Yémen : le pouvoir en danger

Yémen. Des forces armées fidèles à Houthi tuent des manifestants pacifiques, tandis que le pays s’enfonce dans le chaos



La mort ce matin, mardi 24 mars, à Taizz, d’au moins huit manifestants pacifiques, abattus par des membres des forces de sécurité centrales yéménites fidèles à Houthi, témoigne d’un mépris flagrant pour la vie humaine, tandis que le pays s’enfonce dans le chaos, a déclaré Amnesty International.

Des médecins qui travaillent dans deux hôpitaux de la ville de Taizz ont affirmé à Amnesty International qu’au moins 119 autres personnes ont été admises pour des blessures infligées par les forces de sécurité depuis le début des manifestations contre les miliciens houthis dimanche 22 mars. La plupart ont été soignées pour inhalation de gaz lacrymogènes et au moins 38 pour des blessures par balles.

« Les droits humains au Yémen sont en chute libre, même le fait de manifester pacifiquement devient une activité à très haut risque, a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.

« Le chef des Houthis doit immédiatement maîtriser les forces de sécurité et les hommes armés sous son contrôle et leur donner comme instructions de ne pas recourir à la force contre des manifestants pacifiques. Les citoyens ne doivent pas risquer leur vie ni risquer d’être grièvement blessés parce qu’ils expriment leur mécontentement face à la prise de contrôle de plusieurs villes par les Houthis.

« Le procureur général doit veiller à ce que ces agissements fassent sans délai l’objet d’enquêtes indépendantes. Les responsables présumés d’homicides illégaux et de recours arbitraire ou abusif à la force doivent être traduits en justice, dans le cadre de procès équitables. »

Les manifestations à Taizz ont débuté à l’aube du 22 mars, lorsque des centaines de personnes se sont rassemblées pour protester contre la prise de facto de Taizz par le groupe armé houthiste, qui a pris le contrôle d’infrastructures clés comme l’aéroport international.

L’autorité gouvernementale est contestée au Yémen depuis janvier 2015, date à laquelle le président Abd Rabbu Mansour al Hadi a démissionné sous la pression des Houthis, un groupe armé qui s’est emparé de la capitale en septembre 2014. Abd Rabbu Mansour al Hadi est alors parti à Aden, dans le sud du Yémen. Selon certaines informations, les forces des Houthis progressent actuellement vers Aden.
 

Drianke

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Le Comité d'enquête de Russie a accusé la coalition arabe engagée au Yémen d'avoir bombardé le consulat russe à Aden.?!?
 

Drianke

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Sont courageux les saoudiens...petits cocktails fruités sur la table des opérations....tout ce beau monde face à une tribu arabe yéménite ou l'on bombarde des villages de civils...

Au sol ils pisseraient dans leur sarouel face à ces arabes yéménites comme les tsalopes face aux arabes palestiniens...
 

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Drianke

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Territoires yéménites occupés par l'arabie saoudite depuis 1932
 

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Drianke

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La Marine française a évacué 44 ressortissants étrangers du Yémen. Parmi eux, plusieurs Français. L'opération a eu lieu samedi, depuis le port de Balhaf.

Destination : Djibouti, de l'autre côté du Golfe d'Aden.

D'autres nations : la Russie, le Pakistan , l'Inde ou encore l'Indonésie procèdent de même, alors que le Yémen s'enfonce dans le chaos.
 

Drianke

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mardi 07 avril 2015 10:42:33

Yémen : Le CICR confronté à des problèmes logistiques pour acheminer son aide

Le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) est confronté à des «problèmes logistiques» pour acheminer son aide au Yémen, a déclaré hier une porte-parole de l'organisation humanitaire basée à Genève. «Nous avons les autorisations pour acheminer un avion cargo chargé de fournitures médicales», mais il y a un problème concernant l'atterrissage à l'aéroport de Sanaa, «où de moins en moins d'appareils peuvent se poser», a déclaré Sitara Jabeen. «Nous essayons de résoudre ces problèmes logistiques», a-t-elle ajouté.

Concernant la ville d'Aden, la porte-parole a indiqué que le CICR veut y amener une équipe chirurgicale, actuellement basée à Djibouti. «Nous avons besoin de l'autorisation de toutes les parties» au conflit, a-t-elle dit, «pour des raisons de sécurité». L'équipe de Djibouti devrait venir par bateau. Samedi, le CICR avait lancé un appel à une trêve humanitaire de 24 heures au Yémen afin d'apporter un soutien médical à la population. Malgré des efforts intenses et des contacts répétés durant la semaine avec toutes les parties au conflit, le personnel et les fournitures médicales dont ont désespérément besoin les populations n'ont pas pu être acheminés, avait expliqué l'organisation internationale dans un communiqué. Le CICR avait demandé à ce que toutes les voies aériennes, maritimes et terrestres soient ouvertes sans délai pour au moins 24 heures afin de pouvoir aider les populations qui ont été coupées des secours après plus d'une semaine de raids aériens et de combats au sol.

Quelque 48 tonnes de médicaments et de kits chirurgicaux attendent le feu vert pour partir pour le Yémen par avion ou par bateau, selon le CICR, qui précise que ceux-ci permettraient de traiter entre 2.000 et 3.000 personnes. Les réserves de médicaments et d'équipements dans les hôpitaux et cliniques qui prennent en charge les blessés sont en train de diminuer dans le pays où les populations souffrent de pénuries de carburant et d'eau alors même que les stocks de nourriture se raréfient.

