Les violences reprennent à Hassi Messaoud, cette ville du Sud-Est algérien où, en 2001, des centaines de femmes avaient été victimes de lynchages et de viols. Des associations tirent la sonnette dalarme et appellent les autorités à se mobiliser.
Les nuits sont à nouveau hantées pour les femmes dHassi Messaoud. Dans cette ville pétrolifère du sud-est de lAlgérie où, en juillet 2001, des centaines dhommes avaient mené une expédition punitive contre des femmes, de nouvelles agressions violentes se sont produites ces dernières semaines. Une situation inacceptable pour plusieurs associations algériennes de défense des droits et libertés qui, « très choquées », ont décidé, dimanche 25 avril, de créer le Collectif défense et solidarité (CDS).
Aux mois de mars et avril, des groupes dinconnus cagoulés et armés ont « terrorisé chacune des victimes isolées et sans défense », entrant chez elles par effraction, les volant et les molestant, a expliqué le CDS. La responsable dune ONG membre du collectif a précisé que « les femmes agressées travaillent en majorité dans les bases de vie des compagnies pétrolières étrangères. Elles sont femmes de ménage, repasseuses, cuisinières, et habitent seules ou avec leurs enfants dans un bidonville ».
http://www.jeuneafrique.com/Article...-hassi-messaoud-le-cri-de-colere-des-ong.html
Les nuits sont à nouveau hantées pour les femmes dHassi Messaoud. Dans cette ville pétrolifère du sud-est de lAlgérie où, en juillet 2001, des centaines dhommes avaient mené une expédition punitive contre des femmes, de nouvelles agressions violentes se sont produites ces dernières semaines. Une situation inacceptable pour plusieurs associations algériennes de défense des droits et libertés qui, « très choquées », ont décidé, dimanche 25 avril, de créer le Collectif défense et solidarité (CDS).
Aux mois de mars et avril, des groupes dinconnus cagoulés et armés ont « terrorisé chacune des victimes isolées et sans défense », entrant chez elles par effraction, les volant et les molestant, a expliqué le CDS. La responsable dune ONG membre du collectif a précisé que « les femmes agressées travaillent en majorité dans les bases de vie des compagnies pétrolières étrangères. Elles sont femmes de ménage, repasseuses, cuisinières, et habitent seules ou avec leurs enfants dans un bidonville ».
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