Nouveau coup dur pour la liberté d’expression en Egypte, la dictature militaire s’offre le droit à présent de décider de ce qui peut être dit ou non dans une mosquée en interdisant à 55.000 imams de prêcher sous prétexte qu’ils sont des « fondamentalistes, menaçant la sécurité de l’Egypte ». On y voit clairement une manoeuvre de l'armée pour s'assurer que toute voix dissonante contre le coup d'état soit tue. En instaurant un système de licence pour pouvoir prêcher dans les mosquées, la dictature militaire s’assure que ce que l’imam dira restera en accord avec ce que le pouvoir souhaite être dit, peut être les égyptiens auront droit à des duaas pour Al Sissi à la fin de la prêche du vendredi ? Je m’interroge personnellement sur la conséquence du manque d’imam à court terme, concrétement ce sont 55000 petites mosquées obligées de fermer en Egypte, que doivent faire les millions de fidèles de ces mosquées ? attendre qu’un baltaji se laisse pousser la barbe et recevoir son diplôme en imamation par l’armée patriotique populaire démocratique pas du tout meurtrière egyptienne pour réouvrir leurs mosquées ?
http://uk.reuters.com/article/2013/09/10/uk-egypt-protests-idUKBRE9890NZ20130910
http://uk.reuters.com/article/2013/09/10/uk-egypt-protests-idUKBRE9890NZ20130910