Yémen : Le CICR confronté à des problèmes logistiques pour acheminer son aide
 
Reuters
La Turquie et l'Iran sont d'accord pour arrêter la guerre au Yémen et encourager une solution politique, a déclaré mardi le président iranien Hassan Rohani après un entretien avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan en visite à Téhéran.

"Nous avons parlé de l'Irak, de la Syrie, de la Palestine (...). Nous avons eu une plus longue discussion à propos du Yémen. Nous pensons tous deux qu'on doit voir le plus rapidement possible la fin de la guerre, qu'un cessez-le-feu complet soit instauré et que les attaques cessent" contre le Yémen, a dit M. Rohani, dans une déclaration commune diffusée par la télévision d'Etat.
 

Drianke

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Le Yémen sera le Vietnam de l’Arabie Saoudite

Ne se remettant pas de la dernière humiliation militaire que lui avaient infligée, il y a six années, au Yémen, des combattants tribaux Houthis, la famille royale d’Arabie Saoudite s’est lancée dans une entreprise qui est très probablement en train de devenir un "Vietnam" saoudien : je veux parler de leur tentative d’envahir le Yémen.

En 2009, l’incompétence de l’armée saoudienne a été révélée au grand jour lorsque leur importante offensive contre les Houthis de long de la frontière Arabie Saoudite/ Yémen a été repoussée et que, dans la contre-offensive qui a suivi, les combattants Houthis, légèrement armés, ont conquis un grand morceau de territoire saoudien.

La dernière fois qu’une "armée pan-arabe" a essayé d’envahir et d’occuper le Yémen, dans les années 1960, Nasser, le général égyptien devenu président, a été finalement contraint, la queue entre les jambes, de retirer son armée de plus de 50 000 hommes de ce qui était devenu le "Vietnam de l’Egypte" comme il l’a lui-même tristement reconnu plus tard.

Les problèmes au Yémen ne viennent pas d’une opposition entre chiites et sunnites ou entre l’Iran et l’Arabie saoudite. Ils ne viennent pas d’Obama, dont l’administration particulièrement incapable a été forcée de rester assise sur le banc de touche et de regarder la famille royale saoudienne se lancer dans cette aventure insensée.

Les problèmes au Yémen viennent tous de conflits tribaux qui remontent à des siècles, et la seule façon de les résoudre est d’entamer un long et fastidieux processus de négociations. En 1990, un accord de paix qui aboutissait à la réunification du Yémen avait vu le jour avec beaucoup de difficulté. On devait cet accord de paix, qui a tenu plus de deux décennies, à la médiation de ce qui était alors le commandement d’une bande de combattants en guenilles pour l’indépendance qui se faisaient appeler le Front de Libération des Peuples Erythréens, un fait qui tarde à être reconnu par ceux qui couvrent le conflit actuel.

Les Saoudiens lancent cette guerre contre le peuple yéménite par orgueil et arrogance, mais aussi par une sorte de paranoïa : ils craignent soi-disant d’être encerclés par un anneau "d’ennemis chiites menés par l’Iran", c’est, du moins ce que voudraient nous faire croire les têtes parlantes des médias occidentaux.

En fait, la famille royale saoudienne est remplie d’une haine wahhabite inextinguible envers tout ce qui ressemble à un mouvement chiite, même si, historiquement, les chiites d’Asie occidentale ne considéraient pas les Houthi du Yémen comme de vrais chiites.....................

Le Yémen sera le Vietnam de l'Arabie Saoudite (Counterpunch) -- Thomas C. MOUNTAIN
 

Drianke

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Yémen: La Coalition poursuit ses frappes, les Houthis leur expansion


Le Yémen est toujours en proie à de violents combats, jeudi 9 avril. Les affrontements entre partisans du président Hadi et leurs adversaires chiites se concentrent dans le Sud, dans la ville d'Aden. A Sanaa, la capitale, le ministère de la défense a été touché par une frappe aérienne, ont indiqué des témoins.

Le ministère de la Défense a été touché, jeudi 9 avril, lors d'un raid aérien de la coalition arabe sur la capitale yéménite Sanaa, contrôlée par les rebelles chiites Houthis et leurs alliés, ont indiqué des témoins. Trois explosions ont été entendues et une épaisse colonne de fumée s'est élevée au-dessus du secteur, dans le centre-ville, ont ajouté les témoins. Ce raid, qui a visé d'autres positions à travers la capitale, a été lancé au 15e jour de l'opération "Tempête décisive" d'une coalition mise sur pied par l'Arabie saoudite pour chasser les Houthis et leurs alliés des régions dont ils se sont emparés au Yémen.

Selon des témoins, une base de la Garde républicaine a été visée à Fajj Attan, dans le sud de Sanaa. La Garde républicaine est une unité d'élite qui est restée fidèle à l'ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh, au pouvoir de 1978 à 2012. M. Saleh est aujourd'hui allié aux Houthis. Un bâtiment d'approvisionnement en nourriture de l'armée a aussi été la cible d'une frappe aérienne dans l'ouest de la capitale, selon ces sources. Plus tôt dans la journée, une base de la Garde républicaine à Arhab, dans le nord de Sanaa, avait été touchée, tandis que d'autres frappes aériennes avaient visé des positions à Saada, le bastion des Houthis dans le nord du Yémen.

