LAssociation Reins vient détablir une enquête auprès des patients atteints de maladies rénales. 65% d'entre eux estiment que les délais de remboursement sont trop longs.
Les maladies du rein constituent un réel problème de santé publique. Près de 2 millions de Marocains sont atteints dune maladie rénale. Selon lAssociation Reins, 3.000 patients nécessitent chaque année un traitement par dialyse chronique mais seule une minorité y accède. Près de 7.000 patients sont dialysés régulièrement et seulement 160 ont pu bénéficier dune greffe rénale. Des chiffres qui ne font que prouver que la situation est catastrophique. La Journée mondiale du rein, célébrée le jeudi 12 mars, a été loccasion de faire le point sur les maladies rénales qui sont en constante évolution. Sous le thème «Reins et hypertension», cette journée a pour objectif de sensibiliser la population à faire face aux sévères réalités de ces maladies et à sensibiliser les pouvoirs publics et les organismes de couverture à investir dans les mesures préventives, et ce, à travers une prise en charge plus agressive par les médecins du contrôle de lhypertension artérielle. Pour savoir comment les bénéficiaires de lAssurance maladie obligatoire (AMO) perçoivent son fonctionnement, une étude a été réalisée par lAssociation Reins. Réalisée auprès des patients dialysés, celle-ci a permis de mesurer leur satisfaction vis-à-vis de leur couverture médicale (CNOPS, CNSS). Il ressort de cette étude que 55% des patients ont découvert leur maladie à loccasion dun bilan.
Les causes de linsuffisance rénale sont les maladies rénales (31%), lhypertension artérielle (28%) et le diabète (26%). Par ailleurs, 69% des patients ont été informés sur leur assurances-maladie par leur entreprise et 96% des patients étaient en règle avec lassurance- maladie lors de la découverte de linsuffisance rénale. Lenquête souligne que la satisfaction vis-à-vis de lassurance-maladie est plutôt bonne : 87% se sont déclarés satisfait-même si 40% des personnes interrogées ont déclaré ne pas connaître le taux de remboursement pour la dialyse. Sagissant du traitement de lanémie, 46% ont déclaré ne pas connaître le taux de remboursement de ces médicaments. Si 70% des patients avancent largent pour les médicaments antianémiques, 91% ont des difficultés. Cette situation sexplique par le fait quils nont pas dargent (67%). 33% des patients sont contraints demprunter de largent et 29% des malades interrogés nont personne pour les aider. Quant au délai de remboursement, la satisfaction nest pas bonne.
Seulement 24% se sont dit satisfaits. Pour 65% des patients, le délai est trop long (plus de 2 mois). Près de la moitié soit 41% veulent que le remboursement soit facilité et 28% et demandent une augmentation du taux de remboursement. A loccasion de cette journée mondiale, lAssociation Reins a développé des actions de communication ciblée sur les maladies rénales et des campagnes de dépistage précoce.
Un millier dhabitants à Hay Mohammadi ont rendez-vous avec une caravane dinformation. Ces personnes venant de quartiers défavorisés vont bénéficier, dune prise de tension artérielle, dune analyse durine, dune consultation médicale ainsi que dune échographie en cas de besoin. La sensibilisation et le dépistage précoce constituent un premier pas pour lutter contre la maladie.
Le 15-03-2009 à 11:00
Par : Leila Zerrour
Les maladies du rein constituent un réel problème de santé publique. Près de 2 millions de Marocains sont atteints dune maladie rénale. Selon lAssociation Reins, 3.000 patients nécessitent chaque année un traitement par dialyse chronique mais seule une minorité y accède. Près de 7.000 patients sont dialysés régulièrement et seulement 160 ont pu bénéficier dune greffe rénale. Des chiffres qui ne font que prouver que la situation est catastrophique. La Journée mondiale du rein, célébrée le jeudi 12 mars, a été loccasion de faire le point sur les maladies rénales qui sont en constante évolution. Sous le thème «Reins et hypertension», cette journée a pour objectif de sensibiliser la population à faire face aux sévères réalités de ces maladies et à sensibiliser les pouvoirs publics et les organismes de couverture à investir dans les mesures préventives, et ce, à travers une prise en charge plus agressive par les médecins du contrôle de lhypertension artérielle. Pour savoir comment les bénéficiaires de lAssurance maladie obligatoire (AMO) perçoivent son fonctionnement, une étude a été réalisée par lAssociation Reins. Réalisée auprès des patients dialysés, celle-ci a permis de mesurer leur satisfaction vis-à-vis de leur couverture médicale (CNOPS, CNSS). Il ressort de cette étude que 55% des patients ont découvert leur maladie à loccasion dun bilan.
Les causes de linsuffisance rénale sont les maladies rénales (31%), lhypertension artérielle (28%) et le diabète (26%). Par ailleurs, 69% des patients ont été informés sur leur assurances-maladie par leur entreprise et 96% des patients étaient en règle avec lassurance- maladie lors de la découverte de linsuffisance rénale. Lenquête souligne que la satisfaction vis-à-vis de lassurance-maladie est plutôt bonne : 87% se sont déclarés satisfait-même si 40% des personnes interrogées ont déclaré ne pas connaître le taux de remboursement pour la dialyse. Sagissant du traitement de lanémie, 46% ont déclaré ne pas connaître le taux de remboursement de ces médicaments. Si 70% des patients avancent largent pour les médicaments antianémiques, 91% ont des difficultés. Cette situation sexplique par le fait quils nont pas dargent (67%). 33% des patients sont contraints demprunter de largent et 29% des malades interrogés nont personne pour les aider. Quant au délai de remboursement, la satisfaction nest pas bonne.
Seulement 24% se sont dit satisfaits. Pour 65% des patients, le délai est trop long (plus de 2 mois). Près de la moitié soit 41% veulent que le remboursement soit facilité et 28% et demandent une augmentation du taux de remboursement. A loccasion de cette journée mondiale, lAssociation Reins a développé des actions de communication ciblée sur les maladies rénales et des campagnes de dépistage précoce.
Un millier dhabitants à Hay Mohammadi ont rendez-vous avec une caravane dinformation. Ces personnes venant de quartiers défavorisés vont bénéficier, dune prise de tension artérielle, dune analyse durine, dune consultation médicale ainsi que dune échographie en cas de besoin. La sensibilisation et le dépistage précoce constituent un premier pas pour lutter contre la maladie.
Le 15-03-2009 à 11:00
Par : Leila Zerrour