Yémen : le pouvoir en danger

Drianke

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Génocide au Yémen sous l’égide des États-Unis (Medium)

’Seul Dieu peut sauver nos enfants’, disent les pères et les mères yéménites obligés de regarder leurs enfants mourir, sans rien pouvoir faire d’autre que de les réconforter dans leurs derniers instants et prier Dieu de les épargner. Les pères et les mères prient et consolent pendant que, l’un après l’autre, leurs enfants meurent du choléra, de déshydratation et de faim.

Où est Dieu ? Il ne peut pas traverser le blocus total imposé par les États-Unis au Yémen pour sauver ses enfants. Une épidémie de choléra n’est pas une catastrophe naturelle, c’est une œuvre humaine. Depuis 2015, l’épidémie de choléra est la conséquence de la guerre biologique contre le Yémen. Les bombes américaines larguées par des pilotes saoudiens ont détruit les systèmes d’eau et d’égouts du Yémen. Les pièces détachées, les produits chimiques et le carburant nécessaires au fonctionnement des stations d’épuration des eaux usées du Yémen sont interdits d’entrée. L’eau potable, le vaccin contre le choléra et même les comprimés individuels de purification de l’eau ne peuvent pas non plus entrer. L’épidémie de choléra qui en a résulté était prévisible.

Les eaux usées des usines de traitement hors d’usage débordent dans les cours d’eau qui irriguent les terres agricoles, contaminant ainsi les légumes avant leur mise sur le marché. Les eaux usées se déversent dans les villes, les zones résidentielles et les camps de réfugiés. Les mouches pullulent au-dessus des eaux usées et répandent le choléra partout. Le Comité international de la Croix-Rouge, le Croissant-Rouge et Médecins sans frontières, les hôpitaux, les cliniques, les organisations de secours et les défenseurs des droits humains ont été ciblés par des bombardements.

Les Nations-Unies, contrôlées par les États-Unis, donnent un semblant de légalité au blocus et à l’embargo sur les armes qui cible unilatéralement le Yémen. Cela ne sert à rien de se demander pourquoi l’ONU n’a pas aussi interdit la livraison d’armes à l’Arabie saoudite. On connait la réponse.

L’ONU se désole de la crise humanitaire et de la pire épidémie de choléra de l’histoire de l’humanité. Mais l’ONU ne fait rien pour arrêter le génocide saoudien conduit par les États-Unis ni la destruction du Yémen, et elle publie des chiffres sciemment faux et sous-évalués sur le nombre de morts civiles.

L’ancienne ambassadrice des États-Unis auprès des Nations-Unies, Nikki Haley, s’est mise en colère lorsque l’ONU a osé critiquer timidement les États-Unis, pour avoir déplacé leur ambassade à Jérusalem. Elle a parlé du ’manque de respect’ de l’ONU à l’égard des Etats-Unis et a menacé de représailles financières l’ONU et les pays dont les votes n’étaient pas conformes aux souhaits des Etats-Unis. L’ONU n’est pas un médiateur honnête, car elle est dominée pas les Etats-Unis et elle a peur de les contrarier.

Le président Donald Trump a réduit le financement des agences humanitaires de l’ONU, il n’a pas essayé d’empêcher Israël d’assassiner des milliers de Palestiniens non armés, il a sorti les États-Unis du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et il se moque de la Cour internationale de justice des Nations-Unies. Le conseiller de Trump pour la sécurité nationale, John Bolton, a déclaré que les États-Unis prévoyaient de se retirer d’un plus grand nombre de traités qui constituent le fondement du droit international.




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https://medium.com/@JeremySalt/by-jeremy-salt-20d660618e79
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
@Drianke - malheureusement, ça ne date pas d'hier :pleurs:
ce "génocide" est politique, tout le monde le sait

il a commencé par l'ouest du pays quand Bush était à la Maison Blanche...
Obama n'a pas amélioré la situation

pourtant les USA était encore à l'ONU :claque:

mam
 
@Drianke - malheureusement, ça ne date pas d'hier :pleurs:
ce "génocide" est politique, tout le monde le sait

il a commencé par l'ouest du pays quand Bush était à la Maison Blanche...
Obama n'a pas amélioré la situation

pourtant les USA était encore à l'ONU :claque:

mam




C’est là toute la complexité des conflits.
J’ai rencontré des Yéménites qui soutiennent la coalition menée par l’Arabie Saoudite car pour eux c’est nécessaire.

Je connais des syriens pro Assad et des syriens contre Assad, mais également des syriens qui sont passés de anti Assad à pro Assad.

J’ai rencontré des iraniens pro régime, des iraniens nostalgiques du Sha d’Iran.

Je connais un rwandais qui a vu toute sa famille être tuée à la machette lors du genocide contre les Tutsi par les Hutu. Et je connais des hutu qui disent que les tutsi ont exagéré.

Je connais des turcs qui adorent Erdogan d’autres qui le détestent. Certains l’appréciaient avant de le détester.

J’ai rencontré des israéliens qui soutiennent à fond le gouvernement israélien sur les colonies palestiniennes et d’autres opposés.

Toutes ces personnes peuvent en fonction de notre point de vue sur chacun de ces conflits, sembler totalement incomprise, pas apprécié.
Mais en apprenant à les connaître ce sont des personnes normales comme vous et moi.