Dans le sud du pays, des avions de la coalition ont touché la base aérienne d'Ateq, chef-lieu de la province de Chabwa, où des militaires rebelles fidèles à l'ex-président Saleh se sont déployés, ont indiqué des sources de l'administration locale. Les troupes rebelles et des Houthis se sont emparés d'installations gouvernementales et policières dans la ville après que leur base de Muhra, dans la périphérie d'Ateq, eut été visée par des frappes aériennes, selon ces sources. Des centaines d'hommes de tribus locales sunnites se mobilisaient jeudi en fin d'après-midi autour d'Ateq en vue d'attaquer les rebelles dans cette localité, selon des sources tribales.

Chute de la capitale de la province pétrolière de Shabwa..............................


Yémen: La Coalition poursuit ses frappes, les Houthis leur expansion ):.
 

Drianke

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Yémen: manifestation à Téhéran contre les frappes de la coalition

lalibre.be

Yémen: le parlement pakistanais rejette la demande d'aide de Ryad et appelle à la neutralité

Afp
 
2 officiers iraniens auraient été capturés a Aden par les partisants du président d'aprés al arabiya. Comme au Liban les yemenites sont des pions, la guerre c'est entre l'Iran et une coallition arabe. Quand je vois des arabes sur ce site soutenir les perses j'ai envie de leur dire moi je suis amazigh mais vu que mon pays est intervenu et wright or wrong my country is wright je soutiens la coalliton. Et ce n'est pas une guerre de gentils contre les mechant ou une guerre pour la démocratie c'est une guerre d'imperialisme saoudien contre l'imperialusme iranien et j'ai fait mon choix
 

Courir

Tas beau courir, Tu ne me rattrapes pas
VIB
C'est triste tout ça
après le sang qui a coulé en IRAK-LYBIE-SYRIE -LIBAN-PALESTINE-YEMENE

Nous voilà encore des provocations vers l'IRAN .................


C'est trop vivement la paix et le stop à cette souffrance
 

Drianke

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Arabie Saoudite et Yémen, une fracture pluri-millénaire

Le conflit yéménite actuel est généralement interprété comme une guerre par procuration entre l’Arabie Saoudite et l’Iran. Pourtant, les racines de cette opposition sont beaucoup plus anciennes et puisent dans une fracture pluri-millénaire, interne à la péninsule arabique, entre la riche civilisation agricole des hauts plateaux yéménites et les espaces désertiques du nord, territoires des Bédouins.

Le Yémen, qui se présente comme une région montagneuse de la zone aride, jouit d’un excellent climat en raison de l’altitude. Il bénéficie également de sols volcaniques fertiles. Cette contrée est donc semblable à une île de verdure au milieu d’un océan de sable et de rocailles. Sur ses hauts plateaux, les conditions géographiques ont été admirablement exploitées au cours de l’histoire. Au VIe siècle av. J.-C., l’Arabie du Sud avait atteint un haut degré de civilisation comme en témoignent son écriture et ses monuments. La population construisait des barrages et avait atteint un grand raffinement artistique dans la statuaire. Les habitants policés des royaumes du Sud avaient un genre de vie très différent des Bédouins du Nord................


Arabie Saoudite et Yémen, une fracture plurimillénaire, Le Cercle
 

Drianke

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Sont trop forts ces abrutis, au sol ils auraient dérouillés homme contre homme...goliath contre david, les houthis sont david...quelle honte pour le monde arabo-musulman...la hogra contre des tribus arabes houthis...

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La coalition arabe effectue 1.200 raids contre les Houthis


Les forces de la coalition ont mené quelque 1.200 raids aériens contre les positions houthies au Yémen depuis le début de l'opération «Tempête décisive», a indiqué le porte-parole de la coalition, le général Ahmed Assiri, lors de son briefing quotidien, samedi à Ryad.

Les frappes aériennes de la coalition se poursuivent selon les plans arrêtés par la coalition, a-t-il ajouté, soulignant que la cadence quotidienne des frappes était passée, depuis le début des opérations militaires, le 26 mars dernier, de 35 à 50, puis à 80 avant d'atteindre 120 au cours des derniers jours.

Le porte-parole a, également, fait savoir que les frappes de la coalition ont réussi à neutraliser les capacités aériennes et balistiques des houthis et des milices de l'ancien président Abdellah Saleh, et «vont encore se poursuivre», a-t-il ajouté.

Les frappes de la coalition sont actuellement concentrées sur les camps et bases des houthis près d'Aden, de Shabwa et de Dalea, a-t-il poursuivi.

Il a, en outre, indiqué que les milices Houthies et leurs alliés mènent, de temps à autre, depuis vendredi, des actions militaires près de la frontière sud de l'Arabie Saoudite, précisant que des affrontements intermittents avec les forces de l'armée de terre saoudiennes surviennent, depuis hier, au poste frontière de Najran.

Le général Assiri a qualifié ces opérations des houthis près de la frontière saoudienne de tentatives désespérées menées sous la pression des frappes de leurs positions dans le nord du Yémen.

«Tempête décisive» au Yémen : La coalition arabe effectue 1.200 raids contre les Houthis - LE MATIN.ma
 

Drianke

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Laurent Fabius soutient la poursuite des raids saoudiens au Yémen

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius se trouvait dimanche à Riyad pour exprimer son "soutien" à l'Arabie saoudite. Les saoudiens souhaitent poursuivre leurs raids au Yémen, malgré la situation humanitaire qui se dégrade.

