Voici le constat général concernant l’état d’esprit d’un travailleur : en un mot il est malheureux. Hormis le risque d’aliénation que le travail présente, le caractère rébarbatif des tâches à effectuer transforme l’homme en une machine experte en ces tâches mais lui retire toute souplesse de caractère et toute créativité. La plupart des fonctionnaires par exemple ont une mentalité rigide, respectent scrupuleusement les règles au point de les considérer comme une finalité en soi et pas comme un moyen de faciliter la circulation des intérêts. Les autres métiers ou activités n’échappent pas à ce constat ; prenons l’exemple des professeurs. Le professeur malheureux, plus il s’abandonne scrupuleusement au programme –sans égard pour la pédagogie– plus devra s’exécuter comme un robot ; c’est pourquoi on les trouve ennuyeux –bien sûr exception faite aux braves professeurs-. Un autre exemple, les métiers ...suite ci après.