Et c’est là toute la complexité de chaque conflits. C’est que c’est un pays avec une armée, un drapeau, une hymne national et une histoire mais ce sont des milliers /millions de citoyens derrière qui certes partagent toutes ces choses et ont la même nationalité, mais cela ne veut pas dire qu’ils partagent les mêmes opinions.

Et donc quoi que fasse la communauté internationale elle sera tantôt applaudie tantôt pointée du doigt.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
C’est là toute la complexité des conflits.
J’ai rencontré des Yéménites qui soutiennent la coalition menée par l’Arabie Saoudite car pour eux c’est nécessaire.

Je connais des syriens pro Assad et des syriens contre Assad, mais également des syriens qui sont passés de anti Assad à pro Assad.

J’ai rencontré des iraniens pro régime, des iraniens nostalgiques du Sha d’Iran.

Je connais un rwandais qui a vu toute sa famille être tuée à la machette lors du genocide contre les Tutsi par les Hutu. Et je connais des hutu qui disent que les tutsi ont exagéré.

Je connais des turcs qui adorent Erdogan d’autres qui le détestent. Certains l’appréciaient avant de le détester.

J’ai rencontré des israéliens qui soutiennent à fond le gouvernement israélien sur les colonies palestiniennes et d’autres opposés.

Toutes ces personnes peuvent en fonction de notre point de vue sur chacun de ces conflits, sembler totalement incomprise, pas apprécié.
Mais en apprenant à les connaître ce sont des personnes normales comme vous et moi.

Et c’est là toute la complexité de chaque conflits. C’est que c’est un pays avec une armée, un drapeau, une hymne national et une histoire mais ce sont des milliers /millions de citoyens derrière qui certes partagent toutes ces choses et ont la même nationalité, mais cela ne veut pas dire qu’ils partagent les mêmes opinions.

Et donc quoi que fasse la communauté internationale elle sera tantôt applaudie tantôt pointée du doigt.

en effet, rien n'est jamais noir ou blanc, ça dépend de l'opinion que l'on s'en fait

mam
 

Drianke

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France : le prince Mohammed ben Salmane visé par une plainte pour les tortures commises au Yémen

 

Drianke

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Yémen: le New York Times publie des photos d’enfants agonisant de faim

Le New York Times a choisi de publier des photos d’enfants mourant de faim au Yémen, victimes de la famine provoquée par la guerre qui, depuis 2015, oppose les rebelles houthistes soutenus par l’Iran à la coalition menée par l’Arabie saoudite

Amal Hussain, une petite fille de 7 ans squelettique au regard résigné, Wadah Askri Mesheel, un bébé de 11 mois qui mourra de faim quelques heures plus tard : parcourant les cliniques du nord-Yémen, deux journalistes du New York Times en ramènent des photos difficilement supportables d’enfants victimes de la famine provoquée par la guerre qui, depuis 2015, oppose les rebelles houthistes soutenus par l’Iran, à la coalition menée par l’Arabie saoudite.

Dans une tribune jointe à l’article, le quotidien américain justifie son choix de publier des photos d’enfants mourants : « La tragédie au Yémen n’est pas née d’un désastre naturel. C’est une crise causée par les responsables d’autres pays qui sont prêts à tolérer une souffrance extraordinaire de la population civile pour défendre leurs propres intérêts politiques. » Sous le leadership du prince Mohammed ben Salmane, outre des bombardements aériens, la coalition menée par l’Arabie saoudite et ses alliés du Yémen a imposé des mesures punitives économiques pour affaiblir les rebelles houthistes qui contrôlent le nord du pays. C’est une guerre économique qui se joue et elle affecte en premier lieu la population..................

https://ledesk.ma/encontinu/yemen-le-new-york-times-publie-des-photos-denfants-agonisant-de-faim/
 

Drianke

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Yémen: Mattis appelle à des négociations de paix d'ici 30 jours

 

Drianke

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Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a-t-il été assassiné parce qu'il en savait trop sur la guerre sans pitié menée par MBS au Yémen ? Analyse du chercheur Sébastien Boussois.

Sébastien Boussois est docteur en sciences politiques, chercheur sur le Moyen-Orient sur les relations euro-arabes, le terrorisme et la radicalisation, enseignant en relations internationales, collaborateur scientifique du CECID (Université Libre de Bruxelles), de l'OMAN (UQAM Montréal) et du CPRMV (Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence/Montréal).

Le Yémen pourrait constituer le cimetière des ambitions mondiales de Mohamed Ben Salmane, prince héritier d'Arabie Saoudite. Mais il ne serait pas le seul mouillé dans l'affaire.

Si l'on en croit les révélations d'un proche ami de Jamal Khashoggi parues dans la presse britannique il y a 24 heures, la mort du journaliste d'opposition pourrait bien être liée à la guerre sauvage menée par Ryad contre le Yémen. En effet, il semblerait que Khashoggi était sur le point de révéler la pire chose que peut encore entendre la communauté internationale qui n'hésite pas à réagir dès que de telles pratiques sont avérées : MBS aurait utilisé des armes chimiques au Yémen pour tenter de venir à bout de la rébellion houthi, soutenue par l'Iran, qui le nargue depuis bientôt quatre ans.

La guerre au Yémen, qui pour l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis semble être avant tout une histoire de politique interne, n'en finit pas… de ne pas finir. Les Printemps arabes se sont éteints les uns après les autres mais des chantiers à ciel ouvert restent sous le feu de la géopolitique mondiale et des conflits d'intérêts locaux : le sud de la péninsule arabique en fait partie. Crimes de guerre, torture, violations des droits de l'homme en tout genre menés par les Emirats, voilà, aujourd'hui, le lot du pays.