Afp


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Ferait mieux de s'occuper de ses fesses celui là!!!! :confused:
 
L’armée américaine a attaqué un navire d’armes iraniennes conduit par des rebelles Houthi

US Navy a attaqué un cargo conduit par les rebelles et soupçonné de faire passer des armes de l’Iran à destination du Yémen – a rapporté hier le Wall Street Journal. La recherche du navire portant le drapeau du Panama, n’a pas donné de résultats, mais les responsables militaires des États-Unis disent que c’est la première opération du genre visant à assurer que l’Iran ne fournisse pas des armes aux rebelles au Yémen.

Les armes qui seraient livrées par l’Iran pourraient faire échouer les raids aériens dirigés par l’Arabie saoudite dans le cadre de l’opération « Fin décisive ».

Le navire panaméen naviguait dans la mer Rouge, un destroyer américain a pris le contrôle du navire et les soldats sont venus à bord et ont chercher des armes, tels que des missiles anti-aériens qui pouvaient atteindre la Force aérienne saoudienne, et saboter les frappes aériennes contre les bastions d’al-Houthi au Yémen.

Cette information a été publiée la veille de l’accord-cadre signé entre l’Iran et les puissances occidentales dans les pourparlers nucléaires à Lausanne, qui pour rappel ont été critiqués par Israël et les États arabes qui craignent le renforcement de la menace iranienne au Moyen-Orient.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a demandé de ne pas signer un accord final sans l’engagement iranien de cesser son agression dans la région mais aussi son terrorisme et ses menaces pour détruire Israël.

L’armée américaine a attaqué un navire d’armes iraniennes conduit par des rebelles Houthi | © Alyaexpress-News
 
Yémen : comment l'Iran pousse ses pions
Téhéran soutient les rebelles houthis (chiites) qui menacent désormais le sud du Yémen. Une occasion en or pour l'Iran de damer le pion à Riyad. Interview.

Yémen : comment l'Iran pousse ses pions - Le Point
Ce 25 mars, les rebelles chiites, les houthis, accélèrent leur avancée vers le sud du Yémen et menacent Aden, où s'est réfugié, à la mi-février, le président Abd Rabbo Mansour Hadi. Celui-ci a quitté son palais bombardé par les miliciens. A-t-il rejoint l'Arabie saoudite ou est-il encore au Yémen ? Les informations divergent tandis que l'Arabie saoudite masse des hommes et des armes lourdes sur sa frontière avec son voisin yéménite. Riyad s'inquiète de l'alliance entre les rebelles houthis et l'Iran. Ancien ambassadeur de France au Yémen, Gilles Gauthier explique la stratégie iranienne dans la région pour Le Point.fr.

Le Point.fr : pourquoi l'Iran s'intéresse-t-il au Yémen ?

Gilles Gauthier : L'Iran, ce vieux pays, a attendu que la situation se délite au Yémen, pour pousser ses pions. Quand les victoires militaires des houthis l'ont convaincu qu'il y avait une chance d'avoir une entité chiite qui s'installe au pouvoir contre le courant majoritaire sunnite, salafiste, Frères musulmans, qui a toujours refusé de prendre en compte les chiites, Téhéran a saisi la balle au bond.

Ne disait-on pas déjà au début des années 2000 que l'Iran armait la nouvelle rébellion houthie ?

En 2000, l'Iran n'intervenait pas directement, mais elle a toujours eu des affinités avec les houthis. Le père d'Abd el-Malek al-Houthi, l'actuel chef de la rébellion, était en exil en Iran, le fils y a des amitiés et on dit qu'il se rapproche du chiisme duodécimain. (les zaïdites, les chiites yéménites dont font partie les houthis, sont, du point de vue doctrinal, différent du chiisme iranien, NDLR). En fait, Abdel-Malek al-Houthi y voit probablement son intérêt.

Comment les houthis ont-ils réussi à l'emporter militairement contre une armée majoritairement sunnite ?

C'est parce que l'ancien président Ali Abdallah Saleh reste présent dans l'appareil militaire. S'il a été obligé de quitter le pouvoir dans le cadre d'un accord sur la transition démocratique, il est resté au Yémen, a gardé son immense fortune obtenue par la corruption et conserve des hommes dans l'armée. Les chefs, ses fils et ses proches, ont été limogés, mais les officiers sont restés. L'armée de l'air en particulier lui est fidèle. Pour revenir au pouvoir, il s'est allié aux houthis, contre son successeur.

Une alliance facilitée par le fait qu'il est, lui aussi, zaïdite ?

C'est vrai. Mais, jusqu'à ces dernières années, nul ne s'occupait de savoir qui était zaïdite, donc chiite, ou sunnite. Aujourd'hui, on assiste à la naissance d'une identité zaïdite. Auparavant, on savait que les grandes tribus du nord étaient majoritairement zaïdites, mais cela ne posait aucun problème, d'autant plus que la différence doctrinale entre sunnites et zaïdites est minime. Ces derniers reconnaissent que le Coran a été créé par Dieu mais estiment, contrairement aux sunnites, que l'homme dispose de son libre arbitre. Autant de questions qui ne concernent guère la grande majorité de la population. Maintenant, entre eux, c'est la haine.

Elle risque de conduire à la guerre civile ?

