2M sur le fil du rasoir selon la tutelle

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absolument pas ça c'est l'image que les journalistes veulent laisser entendre pour masquer les vrais problèmes à savoir le vol :)
Lol c'est une grave accusation que tu fais:rouge:mais regarde la grille et tu verras qu'il impose des barbus à toute émission thématique.Des gens qui ne sont pas de la chaine fustigent la main mise que veut avoir el khalfi sur les médias publics.
 
Lol c'est une grave accusation que tu fais:rouge:mais regarde la grille et tu verras qu'il impose des barbus à toute émission thématique.Des gens qui ne sont pas de la chaine fustigent la main mise que veut avoir el khalfi sur les médias publics.
ce n'est pas une accusation c'est même ce qui en ressort de l'article avec de la subtilité :)

Naciri avait bien la main mise sur les médias ça ne faisait pas autant de scandale, avant lui Benabdallah et j'en passe, qu'est ce qui a changé? que ce soit des barbus? c'est ça la politique non?
 
ce n'est pas une accusation c'est même ce qui en ressort de l'article avec de la subtilité :)

Naciri avait bien la main mise sur les médias ça ne faisait pas autant de scandale, avant lui Benabdallah et j'en passe, qu'est ce qui a changé? que ce soit des barbus? c'est ça la politique non?
Oui mais les médias ne devraient pas obéir à l'idéologie d'un parti ,c'est que veut faire le PJD.:D
http://www.panoramaroc.ma/fr/davantage-que-de-simples-cahiers-des-charges-par-sanaa-el-aji/
 
Oui mais les médias ne devraient pas obéir à l'idéologie d'un parti ,c'est que veut faire le PJD.:D
http://www.panoramaroc.ma/fr/davantage-que-de-simples-cahiers-des-charges-par-sanaa-el-aji/
ils l'ont toujours fait sauf qu'on le voyait pas parce que c'était pas des barbus mais plutôt des hommes d'affaires et actionnaires pour certains dans certaines boites dont les pubs passaient en boucle..à chacun son truc on va dire, à nous de ne pas tomber dans la médiocrité du débat et faire des discussions de fonds et non pas de forme, à savoir UN POTENTIEL VOL au sein de la chaine de ce que l'état ejectait :)
 
«Nous nous attendons en 2012, à un déficit de 37 MDH», annonce Mustapha El Khalfi ce lundi après midi devant les parlementaires, lors d’une séance ouverte de questions-réponses. «Le modèle économique de la chaîne ne fonctionne pas !», insiste le ministre de tutelle. Décidemment, le débat sur les nouveaux cahiers des charges des télévisions publiques n’a pas fini d’interpeller les acteurs de la scène politique et médiatique. Entre ceux qui remettent en question le principe participatif défendu lors de l’élaboration de ces feuilles de route et ceux qui en critiquent le contenu, les avis sont partagés, mais la polémique dépasse aujourd’hui les feuilles de routes des deux chaînes, pour s’interroger plus spécifiquement sur la position de la deuxième chaîne nationale. Changement de positionnement, modifications au niveau de la grille des programmes... La situation économique de la chaîne de Aïn Sebâa justifierait-elle une telle métamorphose ? Pour le ministre, il s’agit au contraire d’un renforcement de la position première de la chaîne, à savoir, «télévision de proximité, familiale et généraliste». Un positionnement de base que nombre d’observateurs semblent toutefois rejeter du fait, que 2M affiche désormais la casquette de télévision régionale. El Khalfi, seul contre tous ? Pas si sûr, car si le gestionnaire de la chaîne affirme défendre la position des professionnels, les employés de 2M, eux, semblent au contraire satisfaits des nouvelles consignes ministérielles. Mohamed El Wafy, délégué syndical de la chaîne affilié à l’UMT, confie à ce titre aux échos.ma que, «près de 70% des recommandations déposées par les employés ont été respectées». Concernant la faisabilité des nouveaux programmes, le représentant du personnel affirme qu’une première journée d’étude a été réalisée le 6 avril, «une seconde est prévue vendredi prochain» - Journée à laquelle bizarrement, le management de la chaîne n’aurait pas pris part. À croire qu’il résiderait deux sons de cloche différents au sein de la même chaîne. Le fait que les représentants des salariés de 2M ne soient pas informés de la tenue et du contenu du prochain conseil d’administration, prévu mardi, tendent d’ailleurs à le confirmer.