Qualifiée désormais de "pire crise humanitaire de la planète", la guerre menée au sommet par Mohamed Ben Salmane, prince héritier du royaume d'Arabie saoudite, et également sur le terrain par Abou Dhabi, a déjà fait près de 10.000 morts. Choléra et diphtérie ravagent le pays. Selon l'ONU, près de 2 millions de déplacés ont tout perdu. Un enfant y meurt toutes les dix minutes.

Révélations explosives

Aujourd'hui, la volonté de MBS et de Mohamed Ben Zayd (MBZ) d'en finir avec les "rebelles" houthis soutenus par l'Iran est claire. Il n'y a pas d'alternative, ni de négociation possible entre les deux parties. Le choix de vouloir en finir définitivement avec la rébellion au prix du plus grand nombre de morts, et par tous les moyens, est ancré dans le code génétique des deux dirigeants, comme le souhait de maintenir leur zone d'influence de façon autoritaire et ne rien céder à Téhéran. Les deux frères alliés de la région sont en train de provoquer un cataclysme régional et humain qui aura de lourdes conséquences pour les prochaines décennies............................

https://www.nouvelobs.com/monde/201...employees-par-l-arabie-saoudite-au-yemen.html
 

Drianke

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@ELGUSTAVOO merci pour l'info Allah y rahma

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Amal Hussein, une Yéménite âgée de sept ans qui avait fait la une du New York Times le 26 octobre, est morte de la famine ce jeudi.

En mettant en une de son journal la photo du corps émacié d’Amal Hussein, une jeune yéménite âgée de 7 ans, le New York Times avait affiché sa volonté de briser l’indifférence sur le conflit qui ravage le pays de la jeune fille depuis 2015. C’est cette année-là qu’était intervenue l’Arabie Saoudite, régulièrement accusée de crimes de guerre sur des civils dans son combat contre les rebelles Houthis.

Amal est finalement décédée quelques jours après la publication de sa photo, emportée par la terrible famine qui ravage le pays le plus pauvre du Moyen Orient. C’est le responsable de l’édition internationale du journal américain, Michael Slackman, qui a annoncé le décès de la fillette hier sur Twitter. « Je suis désolé de vous informer qu’Amal Hussein est décédée. La fillette de 7 ans apparue dans une vibrante photo de Tyler Hicks est morte de la famine causée par la guerre menée par l’Arabie Saoudite contre le Yémen. « Mon cœur est brisé », a dit sa mère. Amal Hussain, 2011-2018 »


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/monde/y...e-02-11-2018-12122942.php#j27fMA5WHgD5Jx9Q.99
 

Drianke

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Yémen – Il a fallu 200 000 morts et le scandale Khashoggi pour que les États-Unis appellent enfin à des négociations

La guerre contre le Yémen aujourd’hui est un exemple brutal de la façon dont l’expansion des intérêts capitalistes mondiaux détruit les nations.

Cela prend d’abord la forme du néolibéralisme (souvent innocemment qualifié de mondialisation) et ensuite, au moment où commence l’inévitable effondrement structurel du pays ciblé (avec son inévitable résistance populaire qui mine l’ordre politique), on passe à une forme plus directe de violence.

La guerre contre le Yémen a pris la forme la plus violente qui soit. Le pays est totalement assiégé dans l’intention évidente de provoquer une famine qui tuera la population résistante.

Les pays attaquants, les États-Unis, l’Arabie saoudite, la Grande-Bretagne et les Émirats arabes unis, avaient prévu de s’emparer des ressources du Yémen mais leur guerre d’agression piétine. Ils font maintenant les premiers pas pour y mettre fin. le coût de cette guerre, en termes financiers comme d’image, augmente constamment et Ils ont finalement avoué qu’ils étaient dans une impasse.

Ce n’est pas un hasard si ce revirement intervient après la récente crise autour de Khashoggi et du prince clown Mohammad bin Salman. C’est ce meurtre qui a attiré l’attention sur son rôle de premier plan dans la guerre génocidaire contre le Yémen.

Un grand reportage récent du New York Times a attiré l’attention sur la famine provoquée par la guerre. Il contient des images horribles de petits enfants affamés. Dans un nouvel épisode ridicule de censure, Facebook a supprimé les extraits de l’article qui comprenaient des photos parce qu’elles montraient des enfants ’nus’ agonisants, qui n’avaient plus que la peau sur les os. Le propriétaire de Facebook, Mark Zuckerberg, voulait peut-être rendre service à son pote Mohammad bin Salman, mais cela n’a fait qu’augmenter la couverture médiatique de la guerre.

Des articles sur le nombre réel de victimes de la guerre contre le Yémen sortent. Il y a un an, Moon of Alabama a exprimé des critiques sur le chiffre de ’10 000 morts’ que les médias continuent d’avancer comme chiffre officiel des victimes de la guerre :

Jusqu’en juillet 2017, la coalition américano-saoudienne a effectué plus de 90 000 raids aériens sur le Yémen. La plupart d’entre eux se sont accompagnés de bombardements. Faut-il croire que seulement 10 000 civils ont été tués par toutes ces bombes sans compter l’artillerie, les tireurs d’élite et les attentats suicides ? Cela serait incompatible avec les opérations de masse rapportées par les médias occidentaux eux-mêmes pendant la guerre. Le chiffre de 100 000 civils morts est bien plus vraisemblable aujourd’hui que le chiffre immuable de 10 000 civils.

