salam
Avant 7-8 ans, la réponse est non, car il n’a pas la notion du danger. Ensuite, tout dépend de son caractère et de son degré d’autonomie. Et du votre aussi !
Si vous êtes inquiet à l’idée de le laisser sans surveillance, il se peut que vous lui transmettiez vos angoisses. Importent aussi sa capacité à s’occuper seul, son sens de l’organisation et son évaluation des risques encourus.
En bref, pour savoir si c’est le bon moment, posez-lui la question et faites les choses progressivement. Commencez par le laisser seul quelques minutes, puis quelques heures, d’abord en journée. Expliquez-lui toujours où vous allez et comment il peut vous joindre en cas de pépin. À votre retour, félicitez-le mais sans excès, qu’il ne s’imagine pas que rester seul en votre absence est un exploit, donc synonyme de grands dangers potentiels.
S’il est en larmes quand vous le retrouvez, demandez-lui de vous raconter ce qui l’a effrayé et rassurez-le sur la source de ses craintes. Enfin, pour évaluer son sens de la sécurité, interrogez-le sur la réaction qu’il aurait face à telle ou telle catastrophe (Que ferais-tu si...?). Avant de rayer définitivement la baby-sitter de votre carnet d’adresses, attendez que votre enfant soit rodé à vos absences la journée. Car la nuit, les repères changent et les choses deviennent plus inquiétantes.
Nos conseils pratiques
https://www.laligue.be/leligueur/qu...-enfant-est-il-pret-a-rester-seul-a-la-maison
Avant 7-8 ans, la réponse est non, car il n’a pas la notion du danger. Ensuite, tout dépend de son caractère et de son degré d’autonomie. Et du votre aussi !
Si vous êtes inquiet à l’idée de le laisser sans surveillance, il se peut que vous lui transmettiez vos angoisses. Importent aussi sa capacité à s’occuper seul, son sens de l’organisation et son évaluation des risques encourus.
En bref, pour savoir si c’est le bon moment, posez-lui la question et faites les choses progressivement. Commencez par le laisser seul quelques minutes, puis quelques heures, d’abord en journée. Expliquez-lui toujours où vous allez et comment il peut vous joindre en cas de pépin. À votre retour, félicitez-le mais sans excès, qu’il ne s’imagine pas que rester seul en votre absence est un exploit, donc synonyme de grands dangers potentiels.
S’il est en larmes quand vous le retrouvez, demandez-lui de vous raconter ce qui l’a effrayé et rassurez-le sur la source de ses craintes. Enfin, pour évaluer son sens de la sécurité, interrogez-le sur la réaction qu’il aurait face à telle ou telle catastrophe (Que ferais-tu si...?). Avant de rayer définitivement la baby-sitter de votre carnet d’adresses, attendez que votre enfant soit rodé à vos absences la journée. Car la nuit, les repères changent et les choses deviennent plus inquiétantes.
Nos conseils pratiques
- Prévoyez ce dont il peut avoir besoin : boissons, nourritures, jeux. Ça lui évitera d’escalader les armoires et de prendre des risques inutiles.
- Fermez les pièces dangereuses comme la salle de bain, le garage, l’atelier et sécurisez les fenêtres si nécessaire.
- Prévoyez une personne de confiance à proximité : le cas échéant, apprenez-lui à composer le numéro à appeler en cas de souci : le 100 pour les urgences et les pompiers, le 101 pour la police.
- Posez les interdits : ne laisser entrer personne, ne pas sortir de la maison, ne pas ouvrir la porte ou la fenêtre, etc.
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