A Bruxelles, Marc Dutroux réclame sa libération anticipée

Le tueur Marc Dutroux devrait comparaître pour la première fois le 4 février devant le tribunal d'application des peines, à Bruxelles. Il réclame sa libération anticipée avec le port d'un bracelet électronique. L'événement, aux allures de "fantasme collectif", selon le journal Le Soir, doit mobiliser des dizaines de policiers : les autorités veulent éviter la réédition de l'épisode d'avril 1998 quand le prisonnier le plus célèbre du royaume, arrêté deux ans plus tôt, avait faussé compagnie à ses gardiens au palais de justice d'Arlon. Il aurait, depuis, fomenté d'autres projets d'évasion.

La demande de libération introduite par celui qui est décrit comme "l'homme le plus haï de Belgique" est, en fait, une provocation. Son médecin et confident a indiqué, dimanche sur un plateau de télévision, qu'il n'était "pas prêt pour une sortie". "Il s'est créé une bulle, dans laquelle il reste enfermé", a expliqué le Dr Michel Matagne. Condamné en 2004 à la réclusion à perpétuité pour assassinats, enlèvements, viols et tortures, le tueur pervers s'est, en outre, vu infligé une peine de sûreté de dix ans, afin d'éviter tout risque de remise en liberté.

Marc Dutroux a, quoi qu'il en soit, une nouvelle fois réussi à capter l'attention des médias et à susciter une vive polémique. Confronté à une opinion publique très hostile, surtout depuis la libération conditionnelle octroyée il y a quelques semaines à Michelle Martin, l'ex-compagne et complice du tueur, le gouvernement a cru utile de faire adopter en urgence une nouvelle loi. Elle prévoit qu'un détenu condamné à plus de 30 ans de prison ne pourra plus introduire de demande de libération avant 15 ans de réclusion (dix aujourd'hui). Pour les récidivistes, ce délai sera porté à 19, voire 23 ans. Et cinq juges – au lieu de trois à l'heure actuelle – devront se prononcer à l'unanimité.

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Ce sont les medias, les politiques et les sinistres avocats qui se font un pognon monstre avec cette affaire,et ce au détriment de la population.
Aucun politicien pour réclamer la peine de mort qui eut été la seule sanction juste, tant pour cette personne très instruite qu est l'institutrice MARTIN que pour DUTROUX.

A part ca, le fils du ministre qui a libéré anticipativement DUTROUX début des années 90 est dans le gouvernement. La moralité de son parti le CDH... centre démocratique humaniste... quelle hypocrisie
 
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