Volés au Maroc, les bébés étaient revendus en Espagne
Le 10/05/2013 à 12:23 - La rédaction
La police espagnole a récemment découvert un vaste réseau de "bébés volés" qui sopérait entre le Maroc et lEspagne
dans les années 1970 et 1980.
Plusieurs enfants auraient ainsi été vendus entre 1.200 et 6.000 euros.
Un vaste réseau de "bébés volés" a été découvert par la Garde civile espagnole.
Celle-ci a en effet annoncé avoir mis la main sur une organisation qui aurait vendu des nouveau-nés marocains
en Espagne.
Le ministère de lIntérieur a par ailleurs indiqué dans un communiqué que 28 bébés auraient ainsi été volés et
ensuite revendus entre 1.200 et 6.000 euros à de riches familles espagnoles dans lincapacité davoir des enfants.
Au total, 31 "personnes impliquées dans le trafic sont soupçonnées de divers délits, dont fausse déclaration de paternité,
détention illégale ou falsification de documents publics", a précisé le ministère.
Menée depuis 2011, lenquête a permis de situer les faits entre 1970 et 1980.
Parmi les personnes soupçonnées davoir uvré pour ce réseau, douze seraient décédées dont une religieuse
et trois membres du personnel sanitaire.
Dautres, "d'un âge très avancé ou en mauvaise santé", n'ont pas été placées en détention.
Ils leur promettaient une vie meilleure pour leur bébé
Lenquête a débuté suite à une plainte déposée à Valence par Anadir,
une association espagnole de défense de victimes de "bébés volés".
Daprès les éléments recueillis pas les enquêteurs, les trafiquants profitaient de la détresse de jeunes femmes
enceintes et sans ressources à Melilla, une enclave espagnole située à la pointe du Maroc.
Leur promettant une vie meilleure pour leur enfant, ils réussissaient ainsi à les convaincre de sen séparer.
Alors que la plupart de ces mères abusées ont accouché à domicile et "sans aucune aide sanitaire
ni enregistrement officiel du nouveau-né", quatorze dentre elles auraient toutefois été retrouvées par la police.
Les filles se vendaient plus cher que les garçons
Le ministère a également rapporté que le réseau "bénéficiait de contacts avec le personnel sanitaire et les
employés des hôpitaux des localités de Oujda ou Nador,
qui permettaient le transfert à Melilla de nouveaux-nés".
Le réseau soccupait par ailleurs de contacter des familles espagnoles en mal denfants.
Pour 6.000 maximum, celles-ci pouvaient ainsi se procurer un bébé et de faux certificats de naissance leur
permettant de l'enregistrer comme leur enfant biologique.
Toujours daprès le ministère, les filles étaient vendues le plus cher que les garçons,
"car il y avait une plus forte demande de la part des acheteurs".
planet.fr
mam
Le 10/05/2013 à 12:23 - La rédaction
La police espagnole a récemment découvert un vaste réseau de "bébés volés" qui sopérait entre le Maroc et lEspagne
dans les années 1970 et 1980.
Plusieurs enfants auraient ainsi été vendus entre 1.200 et 6.000 euros.
Un vaste réseau de "bébés volés" a été découvert par la Garde civile espagnole.
Celle-ci a en effet annoncé avoir mis la main sur une organisation qui aurait vendu des nouveau-nés marocains
en Espagne.
Le ministère de lIntérieur a par ailleurs indiqué dans un communiqué que 28 bébés auraient ainsi été volés et
ensuite revendus entre 1.200 et 6.000 euros à de riches familles espagnoles dans lincapacité davoir des enfants.
Au total, 31 "personnes impliquées dans le trafic sont soupçonnées de divers délits, dont fausse déclaration de paternité,
détention illégale ou falsification de documents publics", a précisé le ministère.
Menée depuis 2011, lenquête a permis de situer les faits entre 1970 et 1980.
Parmi les personnes soupçonnées davoir uvré pour ce réseau, douze seraient décédées dont une religieuse
et trois membres du personnel sanitaire.
Dautres, "d'un âge très avancé ou en mauvaise santé", n'ont pas été placées en détention.
Ils leur promettaient une vie meilleure pour leur bébé
Lenquête a débuté suite à une plainte déposée à Valence par Anadir,
une association espagnole de défense de victimes de "bébés volés".
Daprès les éléments recueillis pas les enquêteurs, les trafiquants profitaient de la détresse de jeunes femmes
enceintes et sans ressources à Melilla, une enclave espagnole située à la pointe du Maroc.
Leur promettant une vie meilleure pour leur enfant, ils réussissaient ainsi à les convaincre de sen séparer.
Alors que la plupart de ces mères abusées ont accouché à domicile et "sans aucune aide sanitaire
ni enregistrement officiel du nouveau-né", quatorze dentre elles auraient toutefois été retrouvées par la police.
Les filles se vendaient plus cher que les garçons
Le ministère a également rapporté que le réseau "bénéficiait de contacts avec le personnel sanitaire et les
employés des hôpitaux des localités de Oujda ou Nador,
qui permettaient le transfert à Melilla de nouveaux-nés".
Le réseau soccupait par ailleurs de contacter des familles espagnoles en mal denfants.
Pour 6.000 maximum, celles-ci pouvaient ainsi se procurer un bébé et de faux certificats de naissance leur
permettant de l'enregistrer comme leur enfant biologique.
Toujours daprès le ministère, les filles étaient vendues le plus cher que les garçons,
"car il y avait une plus forte demande de la part des acheteurs".
planet.fr
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