Oui. La coupure s'est accentuée entre les deux parties du Yémen. Le sud, sunnite (des chaféites), abrite de grandes villes comme Taez et Ibn dont sont issus les cadres et la plupart des gens cultivés. Le nord, fief des grandes tribus, est très majoritairement zaïdite. Le sud n'est pas politiquement homogène : on y trouve des Yéménites modernes aspirant à la démocratie, des autonomistes et les combattants d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). Ces derniers affrontent les houthis.

Que peut espérer l'Iran d'une telle confusion ?

Elle a attendu que le fruit devienne mûr et lui tombe dans la bouche. Depuis le début du mois de mars, il y a deux vols quotidiens entre Sanaa et Téhéran. Il n'y avait plus de vol depuis 1990, les Yéménites ne vont pas en Iran, il n'y a pas de traditions commerciales entre les deux pays, les étudiants ne sont pas dans les universités iraniennes, mais en Europe ou aux États-Unis. Quatorze avions par semaine, c'est beaucoup. À moins de vouloir faire du nord du Yémen une zone qui ressemblerait à celle du Hezbollah au Sud-Liban. Le grand empire perse est en voie de reconstitution. Les militaires iraniens commandent à Damas ; au Liban, rien ne se fait sans l'approbation du Hezbollah ; ils ont désormais leurs alliés au nord du Yémen et cultivent des liens dans la région chiite au nord-est de l'Arabie saoudite. L'Iran contrôle le détroit d'Ormuz, voie de passage du pétrole du Golfe. Si les houthis s'emparent de Beida, sur la mer Rouge, les Iraniens contrôleront aussi le détroit de Bab-el-Mandeb, importante zone stratégique par où transite prés d'un tiers du commerce maritime mondial.
© Google Maps

Que cherche l'Iran ?

Il veut devenir, comme la Turquie, la grande puissance de la région, avec laquelle il faut compter. Face à ces deux pays, le monde arabe n'existe plus. L'Iran ne sera pas à proprement parler une menace, mais il sera une puissance hégémonique. On se retrouve au XVIIIe siècle, lorsque les empires se sont reconstitués.

Les États-Unis vont-ils ou peuvent-ils agir ?

Leur priorité est la négociation sur le nucléaire avec l'Iran. Ils ne veulent pas la faire capoter et ne bougeront pas. Le pire qui puisse arriver au Yémen : la guerre civile. Les houthis ne veulent pas la partition du pays. Dans un pays très pauvre de 26 millions d'habitants entouré par les pays les plus riches du monde, il y a un risque de "somalisation". Ce serait une catastrophe.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Le Yémen pour les nuls ( pour les occidentaux uniquement ), ou pourquoi ce conflit n'est pas un conflit chiite / sunnite ( ou pas vraiment ).

Un peu de kat pour s'affuter l'esprit et c'est parti :

AFP donc RDV sur rue 89


Durant la dernière décennie, et depuis plus longtemps encore, les Houthis ont fait les gros titres depuis leur soulèvement contre le gouvernement du Yémen. Depuis 2004, les forces armées gouvernementales se sont battues contre cette milice tribale du nord du pays, qui dit se défendre de l’oppression.

Ce conflit long d’une décennie s’est envenimé ces derniers mois quand les Houthis n’ont pas respecté leur partie d’un accord appelé « Accord de paix et de partenariat national » et ont pénétré dans la capitale, Sana’a. Aujourd’hui, alors que l’Arabie saoudite a lancé une offensive militaire au Yémen pour repousser les Houthis, l’attention des médias s’est tournée vers la situation au Yémen.

Les Houthis ont pris des villes telle qu’Amran et ont avancé vers Sana’a, violant leurs engagements pris lors de l’Accord national, où ils ont occupé les ministères et le palais présidentiel, retenant le président Hadi en otage, aux arrêts dans la résidence présidentielle.

Chiites contre Sunnites ?
Avec d’un côté l’Iran, à majorité chiite, soutenant les Houthis, tandis que l’Arabie saoudite, à majorité sunnite, les bombardent, les médias ont adopté une vue simpliste d’un conflit qui se réduirait à des conflits inter-religieux entre les deux plus grandes communautés de l’islam. Jusqu’à la chaine en ligne, AJ+, qui a décrit les Houthis comme étant chiites.

La réalité est cependant plus complexe que 42 secondes de reportage peuvent le laisser croire.

Tous les Houthis ne sont pas chiites
Houthi était à l’origine le nom d’un clan du Yémen, et non d’une appartenance ou mouvance religieuse.


Le logo de Ansar Allah communément appelé Houthis. (Photo de leur compte Twitter officiel)

Plus tard, un mouvement rebelle armé, appelé Ansar Allah (signifiant les aides de Dieu ou les soutiens de Dieu), ont adopté ce nom, d’après leur fondateur et principal leader Hussein Badreddin al-Houthi, tué en 2004, ce qui a d’une certaine façon provoqué ce qui a été appelé le « soulèvement des Houthis’.

Des controverses existent sur leur nombre effectif ou sur l’origine des personnes qui se battent à leurs côtés. La blogueuse yéménite Atiaf Al Wazir dans un post titré “Ce n’est pas un conflit entre sunnites et chiites, idiot !” souligne que tous les Houthis n’appartiennent pas aux Zaïdites, une mouvance de l’islam chiite, comme on a pu le dire.