Depuis que nous avons écrit cela, le nombre de morts civils a augmenté du fait de la poursuite des combats, mais encore bien davantage à cause de la grande famine..........................

https://www.moonofalabama.org/2018/...ed-us-finally-moves-towards-negotiations.html
 

Drianke

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Quand un colonialisme en cache un autre

Que les enfants yéménites meurent de faim par milliers, que les Palestiniens tombent sous les balles de l’occupant, que la Syrie soit un champ de ruines et la Libye plongée dans le chaos, tout cela ne nous émeut guère. On manifeste, on fait grève, on proteste ? Pas vraiment. Ni manifestations significatives, ni débats dignes de ce nom. Le crime néocolonial passe comme une lettre à la poste. Et pourtant, si nous subissions ce que nos gouvernements infligent à des peuples qui ne nous ont rien fait, que dirions-nous ? Si une alliance criminelle nous condamnait à mourir de faim ou du choléra, comme au Yémen ? Si une armée d’occupation abattait notre jeunesse parce qu’elle ose protester, comme en Palestine ? Si des puissances étrangères armaient des milices pour détruire notre république, comme en Syrie ? Si une coalition étrangère avait bombardé nos villes et assassiné nos dirigeants, comme en Libye ?

La tendance des pays dits civilisés à jeter un voile pudique sur leurs propres turpitudes n’est pas nouvelle. Propre sur lui, le démocrate occidental voit plus facilement la paille dans l’œil du voisin que la poutre qui loge dans le sien. De droite, de gauche ou du centre, il vit dans un monde idéal, un univers heureux où il a toujours la conscience de son côté. Sarkozy a détruit la Libye, Hollande la Syrie, Macron le Yémen, mais il n’y aura jamais de tribunal international pour les juger. Mesurés à l’aune de notre belle démocratie, ces massacres ne sont que des broutilles. Un égarement passager, à la rigueur, mais l’intention était bonne. Comment des démocraties pourraient-elles vouloir autre chose que le bonheur de tous ? Surtout destiné à l’électeur moyen, le discours officiel des Occidentaux traduit toujours l’assurance inébranlable d’appartenir au camp du bien. ’Vous souffrez de l’oppression, de la dictature, de l’obscurantisme ? Ne vous inquiétez pas, on vous envoie les bombardiers !’..........................

https://www.legrandsoir.info/quand-un-colonialisme-en-cache-un-autre.html
 

Drianke

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Au Yémen, la cobelligérance oubliée de l’Occident

Avec l’affaire Khashoggi et l’enlisement du conflit yéménite, Washington, Paris et Londres sont sous pression concernant leurs ventes d’armes aux Saoud. Mais ce débat omet une réalité encore plus dérangeante : leur cobelligérance oubliée au Yémen

Depuis son lancement au printemps 2015, l’offensive de la « coalition arabe » menée par le prince saoudien Mohammed ben Salmane au Yémen a été continuellement décrite comme une « guerre oubliée ». À l’évidence, si on la compare au conflit syrien, cette campagne a nettement moins attiré l’attention des médias occidentaux.

Or, sachant que ces derniers en ont tout de même parlé des milliers de fois, ce n’est pas cette opération de la « coalition arabe » qui a été oubliée, mais la cobelligérance des trois principales puissances militaires occidentales dans celle-ci.

Il y a deux ans, l’auteur de ces lignes pointait déjà l’implication directe des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne dans cette guerre, sachant qu’un faible nombre de journalistes occidentaux l’avaient dénoncée. Depuis, malgré quelques rares exceptions, ce sujet sensible a été globalement ignoré. Or, la cobelligérance occidentale aux côtés de la « coalition arabe » était notoire dès les premiers stades de l’opération, baptisée « Tempête décisive » en mars 2015 puis cyniquement renommée « Restaurer l’espoir » le mois suivant.

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Drianke

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La guerre invisible des puissances occidentales au Yémen

Comme le journaliste Régis Soubrouillard l’a souligné en avril 2015, le Pentagone américain, la direction du Renseignement militaire (DRM) et la DGSE françaises ont aidé l’Arabie saoudite à planifier ses bombardements et à sélectionner ses cibles au Yémen, notamment au moyen de renseignements satellitaires.

« La [DRM] et la DGSE ont reçu l’ordre express de l’Élysée de soutenir par tous les moyens l’offensive de Riyad contre les rebelles houthis », notamment dans le but de vendre des satellites aux Saoud

Citant un article du Canard enchaîné, mais ne mentionnant pas le rôle des Britanniques dans ce conflit, il a rapporté que « les “militaires américains supervisent cette guerre en tant qu’associés”, […] les opérations [étant gérées] par le CENTCOM, qui pilote toutes les [campagnes] américaines dans le Moyen-Orient et en Asie centrale. »

Reprenant une analyse d’IntelligenceOnline.fr, il a également ajouté que « les services […] français ont ouvert en grand les vannes des transferts de renseignement pour soutenir l’opération “Tempête décisive” au Yémen. La [DRM] et la DGSE ont ainsi reçu l’ordre express de l’Élysée de soutenir par tous les moyens l’offensive de Riyad contre les rebelles houthis », notamment dans le but de vendre des satellites aux Saoud et de relancer les activités gazières de Yemen LNG, que Total et ses partenaires avaient dû stopper en avril 2015.

