Il y a 187 ans a eu lieu la fameuse dispute entre le Dey Hussein et le Consul de France Deval. Une dispute qui coûtera « officiellement » au peuple algérien 132 ans de colonisation. C’était le coup de l’éventail, un certain 29 avril 1827. Le Dey Hussein gouvernait Alger depuis 1818. Les relations entre la Régence et la France semblaient au beau fixe jusqu’à ce que, quelques années plus tard, des créances impayées à travers les intermédiaires juifs Bacri et Busnach, et le comportement du consul de France, Pierre Deval, excédèrent le Dey.
Le 29 octobre 1826, il écrivit au ministre des Affaires étrangères du ministère Villèle pour exprimer ses sentiments : « Je ne peux plus souffrir cet intrigant chez moi », émettant le souhait qu’il soit remplacé par « un autre consul qui fut un brave homme », n’hésitant pas à l’accuser de corruption. Cependant, Hussein Pacha expliquait clairement dans sa lettre que son hostilité était dirigée contre Deval et non contre la France : « Venant un nouveau consul de bon caractère, il lui sera accordé tous les plaisirs possibles, considérant la France comme la nation la plus attachée à nous ainsi qu’elle l’a toujours montré ».
Deval ne fut pas rappelé. Mieux, il fut chargé par son gouvernement d’intervenir dans une autre affaire, une démarche en contradiction avec la tradition diplomatique française.
Pierre Deval n’était désormais plus admis au divan, depuis octobre 1826. Le 29 avril 1827 coïncidait avec le dernier jour du ramadan, la veille de l’Aïd el Fitr. Profitant de cette fête religieuse, Duval se rendit à la réception donnée par le Dey au profit des consuls étrangers. Selon des témoignages, la discussion qui opposa le Dey et le consul, ce jour là, eu lieu en turc, sans interprètes, dans le pavillon qui portera à ce jour le nom de l’incident qui surviendra ce jour là.
La discussion concerna principalement les relations diplomatiques entre les deux Etats et la plainte du Dey de ne pas avoir reçu de réponses à ses lettres relatives aux créances Bacri et Busnach. Il en rendait Deval directement responsable.
Deval répond : « Le Roi et l’Etat de France ne peuvent envoyer de réponses aux lettres que tu leur as adressées » et ajouta des paroles offensantes touchant à la religion musulmane. Le Dey excédé lui porte deux ou trois légers coups de son chasse-mouches et finis par lui ordonner de se retirer. (Source BabZman)
Le 29 octobre 1826, il écrivit au ministre des Affaires étrangères du ministère Villèle pour exprimer ses sentiments : « Je ne peux plus souffrir cet intrigant chez moi », émettant le souhait qu’il soit remplacé par « un autre consul qui fut un brave homme », n’hésitant pas à l’accuser de corruption. Cependant, Hussein Pacha expliquait clairement dans sa lettre que son hostilité était dirigée contre Deval et non contre la France : « Venant un nouveau consul de bon caractère, il lui sera accordé tous les plaisirs possibles, considérant la France comme la nation la plus attachée à nous ainsi qu’elle l’a toujours montré ».
Deval ne fut pas rappelé. Mieux, il fut chargé par son gouvernement d’intervenir dans une autre affaire, une démarche en contradiction avec la tradition diplomatique française.
Pierre Deval n’était désormais plus admis au divan, depuis octobre 1826. Le 29 avril 1827 coïncidait avec le dernier jour du ramadan, la veille de l’Aïd el Fitr. Profitant de cette fête religieuse, Duval se rendit à la réception donnée par le Dey au profit des consuls étrangers. Selon des témoignages, la discussion qui opposa le Dey et le consul, ce jour là, eu lieu en turc, sans interprètes, dans le pavillon qui portera à ce jour le nom de l’incident qui surviendra ce jour là.
La discussion concerna principalement les relations diplomatiques entre les deux Etats et la plainte du Dey de ne pas avoir reçu de réponses à ses lettres relatives aux créances Bacri et Busnach. Il en rendait Deval directement responsable.
Deval répond : « Le Roi et l’Etat de France ne peuvent envoyer de réponses aux lettres que tu leur as adressées » et ajouta des paroles offensantes touchant à la religion musulmane. Le Dey excédé lui porte deux ou trois légers coups de son chasse-mouches et finis par lui ordonner de se retirer. (Source BabZman)