Les Echos


salam

faut juste d'autre directeur...ma bijou ça te dit?:D

mais qu'est ce qui s'est passer exactement?
 
Cahier des charges du pôle audiovisuel public : Avis de Salim CHEIKH, DG de 2M

Le positionnement de 2M a été décidé unilatéralement pour en faire, selon les dires du ministère, «une France3 marocaine». Ce positionnement a été décrété sans en discuter avec les professionnels, sans prendre en considération l’historique de la chaîne, l’opinion du public et les aspects concurrentiels. Il faut rappeler que 2M a toujours eu un positionnement de chaîne généraliste de proximité et pour tous les publics. Elle a toujours défendu un projet de société marocaine fière de ses traditions mais ouverte, moderniste et tolérante avec une grille équilibrée entre culture, débat, information et divertissement. Ce nouveau cahier des charges la transforme en chaîne fonctionnelle ciblée, ce qui diminuera son audience et ses recettes et augmentera son coût. Le tout en contradiction totale avec son modèle économique basé à 95% sur la publicité.

Au niveau de leur contenu, ces cahiers des charges se caractérisent par une approche générale dirigiste et interventionniste. Il s’agit là d’une véritable grille des programmes et non pas d’orientations et d’objectifs comme cela est le cas dans les benchmarks internationaux (BBC et France télévisions). Les dispositions fixent les horaires, les durées et la nature des intervenants. Cette approche est très mal vécue par les professionnels qui la considèrent comme une infantilisation, voire une réduction de leur marge de créativité et une remise en cause de leur indépendance. :D Par exemple, les horaires des JT sont fixés à la minute près. Les adapter à la concurrence ou en cas de baisse d’audience devra donc passer par l’approbation du ministère et un amendement. Ceci est un véritable retour en arrière et une approche extrêmement bureaucratique.


http://www.lavieeco.com/news/societ...blic-avis-de-salim-cheikh-dg-de-2m-21895.html
 
Cahier des charges du pôle audiovisuel public : Avis de Salim CHEIKH, DG de 2M

Le positionnement de 2M a été décidé unilatéralement pour en faire, selon les dires du ministère, «une France3 marocaine». Ce positionnement a été décrété sans en discuter avec les professionnels, sans prendre en considération l’historique de la chaîne, l’opinion du public et les aspects concurrentiels. Il faut rappeler que 2M a toujours eu un positionnement de chaîne généraliste de proximité et pour tous les publics. Elle a toujours défendu un projet de société marocaine fière de ses traditions mais ouverte, moderniste et tolérante avec une grille équilibrée entre culture, débat, information et divertissement. Ce nouveau cahier des charges la transforme en chaîne fonctionnelle ciblée, ce qui diminuera son audience et ses recettes et augmentera son coût. Le tout en contradiction totale avec son modèle économique basé à 95% sur la publicité.

Au niveau de leur contenu, ces cahiers des charges se caractérisent par une approche générale dirigiste et interventionniste. Il s’agit là d’une véritable grille des programmes et non pas d’orientations et d’objectifs comme cela est le cas dans les benchmarks internationaux (BBC et France télévisions). Les dispositions fixent les horaires, les durées et la nature des intervenants. Cette approche est très mal vécue par les professionnels qui la considèrent comme une infantilisation, voire une réduction de leur marge de créativité et une remise en cause de leur indépendance. :D Par exemple, les horaires des JT sont fixés à la minute près. Les adapter à la concurrence ou en cas de baisse d’audience devra donc passer par l’approbation du ministère et un amendement. Ceci est un véritable retour en arrière et une approche extrêmement bureaucratique.


http://www.lavieeco.com/news/societ...blic-avis-de-salim-cheikh-dg-de-2m-21895.html
et quelle créativité ma foi avec les séries à la *** qui défilent même à des heures tardives..foutage de gueule quand tu nous tient :D
 
Cahier des charges du pôle audiovisuel public : Avis de Mohamed Horani et Ahmed Assid

"Nous sommes en train de faire marche arrière. Il y a un retour sur les acquis."
Mohamed Horani et Ahmed Assid

Ahmed Assid, Militant associatif amazigh :

