40 000 suppressions d’emplois dans le secteur associatif

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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40 000 suppressions d’emplois : c’est le sort qui attend le secteur associatif en 2014.

« Des grands noms du secteur associatif comme le Secours populaire, France Nature environnement, le Planning familial, la Fédération des centres sociaux, l’association des accidentés de la vie (Fnath), Vacances et famille, la Ligue des droits de l’homme ou les Maisons des jeunes et de la culture (MJC) sont signataires d’un appel au titre radical : « Non à la disparition des associations » », écrivait Politis en septembre dans un dossier consacré à la révolte des associations.

La menace se concrétise à en croire un article publié dans Basta ! du mois de décembre :

« Le 1er janvier 2014, il n’y aura plus aucun éducateur dans les rues d’Orléans, de Montargis ou de Pithiviers pour aller à la rencontre des collégiens et des ados. Le département du Loiret a annoncé cet été qu’il ne financerait plus la prévention spécialisée, jugée inefficace par ses services. (...) En Seine-Maritime, même processus. Le nombre d’éducateurs de rue est divisé par deux suite à la décision du conseil général de réduire les subventions de 6,8 millions d’euros à 3,5 millions d’euros. (...) En Isère, le Planning familial est dans une situation très difficile depuis l’annonce par le conseil général d’une diminution des subventions de 98 000 euros. »

Les raisons de ce plan social invisible, selon Basta ! : les collectivités locales n’ont plus les moyens de soutenir les associations et l’État « oriente ses subventions et ses appels d’offre vers les plus grosses structures, transformées en prestataires de services ».

Plus de 1000 organisations et plus de 6000 personnes ont signé l’appel « Non à la disparition des associations », lancé le 10 avril 2013. Mais qui pour l’entendre, et y répondre ?


http://www.politis.fr/40-000-suppressions-d-emplois-dans,24785.html
 

Drianke

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25 000 emplois détruits dans le bâtiment en 2013

« Quand le bâtiment va, tout va », dit l'adage. Pas de chance, le secteur a de nouveau perdu du terrain en 2013 et devrait continuer à souffrir en 2014.

Selon le bilan annuel de la Fédération française du bâtiment (FFB), présenté mardi 3 décembre, « l'année 2013 se solde sur une baisse globale de l'activité de - 2,6 % en volume ». C'est deux fois plus qu'en 2012 où le repli n'avait été « que » de 1,2 %.

Ce repli « s'explique par un fort recul du logement neuf (- 7,4 %), avec des mises en chantier dont la baisse reste toutefois modérée », indique la FFB. Cette année, environ 333 000 logements ont été mis en chantier contre 346 000 en 2012, où la baisse avait été de 17,8 %. En cause, selon les professionnels : la modification des conditions d'accès aux prêts à taux zéro, qui a « conduit à une nette évaporation des primo-accédants relevant des catégories intermédiaires », et les atermoiements autour du dispositif « Duflot », qui ont provoqué l'attentisme des investisseurs.

TENSION SUR LA TRÉSORERIE

Au total, la FFB estime que cette atonie du marché de la construction aura entraîné la suppression de 25 000 emplois dans le secteur cette année, soit 2,4 % des effectifs globaux, dont 5 000 postes d'intérimaires en équivalent temps plein. C'est néanmoins mieux que prévu : il y a un an, la FFB estimait à 40 000 le nombre de postes qui pourraient être supprimés en 2013.

L'année 2014 s'annonce également difficile, avec une contraction attendue de 0,4 % en volume. « Tous les marchés, neufs ou existant, logement comme non-résidentiel, afficheront des taux de progression faiblement négatifs », assure Didier Ridoret, président de la FFB, qui estime à 17 % le recul de l'activité enregistré par le bâtiment en France depuis 2008.

Résultat : les entreprises du secteur voient leur trésorerie se tendre de manière inquiétante. Selon la FFB, leur taux de marge est passé de 14,6 % en 2008 à 9,9 % en 2012 et « tout indique que cette dégradation s'est poursuivie en 2013 », estime M. Ridoret.

Dans ces conditions, le secteur devrait à nouveau détruire des emplois l'an prochain, avec une perte attendue de 7 000 postes en moyenne annuelle. « Aucun signe avant-coureur d'une reprise des commandes ne se profile », s'inquiète M. Ridoret.

http://www.lemonde.fr/economie/arti...nt-en-2013_3524610_3234.html#mf_sid=878610893
 
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