Vélib : jc decaux = esclavagisme ?

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Des militants anti-capitalistes ont crevé les pneus de 367 Vélib' pour protester contre un accord permettant à des mineurs délinquants de travailler gratuitement dans les ateliers du groupe.


Plus de 450 pneus crevés sur 367 Vélib'.
C'est le résultat d'une opération «anti-Vélib'» menée dans la nuit de mardi à mercredi par le collectif parisien du réseau anti-capitaliste Indymedia.
Les militants d'extrême-gauche s'en sont pris aux vélos stationnés dans des stations de l'Est parisien ainsi qu'à Montreuil.

Ils entendaient ainsi protester contre «l'esclavagisme» dont se rendrait coupable le fabricant des Vélib', le groupe industriel JC Decaux, qui a accepté que des mineurs en détention puissent réaliser des travaux d'intérêt général dans ses ateliers.

«Depuis quelques temps déjà, JC Decaux et la justice collaborent.

En effet, dorénavant lorsque la police interpelle un mineur accusé de vol ou de dégradation sur des Vélib', JC Decaux peut les faire travailler gratuitement à titre de sanction dans ses ateliers de réparation, avec la bénédiction d'un juge pour enfants», s'indigne Indymedia dans un communiqué.

Une convention entre le parquet et JC Decaux
Une convention a effectivement été signée en janvier 2013 entre le parquet de Paris, la protection judiciaire de la jeunesse, la mairie et JC Decaux.
Elle prévoit une mesure de «réparation pénale» qui consiste à travailler deux jours dans les ateliers de JC Decaux, en Seine Saint-Denis et dans le XIIIe arrondissement. Elle n'est accessible qu'aux mineurs interpellés pour des faits de vol ou dégradation sur des Vélib' dont le casier judiciaire était auparavant vierge.

Paris s'est spécialisée dans la recherche de mesures alternatives à des poursuites pénales, notamment pour les délinquants mineurs. La mairie avait déjà accueilli au sein de ses équipes des personnes condamnées à des travaux d'intérêt général. C'était cependant la première fois qu'un partenariat de ce type était signé avec une entreprise privée. L'ancienne adjointe municipale à la prévention et la sécurité, Myriam El Khomri, avait justifié cette démarche en arguant que Vélib' est «un service public».

Une plainte déposée pour «dégradation»
Indymedia reproche également à JC Decaux de faire travailler des prisonniers sur ses vélos, comme c'est le cas à la prison de Villepinte.
«Non content d'être une des premières fortunes de France, JC Decaux s'engraisse également sur l'exploitation de prisonniers, en partenariat avec l'administration pénitentiaire», peut-on ainsi lire sur le forum nantais d'Indymedia.

Le groupe JC Decaux a confirmé que «367 Vélib'» avaient été détériorés.
Il a annoncé le dépôt d'une plainte ce jeudi matin pour «dégradation».
La police a ouvert une enquête. Elle permettra de déterminer si les responsables de ces actes sont mineurs ou non.
Auquel cas, ils pourraient être condamnés... à réparer les Vélib' qu'ils ont dégradés dans les ateliers de JC Decaux.

le figaro

mam
 
honnêtement c'est une très bonne idée, je sais pas ce que veulent les gens????

il faut leur donner une sucette au délinquant???

moi je m'en rappel l'époque où on se prenaient des coups de bâton par l'imam de la mosquée,
juste parce qu'on parlé, c'était la bonne époque du respect, maintenant t'ose même plus regarder tes enfants de travers, avant que l'assistance sociale débarque chez toi
 
Faut bien que quelqu un repare les incivilites de ces "casseurs" et faire surtout des economies donc que sa leur revienne a un moindre cout..


Qui doit payer les factures de reparations c jc dec? Ou la mairie de paris? Desolee de mon ignorance ...
 

marocN95

Associable - Bien mal acquis ne profite jamais
VIB
Des militants anti-capitalistes ont crevé les pneus de 367 Vélib' pour protester contre un accord permettant à des mineurs délinquants de travailler gratuitement dans les ateliers du groupe.


Plus de 450 pneus crevés sur 367 Vélib'.
C'est le résultat d'une opération «anti-Vélib'» menée dans la nuit de mardi à mercredi par le collectif parisien du réseau anti-capitaliste Indymedia.
Les militants d'extrême-gauche s'en sont pris aux vélos stationnés dans des stations de l'Est parisien ainsi qu'à Montreuil.

Ils entendaient ainsi protester contre «l'esclavagisme» dont se rendrait coupable le fabricant des Vélib', le groupe industriel JC Decaux, qui a accepté que des mineurs en détention puissent réaliser des travaux d'intérêt général dans ses ateliers.

«Depuis quelques temps déjà, JC Decaux et la justice collaborent.

En effet, dorénavant lorsque la police interpelle un mineur accusé de vol ou de dégradation sur des Vélib', JC Decaux peut les faire travailler gratuitement à titre de sanction dans ses ateliers de réparation, avec la bénédiction d'un juge pour enfants», s'indigne Indymedia dans un communiqué.