Bien qu’aucune statistique n’ait été faite sur la composition de Ansarullah, couramment connu sous le nom de Houthis, on pense que beaucoup de leurs membres sont zaïdites, mais qu’ils proviennent également de différentes écoles de pensée chiites et sunnites, ainsi que des Ismaïlites, Shafi’i et Jaafari.

Beaucoup de tribus sunnites et de soldats ont également rejoint les Houthis pour combattre à leurs côtés. Des dirigeants de premier plan comme Saad Bin Aqeel, un moufti de la ville de Taiz, sont parmi les leaders des Houthis : il a fait le prêche du vendredi durant l’un de leurs sit-ins, avant leur avance dans la capitale.

Badreddin al-Houthi, mort en 2004, appartenait aux Zaïdites. Tout comme l’ancien président yéménite Ali Abdullah Saleh, au pouvoir quand les Houthis se sont soulevés pour la première fois en 2004. Al Wazir précise aussi que “tous les Zaidïtes ne sont pas Houthis. La position d’érudits zaïdites et de leurs centres d’études religieuses diverge.”

Qu’est-ce que le zaïdisme ?
Le journaliste britannique-yéménite Abubakr al-Shamahi explique plus en détails ce qu’est le zaïdisme.

“Le zaïdisme (de Zaydiyyah) est une école de pensée au sein de l’islam chiite. Il tient son nom de l’Imam zaïdite Bin Ali, tué dans un soulèvement contre les Omeyyades. Bien qu’il ait été pratiqué autrefois dans des endroits comme l’Iran et l’Afrique du Nord, on trouve aujourd’hui des zaïdites en nombre important uniquement au Yémen.

Un imamat zaïdite a gouverné de nombreuses régions du nord du Yémen pendant 1000 ans, jusqu’au dernier Imam, renversé en 1962.

Traditionnellement, des endroits comme Sana’a, Dhamar, Hajja et Amran sont zaïdites, et le cœur du zaïdisme se trouve dans la région de Saada. Un dicton se référant aux zaïdites dit qu’ils sont ‘les sunnites des chiites, et les chiites des sunnites’, indiquant par là qu’il n’y a pas une énorme différence de doctrine entre les zaïdites et les sunnites (ou du moins, c’est ainsi qu’ils sont perçus).”

Arab News Blog donne davantage de contexte, sur la proximité du zaïdisme et du sunnisme.

“Ils sont appelés en anglais les ‘Fivers’ (cinq) parce qu’ils reconnaissent les quatre premiers imams reconnus par les duodécimains et les Ismaéliens ainsi que Zayd comme le successeur légitime de son père ‘Ali Zayn al-Abidin, tandis que d’autres groupes reconnaissent son frère Muhammad al-Baqir.

Ils n’exigent pas que tous les imams légitimes descendent de Zayd. En fait, la doctrine de l’Imamat zaïdite diffère énormément de celles des autres chiites.

L’école juridique zaïdite est très similaire à celle d’Abou Hanifa dans le sunnisme, et certains ont décrit la loi zaïdite comme une cinquième école’ du sunnisme (sauf pour la doctrine de l’Imamat).”


Les zaidites représentent environ un tiers de la population du Yémen. (via Global Voices)

Tribus, ou mouvances religieuses ?
L’ancien président Ali Abdullah Saleh, contre lequel la rebellion des Houthis a commencé, appartient à une tribu appelée Al Ahmar. La tribu Al Ahmar compte parmi ses membres des chiites et des sunnites. Ceci dit, feu l’ex-leader des Houthis Badreddin al-Houthi comme le président Saleh sont techniquement des chiites. Ce qui signifie que les conflits tribaux ont beaucoup à voir avec ce conflit. Michael Collins Dunn, rédacteur en chef du Middle East Journal, explique sur son blog :

Le Président Ali Abdullah Salih est lui-même zaïdite, comme l’est une partie importante de sa base de partisans. Il vient d’une petite tribu de la plus grande confédération tribale, le Hached. Le Hached et l’autre grande confédération zaïdite, le Bakil, étaient désignées comme les “ailes de l’Imamat”, quand les imams zaïdites statuaient encore dans ce qui était alors le Yémen du Nord.

Al-Shamahi semble aller lui aussi dans ce sens :

“D’abord, les al-Ahmars sont traditionnellement zaïdites, comme les Houthis. Je ne peux pas garantir la confession religieuse de chaque Ahmar individuellement, mais je dirais que beaucoup de leurs combattants tribaux s’identifieraient, tout au moins vaguement, comme zaïdites. Ali Abdullah Saleh, qui a fait six guerres contre les Houthis, était aussi zaïdite. Donc, s’agit-il d’un conflit entre zaïdites ? D’une guerre civile entre zaidïtes ?”

Al Wazir explique :

“[...] si c’était un problème religieux, le président Saleh (qui est techniquement zaïdite) n’aurait pas fait six guerres contre les Houthis entre 2004 et 2010. Il semble que les anciens ennemis aient forgé une alliance temporaire. Ceci indique que ces conflits sont de nature politique.”

Al Wazir fait allusion au fait que l’ex président Saleh, qui a été démis après plus de trois décennies au pouvoir durant la révolution de 2011 au Yémen, est soupçonné d’appuyer ses anciens adversaires dans leur campagne pour renverser le gouvernement actuel.

Il se trouve que Al-Houthi a des liens personnels avec la République islamique d’Iran, ce qui a rajouté un angle religieux au conflit au Yémen.