La « coalition arabe » est donc une expression qui nous fait oublier l’implication militaire directe des gouvernements américain, français et britannique dans ce conflit, dont les conséquences humanitaires sont désastreuses. Au fil des ans, plusieurs sources bien informées ont confirmé à l’auteur de ces lignes que les états-majors et les renseignements occidentaux étaient engagés dans cette guerre cataclysmique, qui affecte aujourd’hui plus de 22 millions de Yéménites.

Le 30 octobre dernier, le journaliste Claude Angeli résumait dans le Canard enchaîné la « cobelligérance inavouable de la France au Yémen », rappelant que les services secrets français et américains ont directement soutenu ce que Florence Parly a tout de même fini par qualifier de « guerre horrible » il y a quelques jours.

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https://reseauinternational.net/au-yemen-la-cobelligerance-oubliee-de-loccident/
 

Drianke

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VIDEO. Quand la ministre des Armées niait l'utilisation d'armes françaises au Yémen

Une enquête de franceinfo révèle que des armes françaises sont bien utilisées au Yémen. Chars Leclerc, obus flèche, Mirage 2000-9, radar Cobra, véhicules blindés Aravis, hélicoptères Cougar et Dauphin, frégates de classe Makkah, corvette lance-missiles de classe Baynunah ou canons Caesar sont les armes énumérées dans une note de 15 pages de la Direction du renseignement militaire (DRM) classée "confidentiel Défense".

Pourtant la ministre des Armées, Florence Parly, a toujours nié ces faits. "Nous ne vendons pas des armes n’importe comment. Rien n’est plus encadré que le régime d’autorisation d’exportation des armements", a-t-elle lancé sur France Inter en février 2018.

En octobre 2018, elle a été interrogée à l'Assemblée nationale par Bastien Lachaud, députée de la France insoumise. La réponse de Florence Parly a été cinglante.

On ne vend pas des armes comme on vend des baguettes de pain.
Florence Parly, ministre des Armées
à l'Assemblée nationale
https://www.francetvinfo.fr/monde/p...tion-d-armes-francaises-au-yemen_3399629.html
 

Drianke

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Des armes françaises utilisées au Yémen : une note secrète contredit la version du gouvernement

La coalition menée par l'Arabie saoudite a utilisé des armes vendues par Paris dans le cadre de ses opérations militaires au Yémen. Malgré le discours officiel de Paris, ces armes pourraient donc être à l'origine de nombreuses pertes civiles.

«Chars Leclerc, obus flèche, Mirage 2000-9, radar Cobra, blindés Aravis, hélicoptères Cougar et Dauphin, canons Caesar…» : selon le rapport d'une enquête menée conjointement par l'ONG Disclose et la cellule d'investigation de Radio France, la coalition armée menée par l'Arabie saoudite aurait fait usage d'armement français pour faire feu au Yémen, «y compris sur des zones civiles».

Ces révélations contredisent ainsi la version avancée par la France pour justifier certains de ses contrats d'armement controversés. Paris a en effet toujours expliqué que les armes vendues à ses partenaires étaient utilisées dans des positions défensives, principalement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Publiées ce 15 avril sur le site de Disclose, les révélations se basent notamment sur la fuite d'un document portant la classification «Confidentiel Défense», rédigé le 25 septembre 2018 par des officiers de la Direction du renseignement militaire, selon l'ONG. Y figure notamment «la liste détaillée des armes françaises impliquées dans la guerre au Yémen».



Sur cette base, l'enquête révèle par exemple une carte de la région qui montre où ont été utilisées les armes vendues par la France à l'Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis. «Population concernée par de possibles frappes d’artillerie : 436 370 personnes» précise le rapport confidentiel qu'a obtenu l'ONG, au sujet des bombardements menés par la coalition.

De tels documents ont été «présentés lors d'une réunion à l'Elysée, le 3 octobre 2018, en présence d'Emmanuel Macron», précise l'ONG Disclose dans un tweet présentant son enquête.......................

https://francais.rt.com/internation...n-note-secrete-contredit-version-gouvernement
 

Drianke

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Trump met son véto à l’arrêt de l’engagement militaire au Yémen

Comme attendu, Donald Trump a mis son veto, mardi 16 avril, à une résolution du Congrès qui l’exhortait à arrêter tout soutien américain à la coalition saoudienne dans la guerre au Yémen, s’opposant pour la deuxième fois en deux mois à une décision du parlement américain.
« Cette résolution est une tentative inutile et dangereuse d’affaiblir mes pouvoirs constitutionnels, mettant en danger des vies de citoyens américains », a déclaré dans un communiqué Donald Trump à propos de ce texte adopté par les deux chambres du Congrès au début du mois.

Cette séquence politique avait été perçue comme un camouflet pour le président républicain, compte tenu de sa majorité au Sénat.
Le Congrès avait utilisé une loi votée en 1973 et limitant les pouvoirs militaires du président dans un conflit à l’étranger.

« Soutien non-combattant »
Les parlementaires avaient appelé à la fin des opérations militaires au Yémen, où depuis 2015, le Pentagone fournit un « soutien non-combattant » à la coalition menée par l’Arabie saoudite, alliée historique des Etats-Unis.

LeMonde
 

Drianke

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Au Yémen, l’épidémie de choléra redouble d’intensité

Les ONG sur place font état de plus de 2000 nouveaux cas de choléra chaque jour au Yémen. Un quart des personnes touchées sont des enfants de moins de cinq ans.

