13 ans de Règne nos analyses d'aujourd'hui

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Casablanca d'antan
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Portrait d’une jeunesse qui a les pieds sur terre
La valeur travail et progrès en bas de l’échelle
Emploi et éducation pour cautionner l’avenir
Des traditionalistes qui se défoulent sur le Net
Portrait d’une jeunesse qui a les pieds sur terre

«Authenticité et modernité» un mélange de genres qui engendre une jeunesse plurielle mais pas forcément idéaliste


Votre rendez-vous quotidien: A partir de ce lundi 23 juillet jusqu’au 3 août prochain, nous publierons une série d’analyses sur des thématiques qui ont marqué les 13 ans de Règne de Sa Majesté. Nos lecteurs trouveront dans chaque édition un sujet majeur sur les transformations politiques, économiques et sociales du Maroc. Dans le numéro du mardi 24 juillet: «Comment le Palais s’est retiré progressivement des affaires».

LES jeunes sont une nation dans la nation. Qui sont-ils? Que pensent-ils? Comment voient-ils l’avenir? Il faut sérieusement tendre l’oreille à cette tribu démographique qui représente 30% des Marocains. Proportion historique, selon les démographes.
Il serait salutaire -y compris pour le futur Conseil Consultatif de la Jeunesse et de l’action associative prévu par la Constitution de 2011- d’être attentif aussi aux réponses (et indices) recueillies par les rares et toutes récentes enquêtes ayant ciblé la jeunesse. A savoir celle de L’Economiste-Sunergia et du Haut Commissariat au Plan (voir encadré).
Le portrait d’un Maroc socialement dépressif ou épanoui se dessine aujourd’hui.
L’emploi est une obsession à grand risque politique. L’Enquête-Jeunes publiée en juin 2011 par L’Economiste révèle que le diplôme, malgré un enseignement constamment en déclin, est la première clé pour accéder à la vie active. Ils sont en effet 65% des 18-25 ans à le penser. Au même titre qu’un CV bien garni, il y a évidemment le piston qui demeure dans une moindre mesure une carte pour décrocher un job.
De son côté, le HCP fait un constat terrible: la jeunesse marocaine a généralement un faible niveau de formation. Un jeune sur trois n’a aucun niveau scolaire. Femmes et ruraux sont aux premières loges.
Pourtant, la majorité des jeunes «croient en l’égalité des chances entre les deux sexes» aussi bien en matière de scolarisation que de travail. Emploi, réforme de l’enseignement, habitat décent et santé dominent largement les attentes. Comme priorité, voilà des thématiques que la classe politique devra mieux creuser via des mesures réalistes et réalisables.

http://www.leconomiste.com/article/896898-portrait-d-une-jeunesse-qui-les-pieds-sur-terre
 
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