En résumé...
Voici ce que l’on peut retenir. Une partie du conflit au Yémen est un conflit entre les Houthis, une tribu et non une mouvance religieuse, et la tribu Ahmar. Les deux comprennent des membres et alliés sunnites tout comme chiites.

Deux des dirigeants de premier plan de ces tribus sont chiites, la différence étant que l’un a des liens étroits avec l’Iran tandis que l’autre a des liens étroits avec l’Arabie saoudite.

Idéologiquement, les chiites du Yémen sont plus proches du sunnisme d’Arabie que du chiisme iranien.

Aujourd’hui, l’ex président Saleh et les Houthis dirigés par Abdul-Malik al-Houthi semblent agir d’un commun accord, ce qui fait apparaitre des alliances entre différentes tribus et obédiences religieuses, pour le moment.

Et pour le moment, le sang des Yéménites, de toutes confessions et tribus, coule.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Toutes les opérations du l'unique terminal gazier du Yémen ont été suspendues mardi en raison de l'aggravation des combats dans la zone de Belhaf (sud), a annoncé la compagnie Yemen LNG contrôlée en partie par le Français Total.

AFP
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Pour les arabophones si quelqu'un peut faire un résumé de la vidéo- c'est un opposant saoudien Al-Mas3ari apparemment

 
Laurent Fabius soutient la poursuite des raids saoudiens au Yémen

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius se trouvait dimanche à Riyad pour exprimer son "soutien" à l'Arabie saoudite. Les saoudiens souhaitent poursuivre leurs raids au Yémen, malgré la situation humanitaire qui se dégrade.

Afp


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Ferait mieux de s'occuper de ses fesses celui là!!!! :confused:

bah c'est ce qu'il fait, il vend ses Rafales.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Lu sur un autre forum, qui peut confirmer l'info via des sources arabes?

Des combattants de la tribu yéménite Takhia pas loin de la frontière saoudienne et qui en avait assez de se faire bombarder par l'artillerie du poste frontière de Al Manara l'ont envahi en qq heures tuant 5 officiers et soldats saoudiens, détruisant les canons et raflant tous les armes que les soldats saoudiens en déroute ont laissé derrière eux!!

Sinon selon l'ONU sous réserves pas trouvé la source

le bilan est de 2600 civils tués et 4000 blessés dont un quart d'enfants et de femmes!!


Ils bombardent des civils dans un pays qui fait partie des plus pauvres de la planète...
 
Lu sur un autre forum, qui peut confirmer l'info via des sources arabes?

Sinon selon l'ONU sous réserves pas trouvé la source

le bilan est de 2600 civils tués et 4000 blessés dont un quart d'enfants et de femmes!!

Ils bombardent des civils dans un pays qui fait partie des plus pauvres de la planète...
Les séouds lâches crapuleux soutiennent l'entité illégale non hébreu qui tue les Palestiniens et colonise il
suffit de voir le fabius et son gouv de collabos et son fils avec l'achat d'un appartement sans que le
service des impôts n'en dit rien c'est du même acabit . Alors que la France a 10 millions de chômeurs environ
et 2000 milliards de dettes en plus des intérêts pour les sales voleurs .
Ces gros lâches essayent d'empêcher le développement du peuple Yéménite comme ces gros lâches
aussi soutiennent les mercenaires du pseudo état islamique puant et boko haram et alqaida .
Ça va chiffrer et le programme avance . Dieu n'aime pas les mensonges .
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
C'est
Les séouds lâches crapuleux soutiennent l'entité illégale non hébreu qui tue les Palestiniens et colonise il
suffit de voir le fabius et son gouv de collabos et son fils avec l'achat d'un appartement sans que le
service des impôts n'en dit rien c'est du même acabit . Alors que la France a 10 millions de chômeurs environ
et 2000 milliards de dettes en plus des intérêts pour les sales voleurs .
Ces gros lâches essayent d'empêcher le développement du peuple Yéménite comme ces gros lâches
aussi soutiennent les mercenaires du pseudo état islamique puant et boko haram et alqaida .
Ça va chiffrer et le programme avance . Dieu n'aime pas les mensonges .
c'est quoi le rapport avec la France cette fois ?
Au fait une vague idée de la dette Us ?
 

Drianke

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Contributeur
Profitant de l'effondrement de la sécurité au Yémen, Al-Qaïda s'est emparé jeudi de l'aéroport de Moukalla, chef-lieu de la province du Hadramout (sud-est), où des tribus ont, de leur côté, pris le contrôle d'un terminal pétrolier.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Profitant de l'effondrement de la sécurité au Yémen, Al-Qaïda s'est emparé jeudi de l'aéroport de Moukalla, chef-lieu de la province du Hadramout (sud-est), où des tribus ont, de leur côté, pris le contrôle d'un terminal pétrolier.
Salam Drianke,
c'était plus que prévisible 23/3/2015:
Salam Drianke,
C'est mon sujet ^^
Je ne suis pas pour cette intervention ^^ Les Houthis étaient jusqu'à présent les seuls rempart contre Al Qaida dans la région, et bientôt de EI. En s'attaquant à eux on va renforcer ces derniers.
Maintenant j’attends de voir leurs (Houthi) comportements...je les croient modérés du moins relativement aux autres.

Aujourd'hui ils ont explosé un des palais présidentiel .............. j'ai du mal à croire que le monde soit aussi ****.
ça me rend malade.
 