Depuis 2016, le Yémen, ravagé par la guerre, fait face à une terrible épidémie de choléra. Et depuis le début de 2019, la situation sanitaire du pays s’est encore aggravée, alerte The Guardian ce mercredi 17 avril. “Le Yémen est confronté à une résurgence à grande échelle du choléra, avec plus de 137 000 cas suspectés et près de 300 morts lors des trois premiers mois de l’année”, écrit le quotidien britannique.

The Guardian affirme que l’épidémie de choléra s’est encore aggravée ces derniers temps, avec plus de 2000 nouveaux cas présumés chaque jour, “soit deux fois plus qu’au début de l’année”. D’après le journal, l’une des principales préoccupations des ONG sur place est qu’un quart des personnes touchées sont des enfants de moins de cinq ans :

(( La prolifération de cette maladie véhiculée par l’eau a été aggravée par la destruction du système de santé yéménite, dans un pays où 17,8 millions de personnes manquent d’accès à l’eau potable et aux services sanitaires.”))

Les chiffres avancés par le journal britannique se rapprochent de l’épidémie de choléra qu’a connu le Yémen en 2017 avec un million de cas signalés, contre 371 000 l’année dernière.

The Guardian rappelle que les combats dans le pays n’en finissent pas et que des millions d’habitants souffrent du manque de nourriture et de soins médicaux : “le Yémen se trouve au bord de la famine.”

source The Guardian
 

Drianke

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Des journalistes convoqués par la DGSI après des révélations sur l'usage d'armes françaises au Yémen

Suite à une plainte du ministère des Armées, des journalistes qui ont permis les révélations sur l’utilisation d’armes françaises au Yémen sont convoqués par la DGSI pour «compromission du secret de la défense nationale».

Geoffrey Livolsi et Mathias Destal, animateurs du site d'investigation Disclose qui a démontré l’usage d’armes françaises dans la guerre au Yémen, sont convoqués par la DGSI pour «compromission du secret de la défense nationale». Une enquête judiciaire a été ouverte après un dépôt de plainte du ministère des Armées, selon une source judiciaire citée par Mediapart.

Geoffrey Livolsi et Mathias Destal doivent être entendus en mai prochain par des enquêteurs du service de renseignement intérieur sous le statut de «suspects libres». Toujours selon Mediapart, la convocation qu'ils ont reçue précise que le délit reproché est «puni d’une peine d’emprisonnement», en l’occurrence cinq ans de prison et 75 000 euros d’amendes.

«Cette procédure pénale n’a d’autre objectif que de tenter de connaître nos sources», s’insurge Geoffrey Livolsi, cité par Mediapart. «C’est de fait une atteinte à la liberté de la presse qui suppose le secret des sources. Le pouvoir exécutif a donc choisi de répondre à nos révélations par la menace juridique», ajoute-t-il......................................................

 

Drianke

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Raids aériens au Yémen 48 heures après une attaque contre l'Arabie saoudite

La coalition menée par l'Arabie saoudite a mené jeudi des raids aériens au Yémen notamment sur la capitale Sanaa, 48 heures après une attaque de drones sur un oléoduc pétrolier saoudien, revendiquée par les rebelles Houthis.

La coalition avait promis mercredi soir de riposter "avec force" aux attaques des rebelles Houthis, soutenus par l'Iran.

"Nous avons commencé à lancer des frappes aériennes ciblées sur des sites de la milice des Houthis, y compris à Sanaa", a déclaré jeudi une source officielle de la coalition.....

 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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"Je souhaite que le monde puisse voir la souffrance du peuple yémenite"

À l’occasion des «pyramides de chaussures» qu’elle organise samedi, l’ONG Handicap International a invité la psychologue Suad Al-Qadri, chargée du projet de soutien psychosocial à Sanaa, la capitale du Yémen. Elle raconte au Figaro le terrible quotidien des civils frappés par les bombardements de la coalition saoudienne.


Depuis 25 ans, Handicap International organise chaque dernier samedi du mois de septembre des «pyramides de chaussures» pour dénoncer «les pratiques irresponsables de la guerre», celles qui touchent des innocents. Aujourd’hui, 90% des victimes des conflits sont civiles, déplore l’ONG. Pour témoigner, l’organisation a invité cette année en Europe, Suad Al-Qadri. À 42 ans, cette psychologue de formation est chargée du projet de soutien psychosocial à Sanaa, la capitale du Yémen. La guerre civile - qui oppose les rebelles houthistes, soutenus par l’Iran aux forces saoudiennes à la tête d’une coalition - y a fait des milliers de morts et de blessés depuis cinq ans. La situation humanitaire y est catastrophique, selon les organisations humanitaires sur place. Depuis décembre 2018, une fragile trêve a permis de geler le conflit.


Quelle est la situation au Yémen aujourd’hui?


À Sa’dah, il y a des bombardements. Hodeida est toujours une zone de conflit. Ta’izz est divisée en plusieurs zones. Actuellement, la situation est plus calme à Sanaa. Les bombardements n’ont plus lieu comme auparavant matin, midi ou soir. Mais la vie est toujours difficile. Les gens n’ont pas accès à l’électricité ou à l’eau. Les écoles sont fermées. Les fonctionnaires ne touchent pas leurs traitements. La plupart des services sont paralysés. C’est aussi difficile d’avoir du gaz pour cuisiner. Les gens ont peur de sortir. Dans les hôpitaux de Sanaa, il y a beaucoup de pression. Les médecins travaillent avec le soutien des ONG.

Quelle est votre mission pour Handicap International au Yémen?

