C’est une information visiblement confidentielle qu’a révélée la presse espagnole ce mercredi. 3 000 jihadistes marocains seraient retournés au royaume avec l’intention de commettre des attaques terroristes sur le territoire national, en Espagne et ailleurs en Europe. Les services secrets auraient alerté Madrid.
Les services secrets marocains auraient alertés le gouvernement Espagnol du retour au Maroc de 3 000 jihadistes ayant potentiellement l’intention de commettre des attentats sur le territoire national, en Espagne et en Europe, révèle El Confidential Digital citant des sources policières ayant eu accès au rapport confidentiel. Et les jihadistes les plus suspectés sont actuellement localisés dans le nord du pays, précisément Nador, Tanger et Tétouan.
Inquiétude
Cette alerte susciterait beaucoup d’ « inquiétude » du côté de Madrid, en raison notamment de l’état des frontières du Maroc avec Ceuta et Melilla. En effet, le même rapport confidentiel ferait état de « graves » failles de sécurités qui empêchent un contrôle efficace des usagers qui sont pourtant près de 15 000 par jour à franchir les frontières. La même source regrette que le système d’identification automatique utilisé jusqu’en 2009 ait été désinstallé par d’anciens responsables.
Avec ce système en fait, les usagers qui sont généralement des commerçants réguliers au niveau des frontières, disposaient d’une carte comportant une photo, des données personnelles et une puce avec empreintes digitales. Chaque transporteur se faisait identifier automatiquement, ce qui rendait aisé le suivi de leurs déplacements, ainsi que l’identification des autres voyageurs.
La presse n’évoque pas l’existence de recommandations faites dans le rapport confidentiel pour remédier à cette situation inconfortable pour Madrid, mais il va de soi que les autorités ibères pourraient encore durcir leurs mesures de sécurité. D’autant plus que craignant une infiltration des jihadistes pendant l’opération transit, ils sont en train de mettre en place tout un arsenal sécuritaire. Au Maroc, les forces de sécurité ne relâchent pas leurs efforts. Ce mercredi, le Bureau central des investigations judiciaires a révélé le profil des neuf personnes récemment arrêtées à travers le pays pour leurs « tendances » jihadistes. Une enquête est actuellement en cours et devrait être suivie par leur comparution devant la justice.
Yabiladi
Les services secrets marocains auraient alertés le gouvernement Espagnol du retour au Maroc de 3 000 jihadistes ayant potentiellement l’intention de commettre des attentats sur le territoire national, en Espagne et en Europe, révèle El Confidential Digital citant des sources policières ayant eu accès au rapport confidentiel. Et les jihadistes les plus suspectés sont actuellement localisés dans le nord du pays, précisément Nador, Tanger et Tétouan.
Inquiétude
Cette alerte susciterait beaucoup d’ « inquiétude » du côté de Madrid, en raison notamment de l’état des frontières du Maroc avec Ceuta et Melilla. En effet, le même rapport confidentiel ferait état de « graves » failles de sécurités qui empêchent un contrôle efficace des usagers qui sont pourtant près de 15 000 par jour à franchir les frontières. La même source regrette que le système d’identification automatique utilisé jusqu’en 2009 ait été désinstallé par d’anciens responsables.
Avec ce système en fait, les usagers qui sont généralement des commerçants réguliers au niveau des frontières, disposaient d’une carte comportant une photo, des données personnelles et une puce avec empreintes digitales. Chaque transporteur se faisait identifier automatiquement, ce qui rendait aisé le suivi de leurs déplacements, ainsi que l’identification des autres voyageurs.
La presse n’évoque pas l’existence de recommandations faites dans le rapport confidentiel pour remédier à cette situation inconfortable pour Madrid, mais il va de soi que les autorités ibères pourraient encore durcir leurs mesures de sécurité. D’autant plus que craignant une infiltration des jihadistes pendant l’opération transit, ils sont en train de mettre en place tout un arsenal sécuritaire. Au Maroc, les forces de sécurité ne relâchent pas leurs efforts. Ce mercredi, le Bureau central des investigations judiciaires a révélé le profil des neuf personnes récemment arrêtées à travers le pays pour leurs « tendances » jihadistes. Une enquête est actuellement en cours et devrait être suivie par leur comparution devant la justice.
Yabiladi