9 recommandations sanitaires à suivre pour bien manger

madalena

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L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a actualisé les repères de consommations alimentaires chez l'adulte, en prenant en compte les dernières études sur le sujet.

Cancérigène, chargé en pesticides, saupoudré de nanoparticules... Le contenu de nos assiettes s'est vu décortiquer ces dernières années par une multitude d'études et enquêtes - réalisées la plupart du temps par des magazines de consommateurs ou des associations environnementales. Leurs conclusions s'avèrent souvent alarmantes, mêlant risques potentiels/probables/avérés, chez l'homme ou chez l'animal...

Malheureusement, l'une des conséquences de cette agrégation de données est une surcharge d'informations, parfois contradictoires, pour le consommateur ! L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a donc décidé de mettre de l'ordre en publiant le 24 janvier 2017 une actualisation des repères de consommations alimentaires. Celle-ci, destinée essentiellement aux adultes, "intègre les enjeux associés à la présence de certains contaminants chimiques dans l’alimentation", et "conduit à des évolutions fortes au regard des recommandations antérieures", assure l'Agence.

Se limiter à 70 grammes de viande et 1 boisson sucrée par jour
À première vue, les conseils fournis - du poisson deux fois par semaine (dont un poisson gras, tel que la sardine et le maquereau), cinq portions de fruits et légumes par jour,... - sont déjà connus du grand public. Les nouveautés évoquées par l'Anses se cachent dans les détails : dans l'assiette "idéale", une plus grande place est accordée aux légumineuses (pois chiches, lentilles, etc.), ainsi qu’à certaines huiles végétales, riches en acide alpha-linolénique (huile de colza et noix). L'on note que le jus de fruits a changé de catégorie, des "fruits et légumes", il a été relégué au rang des "boissons sucrées" (comme le soda), dont la consommation "doit être inférieure à un verre par jour", précise l'Anses. Ainsi, le jus d'orange du matin rend le verre de cola le midi en trop...

Se basant sur les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la viande rouge et la charcuterie, dont la publication, en octobre 2015, avait fait grand bruit dans les médias, l'Anses insiste sur la nécessité de réduire considérablement la consommation de ces deux catégories d'aliments. Les proportions de jambon, saucisson, saucisse, pâté, etc. ne devraient pas dépasser les 25 grammes par jour. La viande, hormis celle de volailles, est à déguster elle aussi avec modération : pas plus de 70 grammes par jour. Un steak haché le midi ou le soir, pourquoi pas, mais pas les deux. Afin de diminuer les teneurs de certains contaminants de l’alimentation (arsenic inorganique, acrylamide, plomb), l'Anses recommande de diversifier le régime alimentaire et les sources d’approvisionnement.

La vitamine D, cette inconnue
Pour l'Agence, quelques inconnues persistent, notamment en ce qui concerne la vitamine D. "Le besoin alimentaire en vitamine D fait encore l’objet de nombreux débats scientifiques, en raison notamment de la difficulté à estimer la quantité de vitamine D synthétisée par l’organisme grâce à l’exposition solaire, explique l'Anses, qui préconise que soit réalisée une étude évaluant "le statut en vitamine D de la population française". En attendant, ces repères nutritionnels actualisés devraient alimenter des recommandations du Haut conseil de la santé publique (HCSP), qui seront publiées courant 2017, et d'autres repères de consommations - destinées cette fois aux enfants, femmes enceintes, sujets âgés - feront également l'objet d'une mise à jour par l'Anses.

http://www.sciencesetavenir.fr/sante/bien-manger-les-recommandations-sanitaires-de-l-anses_110048
 

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