Université 2 Montpellier, hijeb ?!?

Oui je suis même trop déterminé moi .. =) Mais avec l'aide d'Allah j'ai vraiment envie de réaliser mes projets, apérs Allah allam on verra le mektoub. Mais pr le moment je vais faire mon possible. Incha'Allah

je rejoins l'avis de Nymphadora , ne perds jamais ta détermination et ton ambition et garde la foi , c'est elle qui te protégera et protégera tes principes
il ne faut surtout pas rester passif et attendre que les récompenses te tombent du ciel !!!

bon courage à toi ! celui qui compte sur Dieu , Dieu ne l'abandonne jamais
 
As salam alaykhoum, voilà ayant décidé de porter le hijeb, j'ai voulu repasser mon bac en candidat libre afin de pouvoir garder mon voile. Et à la rentrée 2009 je souhaite intégrer l'IUT de Montpellier, qui est rattaché à l'Université2 de Montpellier.

Donc j'aimerai savoir si dans cet établissement il était possible de garder le hijeb.. Sachant que je ne suis pas du tt de Montpellier je ne connais pas trop les fac là bas, c'est pour ça que je viens demander des renseignements ici. J'espère que quelqu'un pourra me répondre incha'Allah. Car je veux vraiment éviter d'enlever le hijeb.

(J'ai pas trouver de question similaire à la mienne, si il y'en n'a veuillez me les communiquer svp et dsl.)

assalamou 3aleikoum

Désolée de te décevoir oukhty mais tu n'as pas le droit de garder ton voile à l'iut de Montpellier. Meme si la loi ne s'applique pas à l'enseignement supérieur, c'est la direction qui décide et je crois meme que cette année une étudiante a eu quelques soucis le 1er jour car elle est rentrée avec son voile et ils l'ont directement convoquée donc elle a du enlever son hijab pour rester dans l'iut. Voila en espérant que tout se passe bien inchaAllah.

wa salam 3aleykoum
 
16/10/2008 20:57


MONTPELLIER, 16 oct 2008 (AFP) - L'université Montpellier 1 épinglée par la Halde à la suite de discriminations

La Halde a adressé un "rappel à la loi" à la présidence de l'université Montpellier 1 (droit, économie) après qu'un professeur eut délibérément ignoré pendant ses cours deux étudiantes qui portaient le foulard islamique durant l'année universitaire 2007-2008.

La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) avait été saisie fin 2007 et début 2008, via la Cimade, de deux réclamations émanant d'étudiantes de Montpellier 1 portant le foulard islamique et estimant être victimes de discriminations fondées sur leurs convictions religieuses de la part d'une enseignante d'espagnol.

Le professeur, après avoir fait part de ses convictions laïques, aurait demandé à ces étudiantes de se présenter sans voile aux cours. Devant leur refus, l'eneignante les aurait ignorées, leur aurait interdit d'intervenir et, en cas de contestation, invitées à ne plus venir voilées.

Dans sa délibération, dont l'AFP a obtenu une copie, la Halde souligne que ce comportement "caractérise manifestement une différence de traitement en raison du port du foulard islamique et ne peut en aucun cas être justifié par le principe de la laïcité".

En effet, rappelle la Haute autorité, la loi de mars 2004 encadrant le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse, ne porte que sur les écoles, collèges et lycées de l'enseignement public, mais ne s'applique pas à l'université".

La Halde cite aussi le code de l'éducation, dont un des articles stipule que "les étudiants disposent de la liberté d'expression", en veillant à ne porter atteinte ni aux cours ni à l'ordre public.

Si les étudiantes ont contesté les propos du professeur, c'est qu'ils étaient "en contradiction manifeste avec les principes élémentaires du respect des convictions religieuses" et apparaissent comme une provocation. Ceci ne peut être invoqué comme un comportement dérangeant le bon fonctionnement de l'enseignement, dit la Halde.

Par ailleurs, l'absence de rappel à l'ordre du professeur par la présidence de l'université "apparaît comme une faute de nature à engager sa responsabilité".

"Si de tels comportements devaient à nouveau être portés à sa connaissance, malgré ce rappel des termes de la loi, des suites adaptées y seraient données", prévient la Halde.

L'université a quatre mois pour l'informer des suite données à sa délibération.
 
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