L'idéologie nazie se perpétuerait aujourd'hui encore sous d'autres formes en Belgique, estiment 86% des belges ayant participé à un sondage réalisé par Dedicated Research sur Internet. Pour 66% des wallons et 32% des flamands, la situation politique en Belgique serait favorable au développement d'idéologies inspirées du nazisme, qui divisent hiérarchiquement l'espèce humaine en races dominées par la race aryenne. Le nazisme "comportait des idées intéressantes" mais "essentiellement critiquable" ou "en (...) -
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Le titre est assez malheureux et surtout donne une idée très inexacte... en lisant plus attentivement, on voit surtout que ce sondage démontre l'attrait que représente le fort ancrage nationaliste véhiculée par la théorie nazie, à un moment où la Belgique souffre de sa désunion et d'une crise politique longue de près de 500 jours, et qui, en raison des divisions communautaires, n'a toujours pas accouché d'un gouvernement.
Pour éviter les raccourcis tentants pour certains:
http://www.lesoir.be/actualite/belg...e-nazisme-explication-des-chiffres-869826.php
La majorité des sondés qui ont répondu que certaines idées les intéressaient ont une très bonne connaissance du nazisme. « Pour eux », déclare Marc Demoulin, coordinateur du sondage chez Dedicated Research, « ces idées sont principalement reliées à une notion de nationalisme, protectionnisme et l’idée qu’il y a, dans tous les partis, un leader charismatique ». Il y a donc une vraie prise de distance par rapport au fondement du nazisme. D’ailleurs 80 % des sondés assimilent le nazisme à l’extrême-droite, donc à une idéologie raciste. Il apparaît que « le devoir de mémoire, de collectivité chez les plus de 25 ans – les plus jeunes semblant nettement moins informés – est très présent », continue Marc Demoulin. « Le Belge est d’ailleurs accoutumé à ce genre de notion nationale, surtout dans certaines régions, comme en Flandre avec Bart De Wever. Il n’y a donc pas une approbation de tout ce qui est antisémitisme et de race supérieure dans l’idée de ces sondés. »[
Le citoyen se raccrocherait donc plus facilement à des idées nationalistes, vu le contexte de crise globale. Il se sent protégé et reconnu par la communauté. « Le nazisme était empreint de nationalisme, mais le contraire n’est pas vrai », affirme-t-il.
Désolée de couper l'herbe sous le pied à certains (ils se reconnaîtront)

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