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4000 ans de monothéismes, histoire archéologique
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[QUOTE="pierresuzanne, post: 10591955, member: 251767"] [u][b]RAMSÈS II, PROPAGANDISTE ET ARCHITECTE DE GÉNIE. APPARITION D'UN DIEU DES COMBATS ![/b][/u][b][/b] -1279-1213 : règne de Ramsès II, fils de Séthi 1er. Ramsès affirme sa suprématie sur la Jordanie actuelle, sur Canaan et sur le Liban actuel. À la limite de son royaume, il perd Qadesh au début de son règne en -1274, lors d'une guerre contre le royaume Hittite, superpuissance rivale située dans l'actuelle Turquie. Il racontera la bataille sur [b]les murs d'Abou Simbel et de Louxor dans un extraordinaire exercice de propagande politique.[/b] Il est montré triomphant de ses ennemis, alors qu'il a dû fuir piteusement après être tombé dans un piège grossier. Des prétendus transfuges de l'armée hittite lavaient convaincu d'attaquer à un endroit où lui était tendue une embuscade... [b]Un poète, Pantaour, racontera sur les murs du temple de Louxor[/u], la bataille de Qadesh en soulignant le rôle du Dieu Amon, venu au secours de Ramsès II au cur de la bataille et lui permettant de triompher. C'est le premier texte historique où l'on voit un dieu venir combattre au coté d'un homme et lui donner la victoire. Amon dit à Ramsès : «[i] Je suis avec toi, je suis ton père et ma main est avec toi. Je vaux mieux que des centaines de milliers d'hommes. Je suis le maître de la victoire.[/i] » Selon l'épigraphie, Ramsès est le premier à avoir parlé d'un dieu qui donnent la victoire militaire. S'il est le premier, il ne sera pas le dernier à imaginer un dieu des combats venant au secours de telle ou telle faction.[/b] Ramsès II continue les travaux, débutés par son père, de sa nouvel capitale, Pi Ramsès, et de Piton, dans le delta du Nil. Les Apirous, d'origine cananéenne travaillent, toujours pour lui. Moïse est-il revenu reprendre sa place à la cour pharaonique pour demander en vain à Ramsès de laisser les Apirous repartir ? Ils n'étaient en tout état de cause pas esclaves, mais des manuvres rémunérés. Seuls des prisonniers de guerre pourraient avoir été des travailleurs forcés. [b]Aucune trace dans les archives égyptiennes ne témoignage du refus de pharaon de laisser partir un peuple étranger venu travailler en Égypte. Aucune trace non plus de Hâmân, conseiller de Pharaon, [/b]dont le Coran parle à de nombreuses reprises ([u]Sourate 28 versets 6,8,38[/u] ; [u]sourate 29-39[/u]). En fait, Haman est le nom du vizir de l'[b]empire perse[/b] sous le règne de Assuérus ou A'hashverosh (en hébreu : חַשְׁוֵרוֹשׁ ) qui persécutent les Hébreux au Ve siècle : on parle de lui dans [u]le livre d'Esther[/u]. Il n'est pas le conseiller de pharaon. Son rôle auprès de Pharaon, dans le Coran, reprend le même schéma que le persécuteur d'Israël dans le livre d'Esther. « Hâmân, conseiller de Pharaon », est donc d'un anachronisme du Coran. [/QUOTE]
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