Cher Sharm, je sais tout de même faire la différence le 3Oud et le violon.
Et si tu tends l'oreille, à ce remarquable hommage que Marcel fait à sa maman
tu remarqueras que ce genre d'artiste baigne admirablement dans les orchestres philharmoniques
où les violons conjugués à sa voix sont une magnifique balade.
Traduction :
J’ai la nostalgie du pain de ma mère
Et du café de ma mère
Et de la caresse de ma mère
Et en moi, grandit l’enfance
Un jour sur la poitrine d’un jour
Et j’adore ma vie car
Si je mourrais,
J’aurais honte des larmes de ma mère
Fais-moi (Oh mère), si je revenais un jour
Un fard pour ta paupière
Et couvre mes os avec l'herbe
Baptisée par la pureté de tes talons
Et attache moi
Avec une mèche de tes cheveux
Avec un fil délié au pan de ta robe
Peut-être deviendrais-je un Dieu
Un Dieu je deviendrais
Si j’atteignais le fond de ton cœur
Fais de moi, si je revenais un jour
Un combustible dans ta fournaise enflammée
Et une corde à linge sur la terrasse de ta maison
Car je ne peux plus me tenir debout
Sans la prière de ta journée
Me voilà vieilli, rends moi les étoiles de l'enfance...
J'ai fait une sortie de piste avec le Liban
Je reviens donc sur ma piste Algérienne avec çà
Je ne vous accuse de rien chère Angdel, rien d'autre que de laisser ton âme faire son pelerinage dans les temples de Baalbek, alors qu'ici, chère Madame, il est même interdit de se déhancher sur du mezoued tounsi.
Marcel Khalifa est un joueur de Oud. Je me suis basé sur cet instrument pour te rattraper. Les maghrébins savent également rendre hommage à leurs mamans.