C'est très simple.
Des faits divers arrivent tous les jours. Ceux-ci concernent toutes les communautés: les français de souche, les maghrébins, les noirs, les antillais, les ce-que-tu-veux, etc. Et cela ne date bien évidemment pas d'hier.
Pendant un temps, on mettait beaucoup plus en avant les agressions faites par ce qu'on va appeler "blancs" sur des personnes issues de l'immigration. Il n'y en avait pas plus ni moins avant ou maintenant: l'objectif n'était pas d'informer la population mais de générer et entretenir une haine contre le blanc, beauf raciste chauvin fermé d'esprit. Tout ceci dans la logique plus globale d'une politique pro-immigrationniste et pro-métissage.
Ces derniers temps - et c'est ce qui me fait penser qu'on entre dans la phase active de l'instrumentalisation - la tendance c'est inversé. On a commencé à pointer du doigt l'Islam et les musulmans: voile à l'école, burka, halal, piscines mixtes, et j'en passe. Je me mets à la place des politiques et des agents de propagande (patrons de journaux, radios, télévisions) et je me demande: qu'arrivera-t-il en dernière instance?
Non seulement une radicalisation de ces dits musulmans, dans des lectures rigoristes de l'Islam et potentiellement dangereuses; qui risqueraient de céder à l'exaspération - légitime - par des actes blâmables; mais aussi une aversion de la part des blancs.
Alhamdoulillah, malgré qu'on ait tiré sur cette corde, les maghrébins et/ou musulmans dans leur écrasante majorité n'ont jamais cédé à la révolte et aux exactions.
Donc on passe à l'étape supérieure: on fait en sorte que le traitement médiatique se rive sur les dérapages des maghrébins (j'ai arrêté de les compter ces derniers jours) de manière à pousser à bout le reste de la population, notamment les français de souche, pour qu'une fois leur colère exacerbée ils passent à l'acte, avec des revendications précises. Après quoi on peut s'attendre à une volonté de représailles, et par effet boule de neige nous voilà au milieu d'une guerre civile. Et je pèse mes mots.
Rabbana, fais que les français, de toutes origines et confessions, ne tombent pas dans ce piège.