La diplomatie marocaine en mission de prospection en Ethiopie. Une opération de lobbying, menée par le ministre des Affaires étrangères, Saâd-Eddine El Othmani, tombe à point nommé. Elle coïncide avec les travaux de la 18e réunion des chefs dEtat de lUnion africaine qui se sont tenus, les 29 et 30 janvier à Adis-Abeba. Son objectif est de favoriser les conditions dun retour du royaume au sein de cette organisation quil avait quittée en 1984 juste après ladmission de la RASD en tant que membre de lancienne OUA. Un retour qui ne cesse de compter des partisans et des défenseurs. Le dernier en date à rejoindre ce groupe nest autre que le président tunisien, démocratiquement élu, Moncef Marzouki. Lors de son intervention, Marzouki a lancé à ses pairs africains, et en labsence inexpliquée de son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, que « lUnion africaine ne pouvait pas se passer dun pays aussi important que le Maroc. Cest une anomalie majeure quil faut corriger». Une correction qui ne peut se faire que par lexclusion des amis de Mohamed Abdelaziz. Cest là, une condition sina qua non exigée par Rabat. Et pour lheure, ce nest pas gagné davance, le Polisario comptant encore quelques amis, et non des moindres, au sein de cette organisation. Le voisin algérien, mais aussi un pays du calibre de lAfrique du Sud en font partie
http://www.lesoir-echos.com/a-la-reconquete-de-l’afrique/presse-maroc/41842/
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