Handicap International est la seule organisation non gouvernementale étrangère qui œuvre à l’intérieur de l’hôpital directement avec les malades. J’ai commencé à travailler avec l’association en novembre 2015. On propose une aide psychologique et une aide à l’appareillage et à la réadaptation pour les blessés amputés. Chaque jour, je rencontre 2 à 3 malades, 4 au maximum. On les écoute. On écoute leurs peurs et leurs besoins. Je me souviens d’une fille de 10 ans dont la main avait été brûlée. Elle pleurait de douleur. Sa mère avait peur et elle sortait constamment de la salle des soins. Les infirmiers nous ont demandé d’intervenir. On a joué avec la jeune fille, on lui a raconté des histoires pour la calmer pendant que les médecins terminaient.

Les médecins disposent-ils des moyens suffisants?

Les hôpitaux sont soutenus par les ONG mais les malades doivent acheter leurs médicaments à l’extérieur. Or on ne trouve pas tout. Il y a une pénurie, il faut faire avec ce qui est disponible. En ce qui concerne les membres artificiels, ils coûtent trop cher. Mais Handicap International intervient pour aider. On voudrait pouvoir intensifier nos actions. Les blessés ont besoin de personnes qui les soutiennent. Ils sont eux aussi responsables de familles et ils voudraient rester forts.

Comment réagit la population?

La plupart des victimes sont civiles. Elles sont traumatisées. Les gens ont peur, ils sont anxieux, ils souffrent d’insomnie, ils sont énervés, agressifs. La guerre détruit aussi les liens sociaux entre les individus. Chacun se concentre sur ses problèmes alors qu’on a besoin de solidarité.

N’êtes-vous jamais résignée?

Évidemment, on passe par toute sorte de sentiments, on est résigné puis on se dit qu’il faut faire quelque chose, ne pas s’arrêter. Avant la guerre, j’étais libre, je rencontrais mes amis ou ma famille à n’importe quel moment. Le jour où la guerre a commencé, je devais prendre l’avion. Mais nous avons reçu un message de l’aéroport nous demandant de ne pas venir, à cause des bombardements. Mais on ne savait pas qui attaquait… Aujourd’hui, il y a la peur. Les enfants ne sortent plus. Avec ma famille, nous avons essayé de déménager après le début de la guerre pour aller dans notre village. Mais il a été bombardé. La station d’essence de mon frère avait été visée. Alors on est resté à Sanaa, c’était pire ailleurs.

Quel message voulez-vous faire passer en Europe?

Je souhaite que le monde puisse voir la souffrance du peuple yéménite. Notre vie est très difficile. Il n’y a pas de solution. On essaie d’avancer mais on ne voit aucun espoir d’arrêter ce conflit. Je ne sais pas à quoi va ressembler l’avenir. Je vis au jour le jour.

h24info
 

Drianke

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Info de @Personne2

Les Houthis annoncent la capture de "milliers" de soldats saoudiens à Najran

DUBAÏ, 28 septembre (Reuters) - Le mouvement rebelle yéménite des Houthis a annoncé samedi la capture de "milliers" de militaires saoudiens, dont des officiers, et la saisie de "centaines" de blindés lors d'une attaque d'envergure à la frontière avec la province saoudienne de Najran.

Un porte-parole militaire des Houthis a déclaré sur la chaîne de télévision de la rébellion chiite, Al Masirah, que "trois brigades ennemies" étaient tombées lors de cette opération lancée il y a 72 heures avec l'appui de drones et batteries anti-aériennes, notamment.

Des milliers de soldats de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen ont été capturés, parmi lesquels "de nombreux officiers et soldats de l'armée saoudienne", a-t-il dit.

L'attaque présumée n'avait pas été confirmée dans l'immédiat par les autorités saoudiennes. (Maher Chmaytelli, Sophie Louet pour la version française

https://www.zonebourse.com/actualit...iers-de-soldats-saoudiens-a-Najran--29274344/
 

Drianke

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Au Yémen, gouvernement et séparatistes signent un accord de partage du pouvoir

Le gouvernement yéménite et les séparatistes du Sud ont conclu un accord de cessation des hostilités, a annoncé mardi le prince Mohammed ben Salmane, héritier du trône saoudien.


Le gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale a signé, mardi 5 novembre, à Riyad, un accord de partage du pouvoir avec les séparatistes pour mettre fin à un conflit dans le sud du Yémen, pays dévasté par une guerre aux fronts multiples.

"Cet accord va ouvrir une nouvelle période de stabilité au Yémen. L'Arabie saoudite se tient à vos côtés", a déclaré le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane durant la cérémonie de signature de l'accord, retransmise à la télévision. "C'est un jour de joie pour l'Arabie saoudite lorsqu'elle voit les Yéménites réunis", a-t-il ajouté.

Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi et le chef du STC Aidarous al-Zoubeïdi ont assisté à la signature de l'accord.