"Je n’ai rien contre les hommes de religion qui viennent s’exprimer à la télé, mais ce que nous attendons de ce gouvernement est plus de démocratie et de libéralisation dans l’utilisation des médias publics pour mieux refléter la diversité sociale, politique, voire religieuse de la société. L’objectif que nous attendons est de réconcilier les Marocains avec ces médias. La société n’a jamais demandé l’interdiction des jeux de hasard ou l’interdiction de spots télévisés en sa faveur, comme elle n’a jamais revendiqué que les médias publics diffusent quotidiennement les cinq appels à la prière, ça n’a jamais été une revendication de la rue. Est-ce que ces cahiers des charges répondent réellement à ce que veulent les Marocains ?
Le nombre d’émissions religieuses que ce cahier des charges instaure est une décision que veut imposer un parti politique, et la décision n’est pas celle du gouvernement. Ce n’est pas d’émissions religieuses que nous avons besoin, qui transmettent aux citoyens un point de vue unique, mais d’émissions où tous les points de vue et opinions seront exprimés : nous avons besoin aussi du regard du sociologue, de l’anthropologue, du médecin, de l’historien. Et non pas d’un point de vue religieux d’un parti politique qui s’exprime à travers des médias officiels, c’est antidémocratique."

Mohamed Horani, Président de la CGEM :

"Je n’ai pas vu avec précision ce qui est écrit dans les cahiers des charges, mais d’après ce que j’ai lu, ici et là, d’après ce que j’ai entendu à la radio, le citoyen [Ndlr : M. Horani ne s’exprime pas en tant que président de la CGEM] que je suis pense que nous encourons le risque de faire tout simplement marche arrière par rapport à l’ouverture sur les autres cultures, un retour sur les acquis et même je dirais que nous sommes en train de développer un réflexe de chauvinisme qui peut être préjudiciable pour nous. Et le débat va au-delà des simples télévisions publiques. Que voulons-nous faire des langues ? S’agit-il de les rejeter, de les ramener à la portion congrue ou d’en faire, au contraire un facteur d’ouverture et de compétitivité ? Arabiser la télé ? Il faut une vision globale et non pas une décision prise de manière précipitée. Il faut agir sur la base du référentiel commun à tous les Marocains et qui est l’ouverture culturelle." :cool:

Jaouad Mdidech. La Vie éco
 
Salam,
L'ouverture sur les autres cultures, en France cela s'appelle l'islamophobie ... Comme nous continuons à suivre nos "maitres", prés de 60 ans après l'indépendance, les positions exprimées plus haut n'étonnent plus mais dénotent et détonnent ...
S'ouvrir sur les autres au point de ne plus se reconnaitre ? ? ?
Combien de films, de documentaires s'ouvrant sur la culture musulmane sur TF1, FR2, Arte, RAI1, RAIDUE, CANAL SUR, la TRES, CANAL 24 HORAS par an (cela ne se compte même pas sur les bouts des doigts), hors les thématiques du voyage ou de l' extrémisme islamiste ???
Combien de rappels de la shoah et des nazis, de l'interminable seconde guerre mondiale diffusés pendant les mêmes périodes sur ces mêmes canaux ???

L'ouverture mène aussi à la prostitution des mœurs et des âmes ...
Il faut garder le sens de la mesure et le cap : la libération de la tutelle frenchie, du mimétisme infantile, pour atteindre la maturité propre il faut passer par le sevrage culturel ...
La disponibilité d'une production médiatique exogène, clé en main, nuit au développement de notre propre production, de même pour l'enseignement et on parle de chômage, tout en déléguant et payant ...
La loi du moindre effort nous a conduit à consommer plutôt que produire, à nous franciser plutôt que traduire, à nous soumettre plutôt que nous développer ...
 
C’est un homme convaincu et convainquant qui réitère son militantisme pour la réforme du champ audiovisuel coûte que coûte. Le débat autour des cahiers des charges, qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours, n’a pas laissé insensible les parlementaires en ayant fait l’objet central de leurs questions orales, lundi après-midi au Parlement. A l’occasion, le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, a exposé en chiffres les détails d’une crise intestine d’où peine à sortir 2M.
La grosse faillite

