aladin60
VIB
Enquête – Des témoignages et des messages écrits montrent que L'Avenue, un restaurant Costes, a mis en place un système discriminatoire pour refuser un maximum de clients au nom à consonance arabe ou portant le voile.
L'Avenue, brasserie ultrachic du 8e arrondissement de Paris, aime les célébrités et ça se voit. Au fil des années, le 41 avenue Montaigne est devenu la cantine de stars comme Cyril Hanouna, la chanteuse Rihanna, Kim Kardashian et sa demi-sœur Kendall Jenner, ou encore l'actrice Sienna Miller. Plusieurs personnalités politiques françaises sont ravies d'y côtoyer l'aristocratie du show-biz mondial, pour le plus grand bonheur du propriétaire des lieux, Jean-Louis Costes, 231e fortune de France en 2017, fondateur avec son frère Gilbert d'un empire de la restauration.
Ce que notre enquête montre, en revanche, c'est que la direction de L'Avenue n'aime pas trop les Arabes, ni les femmes voilées. Pour leur fermer les portes du restaurant, ils ont mis en place un véritable système discriminatoire en plusieurs étapes. Les témoignages que nous avons recueillis auprès du personnel du restaurant, les messages échangés par des employées que nous avons consultés et une lettre envoyée à l'inspection du travail mettent en lumière les méthodes mises en place par la direction pour trier cette clientèle.
L'Avenue, brasserie ultrachic du 8e arrondissement de Paris, aime les célébrités et ça se voit. Au fil des années, le 41 avenue Montaigne est devenu la cantine de stars comme Cyril Hanouna, la chanteuse Rihanna, Kim Kardashian et sa demi-sœur Kendall Jenner, ou encore l'actrice Sienna Miller. Plusieurs personnalités politiques françaises sont ravies d'y côtoyer l'aristocratie du show-biz mondial, pour le plus grand bonheur du propriétaire des lieux, Jean-Louis Costes, 231e fortune de France en 2017, fondateur avec son frère Gilbert d'un empire de la restauration.
Ce que notre enquête montre, en revanche, c'est que la direction de L'Avenue n'aime pas trop les Arabes, ni les femmes voilées. Pour leur fermer les portes du restaurant, ils ont mis en place un véritable système discriminatoire en plusieurs étapes. Les témoignages que nous avons recueillis auprès du personnel du restaurant, les messages échangés par des employées que nous avons consultés et une lettre envoyée à l'inspection du travail mettent en lumière les méthodes mises en place par la direction pour trier cette clientèle.