CIA's, and the Pentagon's close cooperation with movie and television studios. For example, several years before the CIA even started conducting non-battlefield drone strikes, it was recommending the tactic as a plotline in the short-lived (2001-2003) drama "The Agency." As the show's writer and producer later revealed: "The Hellfire missile thing, they suggested that. I didn't come up with this stuff. I think they were doing a public opinion poll by virtue of giving me some good ideas."

Similarly, as of November there were at least 10 movies about the Navy SEALs in production or in theaters, which included so much support from the Pentagon that one film even starred active-duty SEALs.

The Obama administration's lack of a military response in Algeria reflects how sovereign states routinely constrain U.S. intelligence and military activities. As the U.S. Air Force Judge Advocate General's Air Force Operations and the Law guidebook states: "The unauthorized or improper entry of foreign aircraft into a state's national airspace is a violation of that state's sovereignty. . . . Except for overflight of international straits and archipelagic sea lanes, all nations have complete discretion in regulating or prohibiting flights within their national airspace."

Though not sexy and little reported, deploying CIA drones or special operations forces requires constant behind-the-scenes diplomacy: with very rare exceptions - like the Bin Laden raid - the U.S. military follows the rules of the world's other 194 sovereign, independent states.

These rules come in many forms. For example, basing rights agreements can limit the number of civilian, military and contractor personnel at an airbase or post; what access they have to the electromagnetic spectrum; what types of aircraft they can fly; how many sorties they can conduct per day; when those sorties can occur and how long they can last; whether the aircraft can drop bombs on another country and what sort of bombs; and whether they can use lethal force in self-defense. When the United States led the enforcement of the northern no-fly zone over Iraq from the Incirlik Air Base in southern Turkey from 1991 to 2003, a Turkish military official at the rank of lieutenant colonel or higher was always on board U.S. Air Force AWACS planes, monitoring the airspace to assure that the United States did not violate its highly restrictive basing agreement.

As Algeria is doing presently, the denial or approval of overflight rights is a powerful tool that states can impose on the United States. These include where U.S. air assets can enter and exit another state, what flight path they may take, how high they must fly, what type of planes can be included in the force package, and what sort of missions they can execute. In addition, these constraints include what is called shutter control, or the limits to when and how a transiting aircraft can collect information. For example, U.S. drones that currently fly out of the civilian airfield in Arba Minch, Ethiopia, to Somalia, are restricted in their collection activities over Ethiopia's Ogaden region, where the government has conducted an intermittent counterinsurgency against the Ogaden National Liberation Front.

A famous example of states exercising overflight rights occurred in April 1986, when President Reagan authorized airstrikes against five sets of targets in Libya, in retaliation for its involvement in the bombing of a Berlin disco that killed two American servicemen. French Prime Minister Jacques Chirac and President FrancoisMitterrand refused to permit the U.S. F-111 attack aircraft to fly over France because they did not believe the airstrikes would deter future Libyan support for terrorism; Mitterrand told U.S. diplomats that it should not "do a pinprick" against Libya. Similarly, Spanish Prime Minister Filipe Gonzalez refused to authorize access to his country's airspace, but recommended that F-111s simply fly through Spain anyway and his country would "pretend not to see them." The Reagan administration passed, flying the sortie instead through the Straits of Gibraltar. Though the airstrikes against Libya largely succeeded, the costs, risks, and length of the operation were increased because the French and Spanish governments refrained from supporting the raid.

When the United States does not receive permission to fly over another country's airspace, it runs the risk of pilots or aircraft being killed, captured or destroyed. This includes the May 1960 shoot-down of the U-2 surveillance plane over the Sverdlovsk area of the Soviet Union, or the December 2011 downing of an unarmed RQ-170 Sentinel drone over eastern Iran. In both instances, the United States had been flying overhead without permission for years, having decided that the intelligence collection objectives outweighed the risks of being caught.

Now, the United States assuredly has other tricks in its military bag - advanced capabilities, not yet public, that could be used to bypass the need for overflight rights. The CIA or the Pentagon could probably use those capabilities to find and attack militants in Mali or elsewhere. However, the Defense Department often strongly opposes using still-secret intelligence collection or weapons platforms on military raids because their use might make them public - or worse. If they were lost on the battlefield, advanced technologies could be sold to Russia or China and potentially reverse-engineered. That's why at various times the United States has refrained from using cruise missiles and stealth aircraft, even when they could have done the job.

Any U.S. operations in North Africa would have to be of the highest priority to justify the potential revelation of cutting-edge weapons.

Those who see a military tactic used with apparent success in one state often ask why it cannot be used to confront a comparable challenge in another state. This tactics-first approach to foreign policy is routinely advocated by pundits and policymakers in Washington. Setting aside the essential question of whether that tactic can achieve the intended political or military objectives, the state that the United States must fly from, or fly over, could simply forbid it. That's their sovereign right. The White House can choose to act - in Algeria or elsewhere - without a state's permission, and deal with the political consequences and likely reduction in diplomatic and intelligence cooperation if U.S. involvement is exposed.

Given that 94 percent of the Earth's land mass is not U.S. territory, the sovereign right to say "no" is one that advocates of using military force must keep in mind.

Zenko (@MicahZenko) is the Douglas Dillon fellow with the Center for Preventive Action at the Council on Foreign Relations. He writes the blog Politics, Power, and Preventive Action.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Merci @cognito pour l'op-ed. C'est bien ce que je pensais. L'Algerie a tendence a veiller jalousement a sa souverainete et n'accorde que tres rarement et la que ponctuellement des autorisations de survols de certains corridors de son territoire. Qu'elle autorise des surveillances de routine de drones US me surprendrait enormement. C'est pas dans le modus operandi qu'on connait de l'Algerie quand a la cooperation militaire dans la zone MENA avec l'OTAN.
 
Hmmm... avec leurs S-400 qu'ils viennent de commander chez les russes, je ne sais pas. Les drones ne volent pas a altitudes extremes, ne volent pas extremement vite, et ne transportent pas d'equippement defensif comme des flares, chaffs, systemes de brouillages, stealth coating adaptes a ce systeme d'interception, ... Ce ne sont pas des B-2 quand meme, lol. Et diplomatiquement, c'est preferable d'obtenir l'autorisation des pays survoles, surtout qu'il s'agit d'un combat commun contre Daesh. Donc en cas de survol, l'Algerie devra donner son accord. :)
Il y a des drônes furtifs maintenant
 
Daesh à bon dos pour ce permettre d'installer leurs bases et les Usa ne font pas dans le détails autre chose doit ce cacher derrières ces bonnes intentions...
 
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