Drianke

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Contributeur
Yemen : Riyad annonce une aide humanitaire de 274 millions de dollars...Afp
 
Laurent Fabius soutient la poursuite des raids saoudiens au Yémen

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius se trouvait dimanche à Riyad pour exprimer son "soutien" à l'Arabie saoudite. Les saoudiens souhaitent poursuivre leurs raids au Yémen, malgré la situation humanitaire qui se dégrade.

Afp


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Ferait mieux de s'occuper de ses fesses celui là!!!! :confused:

Le gouvernement français ne soutient plus le printemps arabe ? Quel bande d'hypocrite :)
 
Yémen: La Coalition poursuit ses frappes, les Houthis leur expansion


Le Yémen est toujours en proie à de violents combats, jeudi 9 avril. Les affrontements entre partisans du président Hadi et leurs adversaires chiites se concentrent dans le Sud, dans la ville d'Aden. A Sanaa, la capitale, le ministère de la défense a été touché par une frappe aérienne, ont indiqué des témoins.

Le ministère de la Défense a été touché, jeudi 9 avril, lors d'un raid aérien de la coalition arabe sur la capitale yéménite Sanaa, contrôlée par les rebelles chiites Houthis et leurs alliés, ont indiqué des témoins. Trois explosions ont été entendues et une épaisse colonne de fumée s'est élevée au-dessus du secteur, dans le centre-ville, ont ajouté les témoins. Ce raid, qui a visé d'autres positions à travers la capitale, a été lancé au 15e jour de l'opération "Tempête décisive" d'une coalition mise sur pied par l'Arabie saoudite pour chasser les Houthis et leurs alliés des régions dont ils se sont emparés au Yémen.

Selon des témoins, une base de la Garde républicaine a été visée à Fajj Attan, dans le sud de Sanaa. La Garde républicaine est une unité d'élite qui est restée fidèle à l'ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh, au pouvoir de 1978 à 2012. M. Saleh est aujourd'hui allié aux Houthis. Un bâtiment d'approvisionnement en nourriture de l'armée a aussi été la cible d'une frappe aérienne dans l'ouest de la capitale, selon ces sources. Plus tôt dans la journée, une base de la Garde républicaine à Arhab, dans le nord de Sanaa, avait été touchée, tandis que d'autres frappes aériennes avaient visé des positions à Saada, le bastion des Houthis dans le nord du Yémen.

Dans le sud du pays, des avions de la coalition ont touché la base aérienne d'Ateq, chef-lieu de la province de Chabwa, où des militaires rebelles fidèles à l'ex-président Saleh se sont déployés, ont indiqué des sources de l'administration locale. Les troupes rebelles et des Houthis se sont emparés d'installations gouvernementales et policières dans la ville après que leur base de Muhra, dans la périphérie d'Ateq, eut été visée par des frappes aériennes, selon ces sources. Des centaines d'hommes de tribus locales sunnites se mobilisaient jeudi en fin d'après-midi autour d'Ateq en vue d'attaquer les rebelles dans cette localité, selon des sources tribales.

Chute de la capitale de la province pétrolière de Shabwa..............................


Yémen: La Coalition poursuit ses frappes, les Houthis leur expansion ):.

Rien n'arrêtera les Houthis, quand un peuple veut se libérait rien ne peut l'arrêter.

Le régime des saouds savent qu'ils sont les prochains dans la liste. C'est pour ça qu'ils sont intervenue. Leur temps est compté.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Rien n'arrêtera les Houthis, quand un peuple veut se libérait rien ne peut l'arrêter.

Le régime des saouds savent qu'ils sont les prochains dans la liste. C'est pour ça qu'ils sont intervenue. Leur temps est compté.
C'est pas si simple.
Ça se passerait à Bahreïn, peut-être, mais au Yémen, ça me paraît plus complexe.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Ministère soudanais des Affaires étrangères: Notre ambassade à Sanaa sous les bombardements aériens de l' Alliance arabe

le ministère soudanais des Affaires étrangères a déclaré que son siège de la mission diplomatique à Sanaa soumis à des bombardements aériens "indirectement" à partir d'avions de la coalition "tempête décisive"
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué publié lundi,:
"l'ambassade du Soudan à Sanaa ciblé par des bombardements aériens indirectement des forces de l'alliance .. l'ambassade était vide du personnel ».


@UNIVERSAL tu confirmes toi qui peut avoir les infos en arabe en direct de Casa?
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Ministère soudanais des Affaires étrangères: Notre ambassade à Sanaa sous les bombardements aériens de l' Alliance arabe

le ministère soudanais des Affaires étrangères a déclaré que son siège de la mission diplomatique à Sanaa soumis à des bombardements aériens "indirectement" à partir d'avions de la coalition "tempête décisive"
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué publié lundi,:
"l'ambassade du Soudan à Sanaa ciblé par des bombardements aériens indirectement des forces de l'alliance .. l'ambassade était vide du personnel ».
@UNIVERSAL tu confirmes toi qui peut avoir les infos en arabe en direct de Casa?
Salam Drianke,
Ce qui est sure c'est qu'ils bombardent la capitale sans ménagement.
Aujourd'hui, ils ont bombardé un poste médical et un bureau d'Action contre la faim en plein centre ville de Sanaa.

Il y a aussi un sit-in contre la guerre au Yémen à Rabat qui a été un peu bousculer.

Le danger c'est la flotte Us et Iranienne dans le Golf d'Aden.....ils se regardent en chien de faïence.
 
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