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Malgré les polémiques, la neuvième Rencontre Annuelle des Musulmans du Nord (RAMN) a finalement eu lieu, dimanche 7 février. Dans l’enceinte de Lille Grand Palais, près de 3 000 musulmans de la région se sont réunis à l’appel de la Ligue Islamique du Nord (L.I.N.), l’une des branches de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France).
Les organisateurs avaient au départ convié à cette journée consacrée aux jeunes musulmans trois orateurs controversés : le saoudien Abdallah Salah Sana’an, le marocain Abouzaid Al Mokri et le syrien Mohammed Rateb Al-Nabulsi. Le 1er février, Nicolas Dupont-Aignan avait demandé à l’État d’intervenir pour interdire ce rendez-vous proposé par l’UOIF. Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve avait promis « une totale vigilance » sur les propos qu’auraient tenus ces intervenants. Finalement, l’UOIF a choisi de les déprogrammer.
Le théologien islamique syrien Mohammed Rateb Al-Nabulsi, membre des Frères musulmans et favorable à une application stricte de la charia, notamment vis-à-vis des apostats et des homosexuels, s’est vu refuser son visa par lesPays-Bas. « On me dit qu’il est homophobe, a expliqué Amar Lasfar, président de l’UOIF. Je suis allé vérifier et effectivement il a des positions qu’on ne peut accepter ».
Le président de la L.I.N., a lui insisté auprès de la presse sur le fait qu’il n’avait pas les moyens de vérifier les propos des invités. « Si on avait su qu’il avait tenu des propos contre les homosexuels ou les juifs, on ne l’aurait pas invité, a insisté Rachid Hamoudi, organisateur de la RAMN. Je vous demande de nous croire ».
Aucun politique invité n’était présentConcernant la venue du député marocain Abouzaid Al Mokri, « suite à cette polémique, on l’a déprogrammé, a ajouté Amar Lasfar, par ailleurs recteur de la mosquée de Lille-sud. Enfin, le saoudien Abdallah Salah Sana’an vient chaque année au Bourget lire le coran, il vient pour la bénédiction. Mais quand on a vu tout ça, on a dit reste chez toi ».
En fin de matinée, la présidente de l’Observatoire de la laïcité du Val-d’Oise, Laurence Marchand-Taillade, secrétaire nationale du PRG, est venue manifester devant le bâtiment lillois pour dénoncer l’UOIF « qui tient un double langage ». Elle a rappelé son souhait d’un moratoire sur l’ensemble des associations cultuelles pour toutes les religions et d’une commission d’enquête sur ces associations.
Derrière cette controverse surgit à nouveau la question du double discours de l’UOIF et de leurs relations avec les Frères musulmans. Si Amar Lasfar assure qu’il n’y a jamais eu de bavures ou de dérapages les années antérieures, on notera que cette année, aucun politique invité n’a souhaité prendre part au déjeuner organisé par la L.I.N..
Les organisateurs avaient au départ convié à cette journée consacrée aux jeunes musulmans trois orateurs controversés : le saoudien Abdallah Salah Sana’an, le marocain Abouzaid Al Mokri et le syrien Mohammed Rateb Al-Nabulsi. Le 1er février, Nicolas Dupont-Aignan avait demandé à l’État d’intervenir pour interdire ce rendez-vous proposé par l’UOIF. Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve avait promis « une totale vigilance » sur les propos qu’auraient tenus ces intervenants. Finalement, l’UOIF a choisi de les déprogrammer.
Le théologien islamique syrien Mohammed Rateb Al-Nabulsi, membre des Frères musulmans et favorable à une application stricte de la charia, notamment vis-à-vis des apostats et des homosexuels, s’est vu refuser son visa par lesPays-Bas. « On me dit qu’il est homophobe, a expliqué Amar Lasfar, président de l’UOIF. Je suis allé vérifier et effectivement il a des positions qu’on ne peut accepter ».
Le président de la L.I.N., a lui insisté auprès de la presse sur le fait qu’il n’avait pas les moyens de vérifier les propos des invités. « Si on avait su qu’il avait tenu des propos contre les homosexuels ou les juifs, on ne l’aurait pas invité, a insisté Rachid Hamoudi, organisateur de la RAMN. Je vous demande de nous croire ».
Aucun politique invité n’était présentConcernant la venue du député marocain Abouzaid Al Mokri, « suite à cette polémique, on l’a déprogrammé, a ajouté Amar Lasfar, par ailleurs recteur de la mosquée de Lille-sud. Enfin, le saoudien Abdallah Salah Sana’an vient chaque année au Bourget lire le coran, il vient pour la bénédiction. Mais quand on a vu tout ça, on a dit reste chez toi ».
En fin de matinée, la présidente de l’Observatoire de la laïcité du Val-d’Oise, Laurence Marchand-Taillade, secrétaire nationale du PRG, est venue manifester devant le bâtiment lillois pour dénoncer l’UOIF « qui tient un double langage ». Elle a rappelé son souhait d’un moratoire sur l’ensemble des associations cultuelles pour toutes les religions et d’une commission d’enquête sur ces associations.
Derrière cette controverse surgit à nouveau la question du double discours de l’UOIF et de leurs relations avec les Frères musulmans. Si Amar Lasfar assure qu’il n’y a jamais eu de bavures ou de dérapages les années antérieures, on notera que cette année, aucun politique invité n’a souhaité prendre part au déjeuner organisé par la L.I.N..