Le débat sur l'islam souhaité par Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé aura-t-il lieu ? Quelques semaines après son annonce, l'UMP n'en finit plus de tergiverser sur le sujet, et les oppositions se font chaque jour plus nombreuses à l'idée de lancer une nouvelle tentative de chasser sur les terres du FN.
Après Alain Juppé, Rama Yade, Dominique Paillé, Christian Estrosi ou Bernard Accoyer, le premier ministre lui-même a émis, lundi 28 février, des réserves. "Si ce débat devait être centré sur l'islam, s'il devait apparaître comme un débat qui, d'une manière ou d'une autre, conduit à stigmatiser les musulmans, je m'y opposerai, je le dis très clairement, je m'y opposerai", a lancé François Fillon sur RTL.
Le premier ministre souhaite recadrer les choses et limiter le débat à la stricte question de la laïcité, "seul cadre" dans lequel le débat serait, selon lui, "utile". Il promet de veiller "à la place qui est laienne, à ce que ce débat ne dérive pas".
Le Monde
Après Alain Juppé, Rama Yade, Dominique Paillé, Christian Estrosi ou Bernard Accoyer, le premier ministre lui-même a émis, lundi 28 février, des réserves. "Si ce débat devait être centré sur l'islam, s'il devait apparaître comme un débat qui, d'une manière ou d'une autre, conduit à stigmatiser les musulmans, je m'y opposerai, je le dis très clairement, je m'y opposerai", a lancé François Fillon sur RTL.
Le premier ministre souhaite recadrer les choses et limiter le débat à la stricte question de la laïcité, "seul cadre" dans lequel le débat serait, selon lui, "utile". Il promet de veiller "à la place qui est la
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