Une convention entre le parquet et JC Decaux
Une convention a effectivement été signée en janvier 2013 entre le parquet de Paris, la protection judiciaire de la jeunesse, la mairie et JC Decaux.
Elle prévoit une mesure de «réparation pénale» qui consiste à travailler deux jours dans les ateliers de JC Decaux, en Seine Saint-Denis et dans le XIIIe arrondissement. Elle n'est accessible qu'aux mineurs interpellés pour des faits de vol ou dégradation sur des Vélib' dont le casier judiciaire était auparavant vierge.

Paris s'est spécialisée dans la recherche de mesures alternatives à des poursuites pénales, notamment pour les délinquants mineurs. La mairie avait déjà accueilli au sein de ses équipes des personnes condamnées à des travaux d'intérêt général. C'était cependant la première fois qu'un partenariat de ce type était signé avec une entreprise privée. L'ancienne adjointe municipale à la prévention et la sécurité, Myriam El Khomri, avait justifié cette démarche en arguant que Vélib' est «un service public».

Une plainte déposée pour «dégradation»
Indymedia reproche également à JC Decaux de faire travailler des prisonniers sur ses vélos, comme c'est le cas à la prison de Villepinte.
«Non content d'être une des premières fortunes de France, JC Decaux s'engraisse également sur l'exploitation de prisonniers, en partenariat avec l'administration pénitentiaire», peut-on ainsi lire sur le forum nantais d'Indymedia.

Le groupe JC Decaux a confirmé que «367 Vélib'» avaient été détériorés.
Il a annoncé le dépôt d'une plainte ce jeudi matin pour «dégradation».
La police a ouvert une enquête. Elle permettra de déterminer si les responsables de ces actes sont mineurs ou non.
Auquel cas, ils pourraient être condamnés... à réparer les Vélib' qu'ils ont dégradés dans les ateliers de JC Decaux.

le figaro

mam
JC Decaux étant une entreprise privée je suis d'accord avec ce collectif. Ils n'ont pas a faire faire des TIG au sein de leur boite sinon que toute les entreprises privées s'y mettent ça fera encore plus baisser le chômage :claque:
 
Non plus sérieusement la comparaison avec l'esclavagisme est choquante et insultante pour les vrais esclaves qui souffrent à travers le monde.

Il y a déjà eu largement pire :

" Frédéric Piquionne ne s'était pas encore exprimé depuis que l'OL lui a manifesté son intérêt.
(...)
...l'ancien Rennais (28 ans) estime qu'on « le prend pour un esclave » et menace de mettre un terme à sa carrière, s'estimant victime de la rivalité entre les deux clubs. "

http://www.20minutes.fr/sport-lyon/133132-esclave-piquionne-demande-a-partir

C'était un footballeur émargeant à environ 80000€ par mois qui avait eu l'indécence de se comparer à un esclave. ( C'était peut-être pire dans son cas car étant Antillais et noir, il a malheureusement probablement eu des aïeuls réellement esclaves )

Il y a des coups de pied au c.l qui se perdent.
 
Je trouve au contraire que c'est une sanction très bonne, et qui est très efficace.

Ce qui est très drôle c'est qu'ils ne s'insurgent pas contre la rémunération ridicule du travail en établissement pénitentiaire (bien bien en-dessous du SMIC). Mam, cela existe depuis longtemps les entreprises privées qui font travailler des prisonniers. Là, on a une mesure adaptée: tu as cassé un vélib, tu en fabriques un. Je trouve cela très bien.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Je trouve au contraire que c'est une sanction très bonne, et qui est très efficace.

Ce qui est très drôle c'est qu'ils ne s'insurgent pas contre la rémunération ridicule du travail en établissement pénitentiaire (bien bien en-dessous du SMIC). Mam, cela existe depuis longtemps les entreprises privées qui font travailler des prisonniers. Là, on a une mesure adaptée: tu as cassé un vélib, tu en fabriques un. Je trouve cela très bien.

merci j'avais compris (comme une co^^^^) que les prisonniers n'étaient pas payés :bizarre: :D:D même si
bien en-dessous du SMIC
je suis fatiguée, :eek: je sors........................merci de me tenir la porte :p

mam
 

plotsk

Salam
Vraiment certains groupuscules d'extrêmes gauche (et extreme droite, mais ce n'est pas le sujet..) sont une vraie plaie pour la société. Comment voulez-vous qu'ils gagnent de la sympathie dans la population en dégradant du matériel..

bref, sinon pour en revenir au coeur du sujet, c'est une très bonne chose je trouve.
Au début, j'avais lu un peu vite, je croyais que JC Decaux allait bénéficier des travaux d'intérêt général de n'importe quel gamin qui serait condamnés pour la détérioration d'un bien public X..ce qui aurait été scandaleux. Par contre, si cela se limite aux biens dégradés de JC Decaux, c'est une très bonne chose.

Et au contraire, pour ces mêmes gamins, c'est encore mieux car:
1- Il vaut peut être mieux passer quelques heures que de sortir 200€ pour rembourser le vélo (venant de familles souvent défavorisées, ce serait un peu "dur" financièrement)
2- C'est beaucoup plus éducateur: en passant des heures à réparer, ils ressenteront plus la douleur que si c'est papa ou maman qui sortent les billets...


Très bonne chose qui devrait être étendues à d'autres biens publics (si ce n'est pas déjà le cas) : RATP, SNCF, bus, la poste, voieries...
 
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