L'escroquerie, réalisée avec la complicité de commerçants, aurait fait des centaines de victimes. Quinze personnes ont été interpellées.
Dans ses filets, la PJ a attrapé le cerveau présumé, un homme d’une cinquantaine d’années qui avait toujours fait dans l’escroquerie sans avoir jamais été pris sur le fait. L’inventeur du TPE magique. De petits commerçants complices et une bande de jeunes gens issus de cités sensibles de la région parisienne étaient employés à voyager pour débiter les comptes et menant grand train de vie lors des déplacements à l’étranger.
La bande, selon le enquêteurs, avait apparemment commencé par le «skimming», cette classique escroquerie (DAB) pour avoir les données des cartes. Puis elle est passée à lconsistant à piéger les distributeurs de billets de banquea vitesse supérieure, plus discrète et «totalement nouvelle». «Il y a des expertises en cours afin de déterminer le nombre exact de victimes et le préjudice», selon eux. Ils estiment les premières à des centaines. Pour ce qui est des gains, a dit un enquêteur, «quand on sait qu’un numéro de CB volée c’est 500 euros en moyenne à chaque fois, cela pourrait avoisiner plusieurs centaines de milliers d’euros».
Les policiers auraient bien aimé également mettre en garde les victimes en cas de récidive. Mais comment ? «Il faut bien et vite vérifier ses comptes», dit-on à l’office spécialisé. C’est d’ailleurs grâce aux tickets fictifs conservés par certaines victimes qu’il a pu remonter en partie jusqu’au réseau.
libération
Dans ses filets, la PJ a attrapé le cerveau présumé, un homme d’une cinquantaine d’années qui avait toujours fait dans l’escroquerie sans avoir jamais été pris sur le fait. L’inventeur du TPE magique. De petits commerçants complices et une bande de jeunes gens issus de cités sensibles de la région parisienne étaient employés à voyager pour débiter les comptes et menant grand train de vie lors des déplacements à l’étranger.
La bande, selon le enquêteurs, avait apparemment commencé par le «skimming», cette classique escroquerie (DAB) pour avoir les données des cartes. Puis elle est passée à lconsistant à piéger les distributeurs de billets de banquea vitesse supérieure, plus discrète et «totalement nouvelle». «Il y a des expertises en cours afin de déterminer le nombre exact de victimes et le préjudice», selon eux. Ils estiment les premières à des centaines. Pour ce qui est des gains, a dit un enquêteur, «quand on sait qu’un numéro de CB volée c’est 500 euros en moyenne à chaque fois, cela pourrait avoisiner plusieurs centaines de milliers d’euros».
Les policiers auraient bien aimé également mettre en garde les victimes en cas de récidive. Mais comment ? «Il faut bien et vite vérifier ses comptes», dit-on à l’office spécialisé. C’est d’ailleurs grâce aux tickets fictifs conservés par certaines victimes qu’il a pu remonter en partie jusqu’au réseau.
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