18% des lauréats des grandes écoles au Maroc choisissent d’émigrer

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Spearzek
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Trois annonces ont suscité l'intérêt lors de l'ouverture des travaux de la 6ème Conférence internationale sur la migration et le développement, dédiée aux politiques publiques, le jeudi 16 mai à Rabat.


10% des MRE sont des cadres, soit 500.000 personnes sur 5 millions de Marocains résidents à l’étranger. C'est l'estimation avancée par Abdellatif Maazouz, ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Marocains à l'étranger, qui a également précisé que le Maroc est en train d'élaborer une stratégie nationale pour la gestion des questions de migration et des émigrés marocains à l'horizon 2030.

Pour sa part, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, a évoqué la problématique de la fuite des cerveaux vers les pays riches et industrialisés. Il a affirmé que 18% des lauréats des grandes écoles au Maroc choisissent d'émigrer à l'étranger (!), estimant nécessaire la mise en place d'un nouveau cadre juridique à même de permettre au Maroc de tirer profit de ses compétences scientifiques et techniques qui ont accumulé une grande expérience à l'étranger, notamment dans le domaine universitaire.

La 6ème Conférence internationale sur la migration et le développement se poursuit du 17 au 19 mai à Ifrane. Elle est organisée par la Banque mondiale, le ministère chargé des MRE, le Centre de Marseille pour l'intégration en Méditerranée (CMI), l'Agence française de développement (AFD) et le Center for Global Développent.

media24
 
Trois annonces ont suscité l'intérêt lors de l'ouverture des travaux de la 6ème Conférence internationale sur la migration et le développement, dédiée aux politiques publiques, le jeudi 16 mai à Rabat.


10% des MRE sont des cadres, soit 500.000 personnes sur 5 millions de Marocains résidents à l’étranger. C'est l'estimation avancée par Abdellatif Maazouz, ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Marocains à l'étranger, qui a également précisé que le Maroc est en train d'élaborer une stratégie nationale pour la gestion des questions de migration et des émigrés marocains à l'horizon 2030.

Pour sa part, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, a évoqué la problématique de la fuite des cerveaux vers les pays riches et industrialisés. Il a affirmé que 18% des lauréats des grandes écoles au Maroc choisissent d'émigrer à l'étranger (!), estimant nécessaire la mise en place d'un nouveau cadre juridique à même de permettre au Maroc de tirer profit de ses compétences scientifiques et techniques qui ont accumulé une grande expérience à l'étranger, notamment dans le domaine universitaire.

La 6ème Conférence internationale sur la migration et le développement se poursuit du 17 au 19 mai à Ifrane. Elle est organisée par la Banque mondiale, le ministère chargé des MRE, le Centre de Marseille pour l'intégration en Méditerranée (CMI), l'Agence française de développement (AFD) et le Center for Global Développent.

media24
encore un "il faut faire" abstrait qui risquera fort de ne pas se traduire en actes.
 
18% des diplomés de grandes ecoles marocaines veulent emigrer...

En France les diplomés grandes ecoles qui veulent quitter le pays c 'est plus que cela encore..

si dans chaque pays c est pareil, cela risque de faire un drole de chassé crois&é dans les aeroports.
 
Moi je lis "82% des lauréats des grandes écoles au Maroc choisissent de rester au Maroc" et "90% des MRE ne sont pas des cadres, soit 4.5 millions sur 5 millions", et pareil pour toutes les autres statistiques...
 
18% des diplomés de grandes ecoles marocaines veulent emigrer...

En France les diplomés grandes ecoles qui veulent quitter le pays c 'est plus que cela encore..

si dans chaque pays c est pareil, cela risque de faire un drole de chassé crois&é dans les aeroports.
Ce n'est pas qu'une question de volonté. C'est un choix fait et rendu effectif.


Je ne connais pas les statistiques d'autres pays, mais je trouve qu'avoir 1/5 des lauréats qui quittent le pays après y être formés est un vrai de vrai problème.
 
comment rester dans un pays ,ou avec des études très poussées on te propose d’élire domicile a cote du parlement pour demander tes droits les plus élémentaires.
une anecdote: un prêcheur très connu a fait des études en gestion,économies et quand il a réclamer un boulot on lui a proposer de distribuer des engrais dans une coopérative agricole
 
comment rester dans un pays ,ou avec des études très poussées on te propose d’élire domicile a cote du parlement pour demander tes droits les plus élémentaires.
une anecdote: un prêcheur très connu a fait des études en gestion,économies et quand il a réclamer un boulot on lui a proposer de distribuer des engrais dans une coopérative agricole
be3da on lui a proposé quelque chose. c'est quoi cette histoire de réclamer un boulot ? zwina hadi, 3end rasso f'chi restaurent ? normalement on cherche du boulot, on multiplie les candidatures, on accepte des premiers salaires faibles pour accumuler de l'expérience pro.
 
comment rester dans un pays ,ou avec des études très poussées on te propose d’élire domicile a cote du parlement pour demander tes droits les plus élémentaires.
une anecdote: un prêcheur très connu a fait des études en gestion,économies et quand il a réclamer un boulot on lui a proposer de distribuer des engrais dans une coopérative agricole
Quels autres pays tu connais ? prenons la France qui a le même système.
Tu vois des francais faire des sit-in devant leur parlement, exigeant d’être recrutés dans le secteur public ?

Et puis cette question de sit-in ne concerne pas les ingénieurs, on y trouve généralement des diplômés en "sciences humaines et sociales"..
 
Moi je lis "82% des lauréats des grandes écoles au Maroc choisissent de rester au Maroc" et "90% des MRE ne sont pas des cadres, soit 4.5 millions sur 5 millions", et pareil pour toutes les autres statistiques...
Les 500.000 cadres sont essentiellement des bacheliers marocains partis à l'étranger poursuivre des études en école d'ingénieurs, de commerce, médecine...et qui ont trouvé de bons jobs par la suite...à la Défense à Paris, c'est incroyable le nombre de marocains venant du Maroc qui y travaillent.

Le gros problème des MRE concernent ceux nés à l'étranger et qui ont grandit dans des cités, c'est cela qui n'arrivent pas malheureusement à se hisser au haut de cadres (sauf rare exception).
 
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