B
belgika
Non connecté
Eté 1964, la Belgique signe un accord bilatéral avec la Turquie et le Maroc pour faire venir des travailleurs. Aujourdhui, les Marocains et les Turcs représentent les deux plus grandes communautés non-européennes présentes en Belgique.
Un demi-siècle. Voici bientôt 50 ans débarquaient en Belgique des milliers dimmigrants marocains et turcs, appelés à combler le déficit de main-duvre de léconomie florissante des "Golden Sixties".
Entre 1946 et 1957, les ouvriers italiens constituent la moitié des immigrants. Mais le 8 août 1956, la catastrophe minière du Bois du Cazier à Marcinelle - qui tue 262 mineurs, dont 136 Italiens - modifie les relations entre la Belgique et lItalie : celle-ci exige de meilleures conditions de travail et davantage de sécurité pour ses ressortissants.
La Belgique reste sourde à ces revendications et se tourne vers dautres sources de main-duvre comme lEspagne (1956), la Grèce (1957), la Turquie (1964), le Maroc (1964), la Tunisie (1969), lAlgérie (1970) et la Yougoslavie (1970).
"Au début des années 60, le taux de croissance était vraiment très élevé, rappelle Andrea Rea, professeur de sociologie à lULB. Or, on manquait de main-duvre dans les mines et les secteurs de la sidérurgie, de la chimie, du bâtiment et, à Bruxelles, des transports" (NdlR : notamment avec la construction du métro et des autoroutes urbaines) , délaissés par de nombreux travailleurs belges.
Le 16 juillet 1964, la Belgique signe donc un accord bilatéral avec la Turquie, puis un mois plus tard, le 17 août, avec le Maroc.
suite
http://www.lalibre.be/archives/divers/article/724508/une-histoire-commune.html
Un demi-siècle. Voici bientôt 50 ans débarquaient en Belgique des milliers dimmigrants marocains et turcs, appelés à combler le déficit de main-duvre de léconomie florissante des "Golden Sixties".
Entre 1946 et 1957, les ouvriers italiens constituent la moitié des immigrants. Mais le 8 août 1956, la catastrophe minière du Bois du Cazier à Marcinelle - qui tue 262 mineurs, dont 136 Italiens - modifie les relations entre la Belgique et lItalie : celle-ci exige de meilleures conditions de travail et davantage de sécurité pour ses ressortissants.
La Belgique reste sourde à ces revendications et se tourne vers dautres sources de main-duvre comme lEspagne (1956), la Grèce (1957), la Turquie (1964), le Maroc (1964), la Tunisie (1969), lAlgérie (1970) et la Yougoslavie (1970).
"Au début des années 60, le taux de croissance était vraiment très élevé, rappelle Andrea Rea, professeur de sociologie à lULB. Or, on manquait de main-duvre dans les mines et les secteurs de la sidérurgie, de la chimie, du bâtiment et, à Bruxelles, des transports" (NdlR : notamment avec la construction du métro et des autoroutes urbaines) , délaissés par de nombreux travailleurs belges.
Le 16 juillet 1964, la Belgique signe donc un accord bilatéral avec la Turquie, puis un mois plus tard, le 17 août, avec le Maroc.
suite
http://www.lalibre.be/archives/divers/article/724508/une-histoire-commune.html