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*******************le meurtre de Saïda***************************

Jugé pour le meurtre de Saïda, Georges Pouille est «un enfant du viol»

Au procès de Georges Pouille, accusé du meurtre d'une fillette en 1996, sa mère a révélé mercredi pour la première fois qu'il était le fruit d'une agression sexuelle.
Il est entré dans le box en titubant. Sans doute la conséquence de la maladie génétique qui lui paralyse lentement les muscles. Georges Pouille, le teint blafard, le visage émacié, le front dégarni, donne une impression de malaise.

Vingt ans après les faits, il est jugé par la cour d'assises de l'Isère pour le meurtre de Saïda Berch, 10 ans, étranglée le 26 novembre 1996 à Voreppe (Isère).

Arrêté seulement en 2013, l'homme aujourd'hui âgé de 40 ans s'est très vite muré dans son silence. Le président Philippe Theuret demande son nom à l'accusé. Georges Pouille : « Je n'ai rien à dire. » Le magistrat insiste, mais le meurtrier présumé de Saïda reste silencieux. La mère et les sœurs de la victime ont les larmes aux yeux. Toutes comprennent qu'elles n'auront sans doute jamais de réponse à leurs questions. Dans le box, l'accusé, le regard vide, est ailleurs. Dans son monde. Il ne parlera pas.

La cour a donc dû faire sans lui pour examiner sa personnalité. C'est Maria, sa mère, qui témoigne. Cette petite femme brune de 60 ans décide dès le début de son audition de révéler un secret : « Georges, c'est un enfant qui est né d'un viol en 1974. Aujourd'hui, c'est la première fois que je lui dis. Pouille, ce n'est pas son vrai nom. Son père s'appelle Dos Santos. C'était un Portugais qui est reparti au pays. A l'époque, j'ai tout fait pour avorter. J'ai pris des médicaments. Je me suis même balancée contre un car. J'ai fait un mois d'hôpital. Et Georges est né. » Maria reconnaît alors qu'elle a rejeté cet enfant : « Je lui ai mené une sale vie. Je ne voulais pas de lui. Je lui ai fait payer les pots cassés. Je lui ai mené une vie de chien. C'était la seule façon de me venger » explique-t-elle froidement. William Pouille, le nouveau compagnon de Maria, accepte de reconnaître l'enfant. Mais un jour, il lance à Georges : « T'es un ***. Tu ne sers à rien. Tu aurais dû mourir à la naissance. » « C'est vrai que c'est terrible de dire ça à un enfant », admet aujourd'hui Maria qui allait jusqu'à enlever le matelas du lit de son fils. Le petit Georges trouve alors un peu de réconfort dans le panier du chien.

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