>> À lire : Hodeïda, porte d'entrée vers une fin de conflit au Yémen ?


https://www.france24.com/fr/2019110...d-partage-pouvoir-arabie-saoudite-ben-salmane
 

Drianke

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Tout à ça à cause de ces criminels au pouvoir en Arabie Saoudite ,les Wahhabites de la maison des Al Saoud envahissent le Yémen commettent les pires crimes contre une population sans défense


La guerre au Yémen a fait plus de 100 000 morts

Selon l’ONG Acled, plus de 12 000 civils ont notamment été tués depuis 2015, pour la plupart dans des frappes de la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite. Un bilan qui n'inclut pas les victimes de la crise humanitaire....................

https://www.liberation.fr/planete/2019/11/01/la-guerre-au-yemen-a-fait-plus-de-100-000-morts_1761008
 

Drianke

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Yémen: onze soldats tués dans un tir de missile des rebelles
Par Le Figaro
Publié hier à 09:05

Onze soldats yéménites ont été tués et plus de 20 autres blessés mardi dans un tir de missile des rebelles Houthis contre un camp militaire dans le sud du Yémen, a indiqué un responsable des forces pro-gouvernementales.


L'attaque a eu lieu dans la province de Dhaleh où cinq soldats séparatistes ont été tués, il y a dix jours, dans une attaque à la roquette attribuée aux rebelles. Les combats ont baissé d'intensité au Yémen mais la province de Dhaleh, au nord d'Aden, continue d'être le théâtre d'affrontements sporadiques entre les rebelles d'une part et les forces gouvernementales et les combattants séparatistes qui sont favorables à l'indépendance du sud du Yémen, d'autre part. L'attaque de mardi a visé, selon le responsable militaire, le camp militaire appelé Sadraïn alors que les soldats se rassemblaient dans la matinée pour saluer le drapeau.


Le 29 décembre, cinq soldats séparatistes ont été tués et 9 autres blessés dans une attaque à la roquette contre la tribune officielle durant une parade militaire à l'occasion de la remise de diplômes à de jeunes combattants dans la ville de Dhaleh, capitale de la province de même nom. Début août, les Houthis ont revendiqué une attaque contre une parade militaire près d'Aden, capitale du Sud, pendant laquelle 49 combattants séparatistes ont péri.
La guerre au Yémen, où une coalition militaire menée par l'Arabie saoudite combat au côté du pouvoir, a tué, selon diverses organisations humanitaires, des dizaines de milliers de personnes, essentiellement des civils. Environ 3,3 millions de personnes sont toujours déplacées et 24,1 millions, soit plus des deux tiers de la population, ont besoin d'assistance, selon l'ONU qui évoque régulièrement la pire crise humanitaire au monde.
 

Drianke

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Yémen: derrière la guerre, la mainmise de Total sur le gaz

3 JANVIER 2020 PAR MORGANE REMY ET EVA THIÉBAUD
Profitant de la dépendance du Yémen aux hydrocarbures et de la bienveillance des autorités, la multinationale française s’est imposée à partir du milieu des années 1990 comme un acteur majeur dans la transformation et l’exportation de gaz. Alors que le pays veut relancer son activité, Total se retrouve plus que jamais en position de force.

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«La reprise des exportations de gaz est importante pour le peuple yéménite. La population a besoin de nourriture, de médicaments, de services et d’éducation », déclare auprès de Mediapart Rajeh Badi, le porte-parole du gouvernement yéménite. Nul doute que le Yémen rêve de relancer ses ventes de gaz. L’unique usine de production du pays, détenue à près de 40 % par le géant français Total, pouvait en effet en fournir chaque année presque 7 millions de tonnes sous forme liquéfiée, avant son arrêt lié à la guerre en 2015.
 
Armes françaises au Yémen : pas de poursuites mais un rappel à la loi pour les journalistes

Quatre journalistes avaient été interrogés en tant que suspect par la DGSI pour violation du secret-défense après la publication d’une note classée « confidentiel défense ».


 
le porte parole des soldat Houthis annonce la capture de vastes zones prises a la coalition mené par la famille royale Al Saoud .
dire qu'en début de mois, ils annoncait une bataille visant a reprendre Sanaa aux mains des Houthis, c'est tout l'inverse qui s'est produit .
 

Drianke

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Yémen: les Houthis revendiquent des attaques contre Aramco en Arabie saoudite

Les rebelles houthis au Yémen ont affirmé le 29 janvier avoir attaqué ces derniers jours des cibles dans le sud de l'Arabie saoudite, dont des installations d'Aramco, le géant pétrolier saoudien.


À Jizane, en Arabie saoudite, la compagnie pétrolière Aramco « a été visée par un grand nombre de missiles et de drones ainsi que les aéroports d'Abha et de Jizane, la base militaire de Khamis Muchait et d'autres objectifs sensibles en profondeur du territoire saoudien », a déclaré le porte-parole des rebelles, le général Yahia Saree, qui précise qu'il s'agissait d'une « riposte aux raids aériens » de la coalition pendant les derniers combats à l'est et au nord de la capitale Sanaa.

Par ailleurs, le général Saree a affirmé que les rebelles avaient repoussé une offensive du gouvernement dirigée contre la capitale Sanaa et gagné du terrain à l'est et au nord de la capitale. Le ministère de la Défense a en effet reconnu un « retrait tactique » de ses troupes dans ces zones et des responsables militaires loyalistes ont indiqué que les Houthis avaient gagné du terrain. Selon le général Saree, les insurgés ont pris lors de ces opérations l'ensemble du district de Nihm, dans la province de Sanaa, et d'autres zones des provinces de Jawf et de Marib.

Le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni le 28 janvier pour discuter du Yémen, s'est inquiété de ces combats après des mois de calme relatif et a souligné la nécessité d'un réengagement dans le processus politique. Selon des commandants loyalistes sur le terrain, les combats ont baissé en intensité aujourd'hui mais les deux camps se préparent pour de nouvelles opérations.

RFI
 
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