A Genève, Ramid refuse l’abolition du châtiment suprême et un moratoire...

madalena

Contributeur
Contributeur
salam

A Genève, Ramid refuse l’abolition du châtiment suprême et un moratoire sur les exécutions : La réforme de la justice passera-t-elle par la suppression de la peine de mort ?

A Genève, Ramid refuse l’abolition du châtiment suprême et un moratoire sur les exécutions : La réforme de la justice passera-t-elle par la suppression de la peine de mort ?

Les défenseurs des droits humains en sont toujours groggy. A Genève, Mostafa Ramid, le ministre islamiste de la Justice et des Libertés, a refusé, entre autres recommandations, celles relatives à l’abolition de la peine de mort, la mise en place d’un moratoire sur les exécutions ainsi que la conversion de toutes les condamnations à mort prononcées par les tribunaux du Royaume en peine d’emprisonnement.

Devant le Conseil des droits de l’Homme, la délégation officielle marocaine conduite par Mostafa Ramid, a refusé ces recommandations émises par le groupe de travail du Conseil des droits de l’Homme, en charge de l’examen périodique du Maroc.

Dans les rangs de la société civile, l’émoi est vif et l’incompréhension totale. «Non seulement notre pays s’était engagé sur la voie de l’abolition de la peine de mort mais plus encore nous disposons d’une Constitution qui consacre le droit à la vie.

Comment dès lors, le ministre de la Justice peut-il refuser les recommandations relatives à l’abolition de la peine de mort? Comment pourra-t-il valablement justifier cette reculade qui peut être lue comme une interprétation idéologique sachant que la famille politique, le PJD en l’occurrence, de M. Ramid est farouchement opposée à l’abolition de la peine de mort», déclare un activiste de la Coalition marocaine contre la peine de mort.

http://www.libe.ma/A-Geneve-Ramid-r...ecutions-La-reforme-de-la-justice_a27785.html
 
Haut