Je pense que tu m'a pas compris
Je n'approuve pas la loi interdisant le voile, mais je suis dans l'obligation de "la respecté" puisque c'est la loi du pays...une fille qui ne respect pas cette loi elle est automatiquement renvoyé du cours et ne peut avoir accès a léducation
il existe une interdiction et une punition dans le cas ou cette interdiction est violée
c'est le même cas pour l'Algérie, c'est pays musulman selon la constitution et durant le ramadan on ne mange pas en publique et si on viole cette interdiction c'est la punition qui vient (japprouve pas la peine d'emprisonnement dans ce cas la )
Aussi, ces gens qui ont mangé en public ils auraient tout simplement pu éviter de manger dans la rue et rien ne serait passé mais apparemment ils ont cherché la provocation
Ce que je veux dire, c'est que tu peux être contraint de respecter une loi mais être contre son principe et que si tu es contre le principe d'une loi interdisant le voile, tu devrais aussi être contre le principe d'une loi interdisant de rompre le jeûne.
Pourquoi?
Parce que ces deux lois, celle sur le jeûne et celle sur le voile, vont à l'encontre de la liberté de pratiquer ou non un culte. La France est un pays laïc mais ce n'est pas une raison pour imposer la pratique de la laïcité aux français. De même, l'Algérie est un pays musulman mais ce n'est pas une raison pour imposer la pratique de la religion musulmane aux algériens.
Puis, en dehors du fait d'être ou non d'accord avec le principe d'une loi, on peut aussi se révolter si les sanctions sont démesurées. Imagine que la France décide de condamner à 4 ans de prisons les femmes voilées...
Ensuite, il faut "comparer ce qui est comparable". Le port du voile est lié avec une présence dans un endroit particulier. On n'interdit pas le voile mais on interdit le voile à l'école laïque. L'interdiction est limitée à une situation particulière.
Enfin, l'article précise que la loi n'interdit pas de rompre le jeûne. Mais il est vrai que l'article 144 bis2 condamne à «des peines d'emprisonnements de 3 à 5 ans pour quiconque offensera le prophète et dénigrera les dogmes de l'Islam par voie d'écrit, de dessin, de déclaration et de tout autre moyen»
Article contraire à la constitution et contraire aux droits de l'homme, puisque la constitution algérienne dit:
Article 36 : La liberté de conscience et la liberté d'opinion sont inviolables.
Article 41 : Les libertés d'expression, d'association et de réunion sont garanties au citoyen.
Article 47 : Nul ne peut être poursuivi, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites.
rticle 32 : Les libertés fondamentales et les droits de l'homme et du citoyen sont garantis.
Garantir les droits de l'homme, c'est garantir entre autres le respect de la liberté de culte de son article 18: Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.