Interpellé par son parti, le PJD, sur la situation actuelle de Soread 2M, El Khalfi décrit une véritable débandade. « Soread 2M a vu le jour en 1989 et en 1996, elle est devenue la propriété de l’État qui en détient 71,7 % du capital. Le problème, c’est que ses recettes proviennent uniquement de la publicité », indique le ministre avant de souligner son inquiétude quant à la situation financière de la chaîne d’Aïn Sebaa. « Le capital de la société de 302 millions de dirhams n’est plus que de 21,7 MDH, soit une baisse de 93%. N’importe quel actionnaire, aujourd’hui, pourrait revendiquer la faillite judiciaire, d’autant que les dettes ont atteint 229 MDH et ceux de la trésorerie 144 MDH », reconnaît le ministre. Une faillite face à laquelle le soutien de l’État semble être insuffisant. « En 2010, le gouvernement avait signé un contrat-programme avec Soread 2M dans lequel il s’est engagé à lui octroyer 250 MDH par la voie d’un compte courant. A ce jour, nous avons transféré 215 MDH étant donné qu’à partir de 2011, la société a commencé à réaliser des recettes dont le montant serait, selon nos prévisions, de 6 MDH. Mais ce qui s’est produit, c’est le contraire : le déficit s’est creusé encore plus en 2011 atteignant 121 MDH. Le chiffre d’affaires a connu une baisse de plus de 9 % », regrette El Khalfi. Et de préciser que le gouvernement actuel a injecté 215 MDH à la société avec laquelle il a signé un contrat-programme dont « elle n’a pas respecté les engagements ».

http://www.lesoir-echos.com/soread-2m -el-khalfi-parle-dune-crise-irremediable/presse-maroc/50288/
 
C’est un homme convaincu et convainquant qui réitère son militantisme pour la réforme du champ audiovisuel coûte que coûte. Le débat autour des cahiers des charges, qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours, n’a pas laissé insensible les parlementaires en ayant fait l’objet central de leurs questions orales, lundi après-midi au Parlement. A l’occasion, le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, a exposé en chiffres les détails d’une crise intestine d’où peine à sortir 2M.
La grosse faillite

Interpellé par son parti, le PJD, sur la situation actuelle de Soread 2M, El Khalfi décrit une véritable débandade. « Soread 2M a vu le jour en 1989 et en 1996, elle est devenue la propriété de l’État qui en détient 71,7 % du capital. Le problème, c’est que ses recettes proviennent uniquement de la publicité », indique le ministre avant de souligner son inquiétude quant à la situation financière de la chaîne d’Aïn Sebaa. « Le capital de la société de 302 millions de dirhams n’est plus que de 21,7 MDH, soit une baisse de 93%. N’importe quel actionnaire, aujourd’hui, pourrait revendiquer la faillite judiciaire, d’autant que les dettes ont atteint 229 MDH et ceux de la trésorerie 144 MDH », reconnaît le ministre. Une faillite face à laquelle le soutien de l’État semble être insuffisant. « En 2010, le gouvernement avait signé un contrat-programme avec Soread 2M dans lequel il s’est engagé à lui octroyer 250 MDH par la voie d’un compte courant. A ce jour, nous avons transféré 215 MDH étant donné qu’à partir de 2011, la société a commencé à réaliser des recettes dont le montant serait, selon nos prévisions, de 6 MDH. Mais ce qui s’est produit, c’est le contraire : le déficit s’est creusé encore plus en 2011 atteignant 121 MDH. Le chiffre d’affaires a connu une baisse de plus de 9 % », regrette El Khalfi. Et de préciser que le gouvernement actuel a injecté 215 MDH à la société avec laquelle il a signé un contrat-programme dont « elle n’a pas respecté les engagements ».

http://www.lesoir-echos.com/soread-2m -el-khalfi-parle-dune-crise-irremediable/presse-maroc/50288/
« Les dépenses ont augmenté de 10 %, tandis que les recettes des publicités ont reculé. Nous avons perdu, entre 2010 et 2011, environ 70 MDH de ces recettes. Si rien ne change, durant cette année, le déficit devra se chiffrer à 37 MDH », tient à souligner le ministre légitimant la contrainte du gouvernement de retirer les 215 MDH du compte courant pour les injecter au capital de la société afin de lui permettre de verser les salaires de ses employés. Mustapha El Khalfi tient aussi à préciser que les banques ne veulent plus accorder de crédit à Soread 2M dont la crise s’aggrave malgré le soutien de l’État tout au long ces dernières années.

heureusement que ce ne sont pas des banques islamiques :D
 
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