Cette ville située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad et chef-lieu de la vaste province majoritairement sunnite d'Al-Anbar avait été conquise en mai par l'EI.
Depuis, les forces gouvernementales tentent de la reprendre avec le soutien de frappes aériennes de la coalition internationale dirigée par Washington.
Des images diffusées par la chaîne de télévision officielle Iraqiya ont montré des soldats circulant dans des rues désertes, entrant avec précaution dans des maisons à la recherche d'engins piégés laissés par les djihadistes ou récupérant des obus et des roquettes abandonnés dans les positions de l'EI.
La semaine dernière, des responsables militaires estimaient qu'il ne restait pas plus de 300 combattants de l'EI dans la ville.
L'EI est sur la défensive en Irak depuis la prise en mai de Ramadi.
Il a perdu Tikrit et Baïji, au nord de Bagdad, où les Unités de mobilisation populaire, une coalition de milices principalement chiites, sont également intervenues. Ces dernières sont toutefois tenues à l'écart à Ramadi, un bastion sunnite où leur implication directe serait mal perçue.
Une reprise totale de Ramadi, où l'armée américaine avait dû livrer des combats meurtriers il y a une décennie après la chute de Saddam Hussein, serait le principal fait d'armes des forces fédérales depuis leur effondrement total face à l'offensive djihadiste en 2014.
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