Après coup, facile à dire que les japs étaient prets à capituler...
La proposition d'armistice des americains, datait du 17 juillet 1945 pendant 3 semaines le conseil supreme de guerre des fanatiques japonais n'arrivait pas à un consensus pour capituler.
Il ne faut pas croire que les bombardements "classiques" étaient si éloignés des effets dévastateurs d'une bombe atomique.
Auparavant un seul raid de bombardement classique sur Tokyo avait tué 125.000 personnes.
D'ailleurs les américains s'ils avaient été si méchants auraient pu bombarder Tokyo Kyoto etc.. et détruire la civilisation japonaise en quelque coups, au contraire aprés l'armistice il les ont aidés à se relever et en faire un des pays les plus prosperes du monde.
Larguer des bombes ou faire de la vivisection sur des enfants c'est quoi le plus horrible ?
À compter de 1936, avec la création de l'unité 731 à
Pingfang et la destruction du site de Beiyinhe, les expérimentations s'étendirent aux femmes et aux enfants (à qui on distribuait le
bacille du charbon mélangé au chocolat).
Ces cobayes humains étaient appelés «
maruta », ce qui, en japonais, signifie
billot,
bûche ou
bille de bois. En effet, les paysans locaux croyaient que c'était à une gigantesque scierie qu'ils avaient affaire, et donc tous les cobayes amenés à Pingfang étaient, pour lesdits paysans, du bois. À leur arrivée à l'unité 731, on leur attribuait un numéro et ils n'étaient plus considérés comme des êtres humains. La plupart avaient entre vingt et quarante ans.
Dès 1933-1934, Shirō Ishii effectuait des expériences sur le choléra et la peste, en se servant de prisonniers.
Déjà en 1935, des films étaient réalisés pour montrer le déroulement de ces expériences aux officiers supérieurs de l'état-major de l'
armée du Guandong.
Trois mille personnes furent sacrifiées à Pingfang.
Par un judas aménagé dans la porte d'acier de chaque cellule, les gardiens vérifiaient l'état des maruta enchaînés. Ils voyaient des membres pourris, des bouts d'os qui pointaient hors des chairs noires de nécrose. D'autres suaient dans une fièvre atroce, se tordant et gémissant de douleur. D'autres avaient le corps gonflé, d'autres étaient squelettiques. Certains étaient couverts de blessures ouvertes ou de cloques.
Quand un détenu survivait à une expérience, il était soumis à une autre, jusqu'à ce qu'il finisse par mourir.
Deux cents prisonniers peuplaient ces cellules. Deux ou trois mouraient chaque jour.
On se livrait à la vivisection de détenus. Certains furent bouillis vifs, d'autres brûlés au lance-flammes, d'autres congelés, d'autres subirent des transfusions de sang de cheval ou même d'eau de mer, d'autres ont été électrocutés, tués dans des centrifugeuses géantes, ou soumis à une exposition prolongée aux rayons X. Des détenus furent complètement déshydratés, c'est-à-dire momifiés vivants. On les desséchait jusqu'à ce qu'ils meurent et ne pèsent plus qu'un cinquième de leur poids normal. On étudiait également sur eux les effets du cyanure d'hydrogène, d'acétone et de potassium. Certains détenus étaient affamés et privés de sommeil, jusqu'à la mort. D'autres furent soumis à des expériences de décompression
1.
Selon certaines sources, plus de 10 000 hommes, femmes et enfants seraient morts dans les laboratoires
7. Selon les travaux publiés en 2002 par le
Symposium International sur les Crimes de la Guerre Bactériologique, le nombre de personnes décédées en Chine à la suite des expérimentations et de l'usage des armes bactériologiques par l'
Armée impériale japonaise s'élève à plus de 580 000
8.